HJ CHAPITRE XII.
Les Sicyditàns (Sicydium, not>.)
Sont| ce nom, qui signifie petite ventouse (de amvoi,
ventouse ), nous formons un petit genre de poîssonà confondus
avant nous parmi les gobies, et qui ont en effet
aussi les ventrales reùnïes , mais pour former une $§xte
de cloche où1 «fë-bassin rond, oehcaVë^'adbërent presque
egalement de toute part; dont les mâchoires pnt déplue
une rangée de dents égalée, Serrées' èt flexibles, et en
outre quelques fortes dents plus en dedans à la mâchoire
inférieure.
Ce genre est remarquable par les rapports qui l’unissent
à trois autres différèns. Ses dents, sont en partie semblables
a ;celles des salarias;, sa ventrale ressemble^ a celle des
cycioptèlés plus qu. a celle des gobies*; mais pour tout le
reste c’est des gobiès,- et des gobies à queue ronde, qu’il
se rapproche ; aussi a-t-on laissé parmi eux les deux e|p#es
que l’on en a connues jusqu’à présept.
L’une de ces espèces, originaire d’Amérique , et qui a
été décrite et représentée depuis long-temps par Plumièr,
n’a été-connue que par les travaux dé-Bloch (pl. 178, fig. 3}
et de Lacépède (p. 56a) : c’est le gobius Plumieri de ces
naturalistes; l’autre, qui appartient la mer des Indes,
avait été publiée plus tôt. Roelreuter (p. 4^8, pl. 9, fig. 3
et 4 ) l’a fait connaître 004764* dans le tome IX des
Novi commentarii de Pétersbourg, et Pallas, en a donné
une seconde description en 0-770, dans le huitième cahier
Û&^ûSpieîiegiü ( p w f i g . 7) , ejtdui a imprimé
le fibm %ë gobius lagoeéphalus.
No,uS en avons deux autres espècès, aussi de la irier
des Indes/,’ ‘
Le SiCYnïOM.ÏlE P lumier.
^SiGjdium Plumieri, nob.; Gobius, jRiumieri, Black^ pb 178 , fig 3;
: ’ Laeép/, t: II, pl. i-5j
Plumier avait fort bien dessiné ce, nqisson, et avait
entre autres l>a^ableim?ut rendu, sa ventrale; la figure.,de
Lacépède a est,prise-,que d’unesopMe déjà un peu altérée
par Aübrîètf et cependant ellé est'mbins infidèle que celle
de BloCffi, qtli ^ :i^â%gë; la Vent râlé - comme à plaisir* et
pour pQÙVoir dire dàtfs’son texte qu’éïle nest point propre
à faire l’office de ventouse, ce»qui çsl fort loin a être vrai.
Sa tête courte, large», a Entour demi-cirçiil.aire.j,ses. petits yeux
écartés, sa gueule presque semblable à, celle de certains -crapauds,
1 .lui donnent une. apparence ta^s-Æfférente de .eefle desgpjaies. Testes
ses formés sont lourdes. Presque roùd en ayant, sa jbameug et sa
largeur., à peu près égales entre elles, ont le septième de sa longueur;
en arrière il est plus comprimé, mats non moins haut. La
longueur de sa i^te-approche du cinquième de celle du poisson;
elle1 a tua tiers de nmioxaen largeta’ et moitié mpips en hajitewrj
.sa convexité est légère- et égale à peu près, en long et en travers.
Le contour horizontal de son museau est en demi-cercle. L’oeil,
i à égale distance du.bout du museau et ,de l ’ouie, e&t rpnd et n’a en
diamètre que le septième >de la longueur de la tête : d’un Oeil à
l’autre dl y a deux diamètres.
L’orifice antérieur de là narine est à moitié distance entre l'oeil
et le bout du museau ; l’autre est beaucoup plus près de l’oeil rtous
deux sont comme de légères piqûres d’aiguille. La lèvre supérieure,
charnue et-pendante, recouvre les dents, rangées sur une seule
ligne au nombre de plus de cent, fines comme des cheveux, crochues