CH A P ITR E XIII.
IMs Périophthalnws (fPëfciomlithaJmip^, BL Sclm.) ;
■0 âes Boléophthçdfnès,( Èoleo»nfa&élfnm^ nôb. 3g
Bloch, dans son oystèiaie posth ùme ,‘a formé avec raison
nn genre distinct des goBiçïdés* dont les „yeux, saillanè et-
rapprochés, cmt des, paupières, membrapeuses derrière
lesquelles Sls/peuvênt «’abriter,, et-rdont les pectorales,,
enveloppées sur une pàrwè ’d§ leur fcnguemm <|p; muscles
et d’une peau le plias Souvent éfeailleus^î» ont l’ür.detre
portées sur def .e^èeés. de*Bras : conformation, dont nous
retrouverons-des exemples dans les genres des baudroies
et deis bàtrachusi |
Ces poissons ont' les. v<m traies réunies comme les gobies.
Les orifices étroits de leurs ouïes j leur permettant de vivre
long-temps horsrde l’eau,‘enfont des;espèces d’amphibies,
que l ’on voit râmper ou sauter sur la vase et sur les herbes
du adva'gie^pjW souvent encore que nager ou plonger dans
la-profondeur. Ils poursuivent ainsi.jes petits animaux dont
les bords des eaux fourmillent; et si ce genre Jfcyyie Jes
metlllfebri d^$ attaquls*lle$ grands poissons, qqi ne peuvent
autân% approcher de ces bords vat^eux, la facilité que
leur ddhnent leurs paupières, de s’enfoncer dans la boue
sans selnésspj les yeux, leur fournit aussi lêmoyèn d’échapper,
au befc des oiseaux de proie.
J’ai'cru devoir, d’apfè^eurs dents, les subdiviser encore
en-dèux genres : les Péficqmthalmes propres, dont les dents
sont disposées uniformément sur uue rapgée|tplus où moins
verticales \ et les Boléoph thalmes, où les dents d’en bas sont