
 
		ensuite une  espèce  de ligne latérale,,  en marchant parallèlemen t  à la  
 courbe  du  dos  jusque  vers. 1^  milieu  de  la  seconde  dorsale,  pu  
 elle  s’infléchit  yçra Jjç. bas,  pour^seiperdre  peu  après^entre  lafin  
 de cette dorsale et  celle  de  l'anale. Une*suite  de  tubercules  semblables  
 sur la  joue marque  à peu  pre|la  courbe  <3u preôpeVciilé. Des  
 lambeaux  cutanés’,  très -p e ïits ,m on tren t  eùqûélqùes  endroits,  
 surtout  vers la  gorgé; 
 Lé préiÉër ï lÿ ln  libreV t©fe-à-feit sur le bout du museau et bien  
 séparé  du  second,’ a ■ lei tiers.-à  peu près;  de  la-hauteur  du  corps,  
 •  -et se  termine par une bouppenavale  dans  la'plupart des individus,  
 mais qui,  dans les  mieux  conservé?,  est  comprimée, triang^jÿre,  
 alongée,  et  qiliée.  Le  second  rayon  ne  surpasse  pas  le  premier  en  
 hauteur;’mrns  ïa peau-mpîle  qui l’enveloppé le  rend plus  épais.Il  
 est.  lui-même  peu  consistant^Lê  troisième  ray où,  a'peu  près  'd<e  
 même hauteur,  est  retenu  par  sa  membrane  contre  la  nuque,  de  
 manière  à ne pouvoir' beaucoup é’ëlévèF;  ‘  ' 
 :  hXe  fond  de  la^fcoulenr  de  ce  poisson /est  d’un  jaune • bruù.  
 Des  tachés OU  des  lignés noirfes  s’y, distribuent d’une manière  qui  
 Uè manque  pas  de  régularité;  celles  du  crâne,  de  la  nuque  et du  
 dos,  sont  transversales,  et  s’étendent  verticalement  surJa  dorsale,  
 où elles  se divisent quelquefois en  taches.  Celles  de la» joue partent  
 {  obliquement  et  comme  en  rayonnant  vers  l’arrière  et  vers.le  bas;  
 ■ :  celles des flancs se-rendent  obliquement  en  a^ant,- surtout en  convergeant  
 .vers la  base  de  la pectorale. . L’anale  et  la  caudale., ont  des  
 taches  plutôt que* des  bandes. La  pectorale  et  l’anale‘ qui d§ petites  
 tâches;^ y en a  jusque  sur la  langue;  mais  le dessous de  la  gorgé  
 et  le  ventre  sont  d’un  jaune-d’ocre  uniforme.  La  lige  du  premier  
 rayon libre est annelée de  jaune  et  de* brun. 
 .  Céfte description sufBt pour donner ; une  idée-, généralé-de  la (distribution  
 de ces rak%et  de  ces tachés noires; mais il y a  des variétés  
 d’un ipdividu à l’aùfre,  pour leur nmnbre, pour lejm;]a^u:r;;poùr  
 leur  interrUptiott,'et  le  fond  jaune,  selon  M.  Düssumier,  devient  
 souvent  plus  ou  moins  blanchâtre,  etc.  Ces' variétés  i$j|É sont  pas  
 .  assez  grandes  toutefois  pour que Ton n’y   reconnaisse  pas la même  
 espèce. 
 4  -M. Leséhenault,  qui nous  en  a  envoyé  plusieurs  individus, 
  nous  dit  que  ce  chirdnecte  est nommé à  Pondichéry  
 para^mine >:  ce, qui  signifie’’  poisson  rocher.  Il  parvient: à  
 une  longueur  de  neuf  pouces;  son  aspectîest: hideux,  et  
 son; odeur nauséabonde ;  il est  rare sur cette  côte,  et  il ne  
 paraît pas qu’on  l’y  mange. 
 Bélanger  nous-  la  envoyé  sous  le  nomade  toumbi.  
 Gsé- piOMS-on,  qui||Ütient i parmi  les / rochers;  à  une  assez  
 gïande 'profondeiïr^ se  nourrit :d.e, petits  crustacés.  ; 
 •  M*.  Dussumier  l’a  rapporté  dés  la  rade  de-Bombay',  et  
 aussi - trouvé  parmi  les  collections  de  feu  
 M.  Roux  de; Marseille. 
 C’est  le  même  poissom;  que  Ruslel  représente  (figyrq)  
 et jqu’il; prend  pour  le  lophius  histrio,  ët  on  effet  il  nîest  
 pas..uuadiis MhistPio  que  ne  la  sont: tous  les  autres.  On  le  
 nomme, à  ¥izagapàtam  kappa-mura-mojeti  ! 
 Ueèt; aussi  celui  que décrit et représente  Koelreuter1,  et  
 même  sa-  figure;  est  très-bonne.  On  ne  comprend’ pas  
 cjomîûent îScbneider9  a pu  être  tenté  de  la  rapprocher, du  
 lophiià  steilatus. 
 .LGommersou  a  laissé  sous le ’nom  générique  à'antenna-  
 rius,  et  avec  fépithètede pinniceps,  une  description  fort  
 détaillée^.qui  convient  entièrement  à nos  individus,  si.ee  
 nestî qué  le  premier  rayon  -portait  trois!  lambeaux  à  son  
 sommet.  La figure  qui  correspond  à  cette  description lest  
 aussi,;  sauf cette  cireioristancu, très-semblable  à  celle  que  
 nous"avons  publiée, si  ce nest  qu’il  y ami oins  de lignes  et  
 quelles  y* sont  plus  interrompues,  en  sorte  quë  nous  ne 
 i.  ÏÏoQi corrimeritani'&z  Péiershotirg,t. X,  p.  SSy/pl.  8 ,  fig.i.  —  2.  Bloch, 
 Syst., p* 34* 
 12. 39