LIVRE XV. PEGTQRALES 520 PÉDICULÉES.
M Cuvier a désigné par l’épithète de bossu (*chironectes
parce que sont trafeiëme rayon fibre n*a point de» membrane derrière
luij mais qu’il est .court, gros'^rrondi, et représente afiso-
luMent un. tubercule ou une petite$os^‘f(^5'dfêtiâéÉ»e
llnj’e, et 'en forme de petite cornç émpuæee. Le premier n’est qüun
fil ,tr|s - mincfe, et double- en longueur du deuxième. ‘Ce chîio-
qegte 'est globuleux, et se^ ®ctqfâ,^^x ^ vêntratles MMaissent
point paraître leurs, pédicules hors 'de la' peau. Ori h en vbîifVpre la
partie rayonnée/
La peau est" légèrement âpre. On y'.voTt’ lesftéries ordinaires de
tuüefçnïés / maî$ aucuns lambeaux ni appendice^1*
Sa couleur parait ^voir été îpi gris faussâtre, Inarbré de noirâtre,
df manière que dans ee fond noirâtre le rbussâtreparaît par grandes
‘ ' tablés arrondies. Les pectoralèsj, lés veûtsalea,Tânàlé^f la caudale,
sont fisérées de noirâtre! Les deux dernières ont en outre sur leur
milieu une large bande: ^ pêtté./gquïpu^j •
Les individus que nous pcxssédonsin’opt qqe deiax.poq.CES.
MM.; Qtt©y e t GaimàrÜen ont; rapporté un -pe tit individu
pris dansdé fiâvre Larteret, à la Nouv^le-Irlande.
> L ’espece- nous paraît.nôav^ln,rap moins qu% ;ée ne soit
celle que %ommérson avait désignée pat celte phrase :
ANTwWèf'^rV's *MaiRRzm, rtigro et gwiseo vàniègatus ;
mais dont la dêscriptfion est jestée en blanc. J^stiSuy cftte
phrasé que Mv de Jqacépède (t. J, p. 3à5-J a* rétabli son
lopide doubie-bjosse.
J^e Chironecte rÎ epoe.
(J^hv^kectes coccinew, Less.'. Gara. )
Le dernier chirôïieGÎ!! que no$8 ayons à décrire dans
cette tribprà|geau rude,*(et l’un de.ceux dont lapreté^est
CHAP. II. CHIRONECTE S. 321
la pins forte, a été rapporté par MM. Lesson et Gamot
de rMe^de-Frâéë^^donCles fàragéîi’sont si féconds en
espèces de cegektir *-'
Il est. un peu plus oblong que les-Sutre»; toutefois la flaccidité
. de là peau de son ventrémdique qu’il peut aussi se gonfler. Toute
sa surface est très-âpre. Sa tête ét son museau sont si courts que la
fentq xle sa gueule descend un peu d’arrière en avant (elle*est plus
que verdcaIë)T,Son premier rayon libre, placé entre les yeux, est un
f 5 b f court, roide, termine”'par un très-petit lambeau- il n’a que le
5 septièïrfe’éq Je huitième de la hauteur du edips: Lé éècond, un peli
' plus”' In pas plus hajûy mais plus1'gros, obtuse âpre
et recourbé comme une petite oürné de 'bouc. Le troisième est
' tout-â-fait couché sur la nuque et reten.u par la peau, qui ne laisse
' ^'jjfifâÉrê'' qüè5 son fexfi'éïbiïé 'chitome Une légère proéminence. A sa
Suitè?^nt Utie ééCqndé. dorsale/Tbngité ‘et basse,' dé douze râytfns.
: ‘ L’atlâïe^t aussi plus haisë' et plus longue que dans la plupart des
aütrés espèces; mais elfe a, comme à l’ordinaire, sept rayons. Les
tubercules du sourcil étrde la ligne latérale sont pour la plupart
plutôt, enfoncés que saillans; Les aütres détails dé* sa structure n’ont
rien de particulier:
SaL pduIeur paraît d’un rouge de corail, varié de taches nuageuses
et de ppinfô mal terminés, noirâtres, èf d’autres taches nuageuses d’un
gris jaunâtre. Il y a surtout de chaque epté, au-dessus de la pecto-
ràlu/ uné grande partie noirâtre, et je crois voir sur le milieu de
j chaque flanuun point rond et blanc, analogue à cèlui que nous
avons observe dans le chironecte de Commérson.
La longiiéÔr de ce poisson est dé quatre pouces et demi.
Les naturalistes qui l’ont .découvert en ont donné une
figure dans la Relation de la Co.quille. (Poiss., n.° 16, fig.t.)
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