L e GiOBIE KOKOU.
( Gobius hokius, I ' nob,1 )
Nous plaçons en première ligne dans ce nombre, une
espèce fort répàtidue aux Indes, que nous appelons et que
nous regardons comme le koku de Russël.
Sa hauteur aux pectorales est près de sept fois dan® sa longueur,
et i l n?â qu’un cinquième de moins en épaisseur.
Sa tête, alongée et déprimée, du quart de sa longueur totale,
pourrait au premiê^aspect le faire confondre avec certains platÿcé-
phales; mais elle n’a les côtés ni tranchans ni épineux. Sa largeur
Vers la nüqué -est d’un quart supérieur à sà hauteur. Le profil est
presqué rêctïEghëj'ëtlils cotés dé la'fête sè rapprochent aussi apeu
près en ligne droite pour former en avant un xnuseaü' obtUs. L’oeil
a le sixième, et dans les grands individùs le septième de la longueur
de la tête, en y comprenant la proéminence de la mâchoire inférieure
, et est place ar* peu près aU milieu de cette longueur, dirigé
un peu vers le haut et distant de l’autre d’environ un ^iatnètifè. La
mâchoire: inférieur^; dépasse la supérieure, et c’est elle qui fait le
bout du museau, f
La bouche descend^ obliquement çn arrière presque jusque sous
Iç bord antérieur de l’oeil. En dehors dés,dents en veîoufs^il y en
a une'rangée de portes et pointues, mais “peu serrâtes. La" langue est
ïërgè , plate, tronquée et échancrée en avant, fisse et fort fibre.
Le quatrième rayon des branchies est aplati et plus large que les
autres.; le cinquième, au contraire,, est presqûe comme un fil. La
joue a dés lignes longitùdinales assez marquées; La hauteur de ses
dorsales est des trois quarts de celle du corps, et là longueur de ses
pectorales et dé sa caudale d’un peu moins du cinquième -de la
longueur totale. Sa caudale est-lirondie. Il n’y a point d’effilé à ses
pectorales. Sa ventrale, presque aussi longue que les nageoires de la
î. Koku, Russél, h.° LI.
poitrine, est arrondie et.a en avant une membrane transverse mince,
de plus du sixième de sa longueur.
B. 5 j D. 6 — 1/9; A. 1/?; lejlernier est double à ses deux nageoires; C. 13
et quelques; petits; "B. 2fl ; V. ij&. -, ,
Les écailles1 sont grandes;. on n’en compte que trente et quelques
de fioluë à la-caudale. A la nuque, au ventre et à la caudale elles sont
plus pfetltes. Elles sont pentagones, et la pointe de l’éventail, qui a
vingt-six ou vingt-sept sillons, se porte jusqu àTaftgle de Éi partie
visible, et se montre ainsi en dehors sur le milieu de chaque écaille.
Les’bords visib] estent deè-cils“ serrés et très-réguliers, et les deux
^côtés-dés stries longitudinales beaucoup plus fines que celles de
rèvehtail. On ne peut distinguer dedignelàoerale.
Dans la liqueur ce poisson paraît d’un fauve plus ou moins brun.
La fête a de petits points bruns. Cinq-grandes taches nuageuses brunes
;oCjÊupent Je dos : la première avant la première dorsale, la seconde
des deux côtés de cette nageoire, la troisième des deux côtés de la
deuxième qor^ale, les dernières sur lè dos de la queue. Cinq Autres
taches semblables sont placées le long de chaque flanc, de manière
à.répondre. aux intervalles de la série impaire du dos : la première
derrière ïa pectorale, la cinquième â la hase même de la caudale.
Dans beaucoup d'individus les intervaUes des taches sont encorei
semés de points noirâtres irréguliers et nuageux.
Sur les rayons ,de la; seconde dorsale et de la caudale, sont des
. points, bruns,; qui forment des séries transversales. La première
dorsale'atoujo-urs une petite tache noire vers le bas de son premier
rayon, mais le preste de sdn étendue est Mâbc ou '^îsatrë. La pectorale
a une tache brune â sa base ; les autres sont -d’un faüvé clair.
Dans le frais le fond de la coülénr est verdâtre plutôt que-fauve.
"Selon Russel, là tête et le1 dos ’sont d’un vert foncé, le ventre
blanchâtre; là vèntrale a une. légère teime jauhâtre et l’anale une
rougeâtre.
Nos plus grands individus n’ont quie six pouces, et Russel
dit que. respè.cew^eji^p4|se^pas huit, Çapglais ).
Il nous en a été envoyé de ilde-de-rrance par M. Des