Sa peau sfe montre, à l’oeil nu-,' légèrement grènufc ; c’est-à-aire.,
. Couverte dans sa; totalité ’de grains infininjent petits et; t^oifçës les
uns contre les autres,, que le toü|b§r percevrait à -peine?i s’il n’^ait
. aidé de la. vue ÿnnée, d’tuïe loupe. Stes inarbrures sont tout-a-fait
éparses, irrégulières; celles du dos sont plus larges et plys serrées ;
celles du ventre plus petites j plus clair-semées, souvent réduites
à (les points. Les* ban3e!rdes nageoires 'si)nt plus'irîégûîlères, pluë
souvent interrompues ou aïfastomosées^les unes aVeeles autres. Le
premier r*ayon libre est' très-Court, grêle, .faible, difficile a voir,
et dans plusieurs individus’ ij.' n ’existe çertâinerrient pas. L oeil est
plus petit, et le deuxième et' le troisième rayon plus courts que
dans notre première espèce, - et même lé troisième est attaché d assez
, près à la nuque, pour. q.ue dans les individus qui ont la peau
gonflée, comme il arrive quelquefois., il puisse échapper a un
observa teürsuperfi ciel. 1
Dans les individus conservés dans da liqueur, le .fond de la
couleur paraît blanchâtre 5 : mais dans lei frais, d après le des,tiii,'jde
M. Lesson, c'est uél jaune-d’oerê plus du rmoins vif. selan les'pkoes.
Les lambeaux' cutanés de la face supérieure sont jaunes ; les - inférieurs
blanchâtres.
Dans le ehironecte marbré,, l’estomac est un grand saq, dqnt
les parois sont très-minces. L’intestin fait deux replis sur luiTinême
avant de.se rendre à l’apus. Il y a une petite „vessie natatoire,
globuleuse, dont lés parois sont mëmbràneiièësUt‘ ont' péy dedlat.
Le péritoine est âe la plus belle couleur d’argent mjât. *
Les natüràlistës dé Fexpédition DuperRèÿ ont fëncëntilé
ce poisson nageant en grandes troupes sur une mer calme,
le long des côtes dé^ lâ'NotiWllé-Gnihée: Ils en ont publié
une figure dans Isolation d.n ypyfge.de la Coquille (Poiss.,
n.° Ï6 , fig. 2). M j ‘ f '
M. Bélanger nous la envôyérécemmentde Ma%e,ouon
le nomme, dit-il, cada-po udom> * et M. Dussumier l’a pris
en abondance dans la rade de Bombay.
Il me parait que “c’est plus particulièrement a ce cbiro-
necte quefressemble la figure, d’ailleurs assez mauvaise ;
de Klein1 ^ et c ’e st probablement aussi celui dont Bloch8
a Êiit sa" variété é du lophius histiio,o u sën lophius
histrio. marmoratus.
-, Lé lophius raninus; observé dans la mer du Japon par
M. Tilesiusye ^représenté danSle onzième tomè desMémoireâ
dés naturalistes de Moscou (pL 16), me parait ne pas assez
différer deeeimailhré pour le regarder comme d une espece
distincte. L’auteur ne lui donné pas de premier rayon libre,
ce qui s’accorde évec ce que nous avons observe sur plusieurs
de nos individus. Ses marbrures.sont ün peu différentes,
mais il n y ’ a peu^être pas deux individus qui se
ressemblent entièrement à cet égard.
Il faudrait encore parler ici du lophius concincinensis
de Shaw, si l’on pouvait déchiffrer la figure monstrueuse
qu’il(ɧ donne, où l’on ne voit aucun rayon libre; mais
comme'elle a été faite sur nature vivante par un simple
amateur, on peut croire que l’auteur du dessin, comme il
arrive souvent, a représenté d’une manière vague ce qu’il
a vu sans attention, et qu’il n’avait sous les ygux quune
de nos espèces ou variétés précédentes ; peut-etre la dernière
y h en juger' par la distribution des couleurs.
Mous sommes contraints de parler presque de la meme
manière du ehironecte représenté dans la Zoologie du
l. Mûs., t. HIypt.3 4. — édite deSchn., p. i4*.-