s’accordent à dire que la langue { c’est-à-dire le; fond ide la
bouche au-devant:des pharyngiens') est noire, tachetée*de
blanc, et notre figure japonaise indique; aussi quelque
chose de semblable. Ce poisson- a d’ailleurs- autour des
mâchoires et. le long des côtés dusco^ps ;des appeU:d#f
ou lambeaux cutanés, pareils à ceux de la baudroiedEu-
rope.
Voilà tout ce que l’on peut tirer des,articlesfde ces deux
écrivains, qui, comme on vcp^nfes’accordent pas entièrement.
Bloch a nommé ce poisson lophius viviparus, parce
que, ditfiiÿj il envoyai t un., petit encore muni de sQmvitel-
lus; maîs s’il ne-l’a pas tiré de la matrice libre d’envelpp^e,
ce vitellus ne prouverait rien : on trouveraitdes^©n& de
beaucoup ^de poissons,dans ‘cet état avancé, qui n’en sortent
pas moins du ? corps avant quelepetit. nëiisqit éclos.
On ne do^t^pag,-. an/res|e ,7.rappprter ràr tj|a.ii4 1E’U^s
orientales le IppJiiüs dubius de John Whrt^., qu^e^trun
bat rachus^ co mme no us - le verrons à, ce. »genre. ,
Shaw a placé à la suite deÂs&Si fypkius un pp-isson fort
extraordinaire de la mer du Sud,-que nous n avons, pasyu,
et Sur lequel nous ne pouvons raisonner que;;.d’après-Jes
figures qu’il en a publiées dans son d^qturjalisfs miscellany
( pl. 202 . etji^o^)-
’^Spn cprps est aplati horizontalement, près de,deux fais
plus long que large ^ Je contour, en est ovale^jen pginte
obtuse en ayant, i^réçi^;cn arrière , et: terminé? par une
partie ar;rondie.^Sj|r cette partiqvpostérieure s’élève pne
espèce de queuè^çqurte^et. grêle,;qfp ;ajpne nageoire en
1. Vojage à la Nouvelle-Galles du Sud, p. 26 5.
avant de sa base, deux sur sa longueur, ce qui pourrait être
regardé comme trois»'dorsales £ line terminale (la caudale)
et une sous sa base (peut-être l’anale). Il n’y a aucune
apparence dé nageoires paires; seulement les bords du
corps m o n t r e n t des striés, qui pourraient« être les extrémités
des rayons de très-grandes pectorales, analogues à
celles 'dës^ jfltlftiet: des torpilles. La bouche est fendue au
bout !du ihuSeau; la mâchoire supérieure est un peu plus
longue que l’autre : toutes les deux sont garnies de plusieurs
rangées de dents à trois pointes. Les yeux sont sur le dos au
premier tiers de la longueur, assez rapproches 1 un de Fautre.
• Ce poisson! est noir dessus, excepté le museau,, qui est
blancs ainsi que tout lë 'dessous; du corps.
; Les figurés , ni lè texte tpèsHabrégéde fauteur,'ne nous
apprennent riensur les branchies, sur les narinêset sur l’anus.
1 Shaw est indécis s’il ne doit pas regarder cet animal
comme le jeune de quelque trichécus ou de quelque cétacé ;
mais <§Nte conjecture est plus malheureuse encore que
celle qui l’a-fait placer parmi les lophies. X
- Je ne peux douter que ce ne soit quelque chondropté-
rygien, voisin des torpilles, dans la préparation duquel on
aura effacé les trous dés ouïes; La partie ovale répond aux
ailes, aux pèêtorâlés, èt l'arrondissement dé l’arrière aux
ventrales *, ensuite vient une queue très-semblable à celle
de -ces deux genres^:
Ges conjectures ont été confirmées dans une lettre écrite
par M. Gray' à M. Cuvier5 mais ce Savant zoologiste dit
que le poisëon de Shaw n’ést pas conservé dans le Muséum
britannique, de sorte que M. Gray n’a pu vérifier
cette conjecture sur la nature même.
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