jardins, du Malabar p&r M? Dussumier, et de Pondichéry
par M. Leschénault. Ce: dernier nous apprend que l’espèce
vit dans l’eau douce. Sélon M. Desjardihs, elle Remonte de
la mer dans lés rivièrèa '
M. Dussumier së l’est aussi procurée en i 835 dans lès eaux
dôùces d’Àlipey,et ses notes indiquent que le fauve domine
dans la couleur du poisson frais!
4 Lé koku de Russe!, m°LI, est aussi éyidémmefrt le ihêpe
poisson ; ses formes et sesxouleurs sont absolument identiques
/seulement il lui donne un rayon de plus à l’anale.. Mais
une différence.si légère, et qui est peut-être individuelle,
ne peut faire établir une espèce.
Ainsi koku est sou nom sur la côfe d’Orixa : à l’Isle-xte-
Frànce,' où il èst fort estimé, on l’appelle béchique oixbissi-
qüe, pomme d’autres gobies. Nous ignorons sori nom à la
côte de Coromandel? ,
L e G obie giùris. |
( Gobius giuris „ Hamilt. Buchan. 1 )»
Les étangs de Calcutta nourrissent un gobie de cétte Série,
fort semblable au précédent, et que je crois le G. giuris*de
Hamilton Buchanan.
Ses formes et ses nonibres s6nt les mêmes que dans lekokius; mais
sa caudale est un peu plus courte,:ses dents, un peu plus fortes, et
son oeil est surtout plus grand et plus^avancé : iboccupe à peu de
chpses<près le deuxième quart de la longueur de la tête.
D. 6 — 1/9 j A. 1/8, etc.
Les taches du corps, les points bruns desdorsales et de-laxatidale,
1. Poiss. du Gange, p. 5 i, pl; 33> !fig. 15.
la petite taché noire du premier rayon du dos, sont à peu près sem-
- fiables,.mais dune teinte plus faible : les taches*sdispa'raissent même
sur quelques individus.
Dans le frais, selon M. Dussumier, le fond des Couleurs est d’un
fauve verdâtre ; la caudale est tôutuverdâtre : M. Buchanan lui donne
’ quelques reflets dorés.
N<& échantillons rapportés du Bengàle par M. Dussumier,
sont longs de trois ôu^uâtre poucés. Ils correspondent de
tous points , à la ffgu ix e t la description que M. Hamilton
Buchanan1 donne de son G.giuris, qui, dit-il^ eçt commun
dans tous les étangs et toutes les rivièreshles provinces arrosées
par le Gange, et fournit une nourriture agréable et
légèref très^recherchée-par les habitans. Il atteint jiisqua
douze pouces de longueur.M
M. Dussumier en.a trouvé;# Bombay d’ùne*teinte fauve,
au lieu dç verdâtre j mais que nous regardons comme une
simple" variété. >
L e G o b ie b io c e lEé.
sa *bioceïlatus, riob.)’ ’ 1
M. Raynaud à rapporté de Pondichéry un petit gobie de
la forme de ce"G. giuris, dont la tête est seulement un peu
plus longhe / et les1 ÿèux" plis grands et plus rapproché*
D. 6 ^rd/10; A.'1/9.
Il est gris-brun ; plus pâle en dessous : des lignes légèrement brunes
suivent les séries longitudinales des écailles;, on-voit sur les' flancs
cifiq ou. six taches nuageuses brunes, mal marquées; il y aides points
blanchâtres au bas dés joue&et sur la m’âchoire inférieure , riiâis près-
que effacés,.Le fond des dorsales est brunâtre; il y a sur la première,
vers le bord supérieur, deux ocelles, c’èst-â-dire deux taches noires,
l . ?Poiss. du Garigè/ p. 5i.