54 LIVIe STî ^. COEfoîbES. ■
nombre è§txlafi\S Willüghby le '‘ résultat d’un«'fauté d’impression
: car, :xMife que ^^tigurovWWïïè dé Rondelet
qu’il ÿ rapportéVsdnt faites d^prés une ësplel% deuxieme
dorsale courte et. de .peu défrayons, il dp nue onze rayons
à Tanije^ce qui ferait entre ces deux nageoires fine différence
plus grande que nous en observons dans*les autres
espèce! ; et d’ailleu^ nous navops trouvé le nombre de
dix-sept rayons dans aucun gobie de-. mers. ,.
NousaWns doué /crh'tïêvojtr supprimer dans la liste des
gobies îê .g'dôzW aphya, et cela d’autant plus que,?ée.nQm
tfaphya- n è désignait point chez leS anciens runë; espace
en particulier,
àphya¥^qù.e PK iie 'tën d i p a r 1apna, Signifié non
ëhgemiïrè,, n o n p r o d u i t à la m a n iè r e o rd in a ire ,* d e
{gigno)., e t d e 1 « p r iv a tif .1 L e s G re c s d é s ig n a i e n t p a rW
n om - c e s am a s d e * p e t i t s : poisSOhs 'q u i r ê ^ té n t • e n s em b le '
q u e lq iïe t e m p s ‘ap fè sv ê tre é c lo s , e t 'q u e l’o n p e u t p r e n d r e
e t fa ire - frire *ou- g riffe r e n m a s s e :'O n lè s n om m e ..eu fco re
a u jo u r d ’h u i s u r fes c ô te s d e P r o v e n c e 'e t d e L ig u r ie nonnat
( n o n n é ) non natus).
G’est un mets -agréable' et dont on;voit que les Athéniens-
faisaient grand cas t if en'.est sans cesse question dans les
auteurs -comiques* AgQi abrite , dans la pièce des Chevaliers
d’Aristophane, V. 6 4 i et smvans? remporte sur Cléon^l
uniquement popr .avoir annoncé la bonne nouvelle que
les aphyes sont à bon marché. Apicius, sélon Suidas', yon-
lant satisfaire,T^dént désir que le
inanger, parvint à les imiter en découpant dés raves en
filainens i et-dans té livre qui porte le^qlii dé ce fameux
t. Athén. pri 'Wïïfàfitii
gourmand.( 1. IV, & 2*)? on enseigne un moyen encore plus
simpfpÿave’O des filamens de poissons, I
L’origine dé cette dénomination d;apbye, aus&i 'bien
que #©> celle de nohnat^ëst, qu’on regardait ces petits
poisso.n§ eomméT*J)roduils‘ par ■ une génération spontanée,
comme nçs .de j’écume ou ,dfi limon de la mér ou de la
plüie. Aiistote, l.Yï,e. i4 /to u t en adaptant cette opinion
comme‘ vl-aie, par3 rapport à* line certaine espèce^ celle
qui doutait en particulier le nom dlâtyçàs rOU-ütenie,
a|©'hté-iqu*e - d’autres àphyes «Ont du véritable frai de poissons
déterminés! fetuommè entre.autres Yaphye cobiië, qui
Venait de C%rtain§ petit-s gfibifiâ“:1 Ai-'
r. h o rio n Icésausparlaient aussi de cè&fo. apbye •ç©bite.?
1 En..effet, dans le tfpmbradeS nophats-èiu aphÿès 'que
bon Aecueille,.sur les côtes de la Jd^diterranée, i l 'en est
un rqui-provient d’unvgobie. On nous en a envoyéune
massé dé Jpoe., que l’on Confondait avec le nonnat de
l’atfiérine, mais que nous avons bientôt reconnue h’étre
eompljs^l’ que de petits goMes k ventrales réunies, longs
de six ligffés'd’uire ligne de diamêjre ,(,blancS,, avec de
grands yeux'nojrsTp t qui justifient très^Bien|ctdté épithète
daphya} ".donnée- selon Athénée /a- plusieurs courtisanes
rSfitrquahles pat letiri formés grêles,,'leur beau teint, et
leui!s;'grands!y-éux. ■.; :-
Mâis- 'dans cet " état et avec* des nageoires dont il était
impossible de compter les "rayons, qous n’avQns p u en 1 2
1. Il y àvaîtfi eiv^itee,. Fajnÿe’pîtalMqièîfi fini 'Méfiait' tïes- sardines bu des
feintes.; l’aphye .des anchois-, .celle des menides, celle des muges. {Arist.-, loc. lit.,
repÉQd^fih§is> ^ J î y P à J ayait p]#qr« -uBe qui yenajt ds l’a è â in e
et que l’on nommait hepsetus, et une autre des mnlles, nommée trigfitis. (Athén.,
Joc^gït.). '*
2. Athén., ilid.