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pas_ bien prouvé que les espèces, qui le’portent dans Bélôn,
p. ^3 5 , et dans-Ges.ner,^. SqÿS soien^dentiquesâvfeé Cèile*
de Willugbby et de Linné.iGela^n est surtout pas. probable
du pagatiellus de Ropdelet, qui, dit-il pv 19 ^ est; le plus
grands des gobies. Il entendait infailliblement parler de
l’espèce suivante.
Àrtfedi ajoute, en hésitant,à la synonymie du G. paganellus
la.fig.-ri, pl. 15, de Jonstoh j mais cette figure, copiée
de Salviani, pl. 2%|}.^j6g. 2 , n est qu’une image altérée 0 où
la deuxième dorsale est divisée, et que l’on ne peut^ap-
porter à aucune -espèce;- ^
Le G obie ^céphalote.
(Grobiüs capito, Aob.) ;^:
Le plus grand des gobies européens .que nous connaissions
, et qui a dix pouces de longueur et qfielq^fëis davantage,
paraît avoir.été négligé, ou ^confondu jusqu a présent
avep? \c gobius rdger. Il a en effet de' grands rapports de
couleurs avec lui, mais il Çnt-diffère
portiôn: des yeux. : i
Dans lergbbie noir ordinaire de nos^otes de l’Océan,
l’oeil occupe le quart de la longueur de la tetei.il n’yi a
entre cet organe et le bout du museaü qüe la longueur
d’un diamètre, et èntre lés yeux pas beaucoup plus que
la moidé.; r
Dans ce grand gobie de laMéditerrané^f oeil a à peine le sixième
de la longueur délaAête. Sa distance au.bout du museau est double
de sa longueur, et celle d’un oeil à l’autrè esrd’iin quart plus grande
que le diamètre. Sa tête est aussi plus renflée, surtout' de la pàrüe
li Copié Aldrov,, pl. 97, fig. 1.
CHAP. IX. GOBIES. 4 7
des joues. La membrane antérieure de sa ventrale, qui est fort
épaissé,' a de chaque côté un lobe arrondi,' ce- qui la rend comme
trilobée. Du reste ses caractères^sont à peu près semblables, et il
a lesmiêmes rayons effilés aux nageoires.
Ses nombres sont comme aux précédens.
D. 6— 1/13 ou 14 j A. 1/12, etc. : f
Les lignes de la joue sont assez peu marquées; mais on lui en
voit quatre petites" longitudinales „sur un arc de la nuque entre les
p^opercqles|gÉ| qfiatre autres, moins sensibles, entre les bases,des
. pectorales. .
La couleur de son corps est olivâtre, variée de marbrures noirâtres,
seméës par-ci par-là;xde points noirs. Sâ .,tête est presque
rputejbrune. La gorge ,1e-vfentre et la yentrale tii’ent au blanchâtre.
Les», autres ^nageoires sont olivâtres,, avec de petites taches noires*
stÉ les ^ayQus. ^®àç première dfesale ces taches, se, confondent
presquéen une\fspèfcë de nébulosité.
L’anatomie noifs y a fait observer les particularités sui-
vanlë's :>î-!
Le fcpe est ici presque en entier dans le côté droit. JInjrè;s-petit
appendice passe; à gauche d ^ l’oesophage. Les nombreux canaux
biliaires sé: réunissent Mnsie centré de éette «iasse irrégülièéèmènt
trian^l^hgÆour fèrm,er un IqngqpifL cystique, terpipîéjpjij; une
' ■ ^icüle3|du fiel, globuleuse:, de la grosseur d’un pois fie moyen
ïf..y™uiue. Le yànâl jçbolécfbque ést fort Iofig 'èfajyâT d|boucbèr en
arlïëré1 près élu sëeond repli d’é-Finiéstin. Deé^phagé’eét très-large,
plus'que lefonfi de l’estomac ; qui? se plie Vers l’arrière de l’abdomen,
au milieu du tube cylindriquVqui le constitue; Une;fôrte valvule
marque le pylore. Peti après, îe duodénum se plie1/ et riMèstin; se
:poroe*à‘ Fànus! en ayant vers le milieu de cette ansfe une1 vâlvtile
qui indique la naissance' du grÔ'suht'éstiri, lequel est èdurt et cfun
diamèfrë peu ‘supérièur à eëltfi dé Fintestin grêle. La rate: est petite.
Les ôvaïrës sont deux longs sacs étrëks*, contenant les oeufs fins
* feô«iiïïëï dè la grain® d#ptvot fpNpp par hnë-o^étturê tubu