L’anale répond à pëu près aux trois quarts postérieurs dé eette
seconde dorsale;- ellé^st de même longue et basse, ét a.seize rayons.
La portion de queue en arrière de ces deux nageoires est très-courte,
et na en hauteur que le douzième dé là longueur du cOrps, I§lle
se termine par que caudale ovale, qui en -fait le septième, et qui
compte douze ou treize rayons, dont les mitoyens sont les plus
longs.
On dent donc-exprimer ces nombres comme.it s’ditî
B. 6 ; D. 3 — 20 ou 21 ; k. 16 ; C. 13 ;P.*23; V. 1/2. 1
Toute la peau.de ce poisson est nue, lisse, molle et;spqngieuse.
La ligne latérale ordinaire se marque par-une suite ,de parçSj^.qui
marehe parallèlement au dos, à peu près .«au tiærs.supéjrâeufijle la
hauteur, .en commençant au-dessus de l’opercule ; Une autre série
de paresptoute .&eUablahle, eommeneei sous l’ouïe, passe* sçus la
pectorale, etipsarnhéainsi au.tiers inférieur, parallèlettient_à la lignil
du ventre. Ces deux lignes ne se terminent qu’à la caudale.
La tête deree batrachoïde est garnie de béauppup de lambeaux
cutanés, déchiquetés., ciliés, ou-divisés en filameas. Ç)a en compte
six ou sept sous chaque branche de la mâchoirç inférieure.; trois
ou quatre le long de chaque maxillaire; six eu sept font,le tour de
la joue et répondent au préopercule; quelques petits flottent sur
la joue même près du maxillaire ; un assez fort se yoit l’orbitè
et un petit sur Ja narine, etc,: ah has.de k j ohfy derjp^pe.
missure des màchoires, s’ouvre un trou qui pénétré assez ayant.
Sa couleur est en dessus un brun clair, varié par des „marbrures
de diverses nuances de. brjin foncé,, nuageuses, très^-jLrrégulâères,
formant en partie des espèces de bandes incomplètes sur le corps.
La. gorge, la poitrine .et le y entre, sont blancs. La dorsale est blanchâtre,
marquée de six ou sept bandes verticales .brunes. L’anale en
a quatre ou, cinq semblables. Il y en. a quatre ou cinq sur le premier
rayon de la ventrale. La caudale en a aussi cinq ou six. Des
lignes transversales, serrées, occupent toute la pectorale.
M. Dussumier nous fait connaître qüe les marbrures du poisson
frais sont verdâtres sur un fond brun.
Sà grafndeur est de huit a dix pouees, et va quelquefois jusqu’à
®t treize. ,
L ’examen anatomique de la cavité abdominale nous a fait remarquer
qu’elle est divisée en plusieurs fosses; les deux plus notables
sont si tuées, de chaque côté des vertèbres, dont le corps fait une
saillie assez grande pour les séparer, et elle» sont limitées.en avant
par une bride transversale, formée par un repli élevé du péritoine :
dans <?eà déiiSÉ fôé^'èreuséès' à la partie supérieure et-antérieure
dè la câtité du ventre, sont "situées les deux divisions de la vessie
aérienne. :;>
? A rouvert^é.Be«l’abdràmen on voit.le foie;iforhiant une. masse
jaune, assez'^grosse;, don;, k parue droite se prolonge en une longue
languette divisée, et qui .passe sur la portion droite de la vessie
aérienne. La* pointe dé*ce lobe, droit dépasse même la vessie. .L’es-
tdihacest petit, arrondi. L’intestin fait plusieurs ondulationscourtes;
Ia râte est ■ sutrehèiitrè la vessie aérienne et ïè canai intestinal : elle
ést obiongue et noirâtre.
La yessie-natatoire est fort curieuse dans ce genre. Elle-est divisée
en deux vessies jsècqndâires, égales entre elles, ovoïdes , plus longues
que larges, et réunjgfépar un canal transversal et très-étroit
par leur partie postérieure. Les parois de chaque vessie sont argen-
téés ët fibrëhsês' sur les fàèës ^perieüreS et inférieures, et musculeuses
sur les faces latérales. La direction des fibres de ces muscles
ëst perpendiculaire au grand diamètre 'de la vessie. Je ne vois pas
qu’elles donnent en avant des.filets qui se dirigent vers le crâne.
Entre les deux divisions, des muscles de là vessie sont logés les
deux grands muscles suspenseürs et réfracteurs du pharynx et de
l ’oesqphage. . ;
? Cet appareil musculaire de là vessie doit contribuer, comme dans
les autres poissons grondeurs, au bruit que les batrachoïdes font
entéridrë. La femelle, que jè dissèque, est iongüê dé cinq pouces ;
ses oeufs ont le diamètre dfe grains de chenevis. Èntre ces gros oeu6
on en vôit dé plus petits; mais rien ne montre que les poissons
seient-Vïriparesy-et je netrouve non plus ce fait avancé par «aucun
observateur.