M. Dussumier, qui a rappôrfcé d^; Bombay les poissons
dè cette espèce, di'6 qu’à fétat frais leur do^ est gris; leurs
côtés blancs, avec des raies-verticales nôtres $ lè; dessous
blanc j les pectorales et le4 centrales rosées., ainsi que la
partie inférieure 4$ la. caudale.» dont pointifié
de. npir.
Ils sont très-communs ; hàBombay ; ils *§e;; tiennent ru
bord de la mer sur la vase , où on les voit sans cessée sauter:
ils vivent jg|ès-lohg-temps hors de Peau. Les Maures : du
paÿsi les nomment nitua, nom commun à tôütTle genre.
On qn apporte aus?si de Aâlé^jfet de-séchés de $ur&tè,jen
grande quantité, ét'ils sont ainsi consommés par les habi-
tans, qui les mangent ayec du .riz bouilli., H.
M. Dussumier a trompé la même esp.èoe très-abondante
sur la vase des rives., du Gange ,éoù elle „court et:sauUer#j.la
poursuite des petits crustacéshS-ion veut prendre»ces
Sons, ils s’enfoncent avec beaucoup-de*. Vitesse dans* la^snÿ
et quand elle sst trop dure-, ils1 cherchent à la hâte quelque
trou de crabe pour s’y réfugier : quand ils sjont dans l’eau,
.ils montrent souvent leur tête à la sùrfa&f...„•
L e BoLæfoPHTHAÊMË'VERT.'.
( Boleophthalmus viridis, mob.; Gùbiûs viridisi Hamilt. Buchan. 1 )
Il suffit d’un xoüp d’oeil sur la figure que M. Buchanan
a intitulée ainsi,.pour juger,quelle offre abs^ument tous
les caractères defrorme de nos boléophthalmes; ses nombres
dé rayons®, son alon^emenf j sa nudité*^ sa première dorsale
1. Poiss. dn Gange, p. 41 2 3 i VI-æS
2. Il nfe'Ira-cèfttpfè'^jûë'^tro^rayOTÎ'
errear.
haute j et jusqu’aux tentaculeé d e sa mâchoire*inférieure,
en font uneJlsj^èdeKtrèsi^oisiî® de la présidente ; mais
Fauteur lui attribue une |pinte d’un vert’ foncéjsur le dos,
surdes do rsales e P fun la cau d a leeh *sème toutes ces par-
ties de îpioiuts ooirs^ sans ligutsovesticaies. - La première
dorsale btf la caudale sont- liséféeside noir ; le dessous est
Deiiqbsewalionsïplus isuiyies froés^pprendront toutefois
si cetçie idifféRènce dent^à- Féspèceou airelle .n’est que
a piisi oè poisson
aux boüches-du Gange, i *
Nous trouvonslencore dans*des recueils de peintures,
faits aux Indes!ou à la Chine, deSjfigures qui annoncent
des espèces de périoph^haimes ou d.e boléophthalmes différentes
dé^toùteg^celles qui précèdent# mais dont il est
difficile d’assignerjla plaoe aveo précision,„parce que ni les
dents mi les-nombres dés-^ayans n’y sont suffisamment
indiquas.
Ainsi, dans dés-peintures faites .à Malacca pour le major
Farkhar, ilfenVes^unequi paraît représenter un boléoph-
thalme brun,., semé de petites tachés „orangéès ; il est intitulé
bloodolaoh%'.on pourrait l’appeler boleophthalmus
laolais.
Dans le é cu e il des peintures chinoises du Muséum en
est un autre, qui a la première . dorsale courte,, et . haute
mais un peu moins que celle du boleophthalmus histo-
phoriêsf,ila Snqonde^st aussi,fort longue, mais au total sa
forme estimojns grêle que dans celui que nous venons de
nommer j il est gris-brun, tout finemênt pointillé de même
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