déterminer l’espèce. Il est probable au reste que la plupart
des espèces du genre donneraient également du Donnât ou
dé l’ap'hye. a
Le Gobie a deux taches. , f-
(Gobius Rtithensparri} Euphrasen ; Gohius punctatus, Yarell.)
1? Koï.côtes dn la Mancbe possèdent un petit gobie joliment
coloré, que M. Audouin nous a rapporté de Granville
,- ét que nous avons aussitôt réconnù pour celui dont
M. Donovan a donné la figure (f/V, pi. jp 4 ) sous le nom
très-impropre de goôû^ ragçr.T-ie nombre de rayons, que
cet auteur représente exactement, aurait, dû le détourner
de cette erreur.
Presque seul darts le gerire, ce petit poisson en A-sept à M première
dorsale ; et la seconde n’en a que onze , coiiaifie dans'lâ btihotte
s ob. gob. minutas.; mais il diffèrefd’ailleürs beaucoup^ dti> rninutus
■ par la forme de sa-tête, qui est plus courte et plus, large relié' est
quatre fois et demie dans la longueur du poisspn. La distance
d’un oeil à l’autre est, de plus d’un diamètre.’ La mâchoireinférieure
avance plus que l’autrè. La pectorale n’a point d’effilé, ét le rebord
antérieur de la véntralè est fort pètit.
D. 1 — l/lO j 'Ar l/41*j( G. 13, etc.
. Cë poisson a le corps r-oussâtre pâle, un peu, teinté de cendré à
la-tète. Les écailles de son dos ont des traits bruns, qui, forment
comme des mailles. Une suite de.petites taches blanchâtres règne
lé. long de- la' ligne' latérale, il y a une tache noire bien marquée
-- dérrière'la pectorale, et une autre à chaque côté de la; base de la
. caudale. - Cette dernière nageoire u des suites. verticales de points
bruns sur. les >ray.ons, et il-y en »'aussi sur ceux des deux dorsales,
mais moins foncés j les autres nageoires soritiblancbâtres. Les'lèvres
sont noirâtres/
M. Yareil a bien recopmi 4 a1 fausse dénomination que
Donovan avait appliquée lr'sQn' prétendu gobius higer,* et
il a publié une excellente figure de là présente espèce sous
le nom de gobius tripunctàiüs. Il nous- apprend qu’elle
se trouve sur d ifférâtes côtés de l’Angle terte’ët de l’Irlande,
aussi tevient-ellédansff ouvrage de M. Jenÿns sous la dénomination
de M, Yhrèll.
Mais^cqsnuteurs nont pas obseryo-que déjà depuis longtemps
l’esp,èce avait été .bien décrite par. Euphrasen, qui
indique trqs~exactémentt les dispositions des couleurs, e t ,
ce qui est'plus caractéristique encore, le nombre sept des
rayons de da "première.dorsale..C’est pour cela que nqus
ayons conservé lé nom què le naturaliste,danois ayait donné
à ce p oissoU, ,cqmme) r exprpssi on de sg ra titu d e envers le
chevalier de Ruthensparre.
Nos individus n ont que deux pouces. ,
La figure, de M. Donovan en a plus de trois, mais nous
la croyons' plus grande * que* nature. Son original-venait de
la'cote de Devonshire.
Le :G.ôsie rêti culé/ ;
M. Bibron a rapport^,de, Sicile un petit gobie fort semblable
au premier cj&up* dceil à^ce G. Ruthensparri;
-mais dont Æsthiepfôksgf grande; élite_ a près du quart de la
longueur totale, et'-sa,largeur e^t des deux tieçs;de,sa longueur.
.Les yeux sotlt aussi plus rapprochésvMl. n’y a- entre eux que moitié
de leur .diamètre. Son tronc est gros 'de favant, Comparativement
' àd’amincissément^^ sa queue» Son diamètre aux pectoràlés est
, ciqq fois èt; demie*'dans. :1a longueur ..totale : celui de sa queue y
s.4> jfoàgi*'■ .. s