base de la pectorale; ihestsüivideseptrayons simples, très-fins, très-
flexibles, sans aucune division ni articulations, et si* peu élevé.s,
* qu’ils n’ont pas le quart de la hauteur du corps sous eux. La seconde
dorsale et l’anale se correspondent parfaitement. Les rayons vont
en croissant pisqu’au' sixième, qui surpasse un peif en ionguepr la
hauteur du corps sous lui. Les rayons mouè, comme tous les ot
du poisson, sont gros, mais sans division en branches ni articulations.
La caudale seüle a les rayons-fourchus à deux- divisions et
articulés? Les points de sutures font de-petitgs nodosités sur les
• ’ rayons. 'Cette nageoire est peu fourchue.
i B. 6 ; D. 8 — 28;' À. 34 ; G. 21 ; P. 13 0 . 0.
Je n’àpdr^tiis auctihé trace d’éCaillés sut le ‘ corps du poisson. La
lign’ë lâtéràlë est tracëé très-près du dos, et de coUlèur uâf‘peu
* brune.
: Sa douleur paraît avoir été jâunâtÿè%a verdâtre, à reflets argentés
et avec dés points noirâtres, parsemésytrès-fîns et plus svisiMès à
là loupé qu’à l’oeil b e Les nageoires àaÀt transparentes,^àvéélles
faydAs* bihhS j'cIflâHÉè des cheveux châtains. Là Caudale seule' est
jàunâtrejurverdâ tre plus brillant sur la base.
Les individus soÿt si gras qu’ils semblent se résoudre én gràisse
“ • ou eh adipociré dans l’esprit de vin. Ils n’étaiént pas aàé'ez‘bien
conéèrvés pour qnë-jé’pïnsse en faire une ariatOmié bien détaillée.
: J’ai pu voir cependant que l’esiomac est petit, terminé en pointe,
ét ‘que sa branche montante est très-prononcée; que lè canal intes-
h qinifl: ne fèit que dètbrïéjfiiëÿ qulil! ëèt'étl’ôitj je ne vois point d’ap-
■ ipëhdice coecal ; il n;ÿ a pas de vessie natatoire.
■ Malgré l’extrême mollesse des os, on voit bien que le squelette est
fibreux. Le crâhèpplàtya unè très-petite crête mitoÿennéj cdnime
celle des gobies ou des callionymes. Je Corüpte huit-vertèbres abdominales
et trente-cinq caudales à la colonne vertébrale. La dernière
vertèbre est en éventail assez solide.
Telle.estla description que j’ai faite d’après natiirje . de
cette espèce.rarg et çnxieuse.
Pajlas nous apprend 5jue les habitans des bords du lac
Baikal assurent ne connaître ce poisson que depuis 1770.
On ne le prend jamais vivant, mais seulement lorsque les
tempêtes d’ëtë, venant du Nord, le. rejettent sur le rivage;
on en voit quelquefois en grande quantité morts à la surface
ou ajnassés en tas sur les bords.
Il est trop huileux pour être mangé : les corbeaux même
n’en veulent pas; mais on les fait bouillir pour en extraire
l’huile, que l’on vend aux Chinois. Les Russes le nomment
galomjaenka. Cest avec le phoque, que Pallas croyait être
le Ph. vitulina, èt le Salmo oxjrhynchus, le seul habitant
des eaux de ce grand lac, situé sur les frontières de la
Chine.