ayant M. Buchanan1gj ne se soit aperçu que le gobiiis
anguillaris de Linné est du même genre, et cependant
la description de Linné est aussi claire que caractéristique. *
L ’A mblyope H ermannién. 1
(Ambtyopus HermannianuSj nob. ;. Toenidide Hermannien, Lacép.)
Bien que l’on ne puissq pas être absolument, certain que
ce soit ici l’espèce à laquelle KL de Lacépède a donné
cette épithète,, nous la lui donnons nous - mêmes,, d’une
part, parce que sa ressemblance avec la figure chinoise
dont LacéjpèdîÇ a firê^son-article, est plus grande que
celle d’aucune dès espèces suivantes, et de l’autré;, pour
ne pas anéantir un hommage qui avait été rendu à un
naturaliste digne d’éloges., A
Son corps est tout d’une yenué, seulement un, peu comprimé;««,
arrière, à peu . près connue celui d’une anguille- mais la différence
est grande en avant, aie il a l’air d’avoir t jéjé trçnqué, à çause de
la direction verticale de la mâdioire inierieure..
Sa hauteur est environ treize fois dans sa longueur; son épaisseur
est des deux tiers de sa hauteur ; la longueur de la tête est du
septième de celle du poisson, et c’est aussi à peu près celle de la
caudale pointue à laquelle s’unissent une anale et une dorsale,
longues et basses.,
La mâchoire inférieure renrçnte verticalement au-devant de la
supérieure, et ferme ainsi le bout du museau comme un .couvercle
dont la charnière : serait, en' bas. La fente de la bouche est aussi
elle-même presque verticale5, ’ét la mâchoire supérieure forriie un
, ^.'Gànget.,Iis fies, fÇ'Sw. , •
%'Gohius anguillaris pinna dorsali unica, habit, rn China. 0, .52l j jP. 12 ;; |L lê j
À. 43 ; C. 12, Corpus lubricum arigûïTloe,pmgue, subdiaphana cuie ut venae transportant.;
pinnee omnes rubroe;.df>rsalis etani inçaudam ixcurreMesr Os stmum, dent fous
exsertum; pinnoe pectorales mldç far«oe, rotunda^
demi-cercle, auquel s’adapte la mâchoire inférieure. Chaque mâchoire
a huit ou dix dents découvertes, longues, crochues et très-pointues,
et celles <$£ l’une croisent celles de l’autre quand la bouche se ferme;
il y en a de plus à la mâchoire inférieure une impaire plus en dedans :
le palais n’en a aucunes., La langue est une. masse. charnue, lisse,
.sphérique, qui a l’air de fermer le gosier.cômme un bâillon.
L’oeil est un petit point presque imperceptible, à une distance
du museau qui équivaut au cinquième de la longueur de la tête,
et la distance d’un oeil à l’autreest à peu. près là même. Au-devant
de chaque oeil sont deux petits trous très-rapprochés, comme des
piqûres d’aiguilles ÿ djui ’sont les orifices de la narine.
La tête est à peu près fcylindrique. Au travers des tégunjens se
voit le bord arrondi du préoperpulfe. L’oper,cule, à peu près du quart
êe la longueur de, la, tête, n’a aussi ni pointe ni autres éminences.
Les membranes des.ouïes s’attachent, chacune dp noncoté, à l’isthme,
e« sorte que l’orifice braûchiaï n’est, que vertical,“ et ne s’ouvre
pdînt en dessous; elles ont chacune cinq rayons, dont le premier
est laégê et plaC
La petto râlé, fort petite, est près de vingt-sept fois dans la longueur
du- èri'rpé; ses--rayons sont au nombre de. quinze. La véntrale
est presque trois fois auSrilôft’guèy' ovale; sa membrane, antérieure
est fort c’dürte, ainsi que s'es^ deux épines, qui du reste rie font point
‘dexSaillié. La dorsale eomtîîènce au premier cinquième du corps et
1 anale au deuxième. Je compte à la première six rayons simples et
quarante branchmsÿ à la secondé un simple et trente*sept branehus
et il en yeste ainsi quinze pour la caudale. Cependant, comme'les
trois nageoires verticfales ne sont pas séparées?, on pourrait aussi
compter autrement : au total il y en a toujours quatre-vingt-dix-neuf,
B. 5; D. 6 / 4 0 , ; 1/37;,(C.15; P. 15; V. 1/5.
Derrière l’anttS est la papille génitale ordinaire. On ne voit point
d’écailles à la peau : les inscriptions tendineuses des mUscles y “
marquent des impressions en demi-eercle. La ligné latérale est une
simple strie, qui saût ejq ligue droite le milieu de la hauteur du
corps.
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