qui aient un sous-otfbitaïre : c’est une d e c e s anomalies
fréquentes que l’obsoMpitièti de la nature n o u s oppose aux
caràëtèiiBS généraux établis dans nos-.méthodes':
Q u am f du. e x am in e ies- d iffé ré ù fé s Cita tions entassées p a r
L in n é sous so n lopfiius vesj>ertilio} îl eSt très-difficile de
d ir e q u e l le e s t p a rm i le s e& p èq e sq u e n ou s a llon s su.cces$i-_
v em e n t d é e r ir è^ c e lle q u ’il a v a it sous le s y e u x ; 'e t c e p e n d a n t
K lê în a v a it d é jà c om p r is e t in d iq u é q u e la ra a lth é e fig urée
p à r ^ e b â é t à i t d ’u n e espèce* d iffé ré n te d e c e lle o e MargfàVei
G m e l in , S h aw , L a c é p è d e , n’o n t p à sp iro fité d e :’c e t te ôbseT-
v a t iô i i , d e -sorte: q u e le tra v a il nbuS' ésÉ f'ësiélà fà irë r ïb u t
e ritiër.K:V
, C e p e n d a t i t n o u s< la is se ron s l’é p ith è té d ê}'"vêspertilid à
le 'sp è é e q u i 'n o u s p a r a it la p lu s c om m u n ë y %ans y ra p p o r te
r t o u t e f o i s c o m m e s y n o n ym e , le lophius véspèrtilio
d e L in n é .
L a Malthke -vespeRtilion. P|
* (JffâuHè’fi ‘vèspef àliô j riolîï)
L’eipèce la plus çonamune du genre$ ou du moins^cflle
dont nooq.$. avons le plus d’individus, nous vient d’Amérique
,• et nous, paraît avoir étd confondue’ a.vec jcejle qui
avait,,é,té décrite dès le ,commencemen®Çu£diXr Septième
siècle par Margrine^ M
Sandrine étrange l’a fait comparer.à Une chauve-souris;
m a lle tte ^cgmparàîsqn èstloin d’en donner upe'iqée juste.
La.partie, antérieure de son corps, comprenant la tête, la cavité
d es branchiesreprésente, un coeur, tel qu’on le dessine sur les certes
à j puer, Unep ro^ in enç e avancée au-dessus dela bouche, d’environ
ÏÉ dixième dé là longueur totale, en forme la pointe. Ghaeqp des
lobes.se prolonge un peu pour former le pédicule de la pectorale,
et se termine en forme de edude, d’où la. nageoire même se dirige
en dehôæs et en avant. La largeur de eette partie antérieure entre
les deux prébperculés est égaleià sa.longueur, qui fait a peu près
moitié de > celle du corps ; elle est en même temps assez gJate.'Son
épaisseur verticale*’ n’est éque d,u cinqpème. de la longueur totale.
B’efttrê d?s-lobes part le tro«,c, qui est un ..cône à peu près aussi
gl que 44' pard^^M^*^3^ ' Ters sa base,. n’a g1^
■ ^^n peu plusïdû^erfe/de la Mgé^;djÇ;cette partie. A l’extrémité
dur^orps’es-t la «audaléif
T o üté k . ’ faèe supérieure du poisson et toute la queue sont
i Couvertes d’une: peau dure et iraboteuse, qui se replie mêine un
peu sous ses :bords; ^ ^ iin fé *^ ffé disque, n’a qu’une
pfeau flexibleuet rude.au toucher*; ha, poippr saillante du musfeau
est formée par lçs frontaux antérieurs..; JL.es yeux sont ouverts aux
?côiés de^a bas.ei,;eiidirigés>latéralem sous cette base. Le prpfil
» qui eS£ fendue homon-
talemeat : ambord infé?ieur e t : fort petite, ses angles répondant
au milieu ;de chaque oeil. La mâchoire ^supérieure, dans l’état de
repos, avance,lin .peu plus que l’iiiférieirre ; mais elle est protrac-
tiîe, et. alors elle descend; Wrdeyant,; et la bouche; se dirige vers
■ le<bas..:(3’ést dans la partie verticale; du .profil, entre la pointe saillante
dt* nipseau e.t 'la. bouche, que sont compris; , les os propres
dùtiïez; dis sont assez.mobiles et terminésnph»Çûn :en petite pointe
vers le bas. En dehors d’eux est, de chaque côté, un sous-orbitaire
i'qiWî dïp»eîaussi-4ine petite, pointe, et ssfus,lpqùel Apa che le m^xil-
laÏTe^ il ■ en sort même à peine quand les in.tertnaxillai.res se portent
Ml plus vers le bas. ;
i Les dents sont en velours ras sur une bande étroite à chaque
mâchoire, au-vomer et au palatin. La base de,la langue a aussi des
âpretés fort sensibles. Les deux ouvertures de la narine, petites et
rapprochées, sont entre, le .nasal et ,1e sous-orbitaire, soqs l’angle
latéral de la base de là po.inte du museau. Le dessous de cette base
■ estîévaséét creusé d’une fosse triangulaire, de laquelle sort un filet,
! Aeæniiné pari un pinceau.charnu, seul vestige de ces; rayons qui, garnissent
la tète des' baudroies,- .et des çhironectes. Les bords extérieurs
de la partie antérieure et élargie du= c.orps sont mobiles et
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