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par Ie prmce Maurice, qui est intitulée/ièer Mentzelii, une
figure assez'mauvaise d’un gobie qui a plus de sept fois la
longueur de sa tête, et onze fins^àdiàuteuùauxpectorales,
et qui est semé de taches transversales noires sur un fond
vert, avec dea pectorales et une anale jaunes , une caudale
oblongue et comme tronquée. . , , x :
Cette figure paraît avoir servi de fondement à l’espèce
que Bloch a établie dan&SQn p. 69 (|c ee qu’il-dit
lui-même d’après les manuscrits du prince^^et qu il nomme
gobius brasiliensis,)Il lui d o n n é e s timb re s déterminés
de rayons ,et qui seraient bien,extraordinaires dans ce genre.
D. 18 - i 21 j A. ‘l-9y èfcV "
Mais il est probable qu’il aura compté les -myonSnSur
une figure dont d’autres auteurs n’aqraient jamais songé à
faire attention à te détail. Ce que-d’ailleurs il n’a pas Remarqué,
c’est que cette figure a été copine en petit^ètpeu
exactement ,* sous le “nom tcje taïasica ^ans Margrave
( p . , i 4 4 ) et dans Pison (p. 68). Le premier l’accompagne
d’une description faite, à cé que je erois, d’après la figure,
et lui attribue huit ou neuf pouces de longueur; le second
en fait un petit pofesbn et n’en dit que des généralités qui
peuvent convenir à tous les gobies, soit le G. lanceôlatus,
soit le G. bacalaus, eto. **„'
M. Lichtenstein, dans son. Commentaire surjfotgrave%
pense avoir retrouvé le taïasica #an^un gobie du Brésil,
long de six ou sept pouces, à queue ronde, d’un gris sale
semé de petits traits bruns, dont là têtè a le cinquième de
la longueur totale, e t dont les nombres sopt ;
J, Acad, de Berlin, 1820 —- 1821, p. £7.
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ét il homme t é jitMsidfilgd&ïwtf taïasica. *
TT nous ,Semblé que la proportion de la tête -est trop
grande pour ste rapporterai. la figure, dont il s’agit, et d’ailleurs,
d’après la dlnmri^tion. qu éprouvent d’ordinaire les
poissons représentés dans les recueils du prince Maurice,
cette figuré; fougue de.jieuf poncés, nous paraît devoir
être celle d’un individu plus grand.
Or, nous avons reçu de M. Plée nn gobie qui nous paraît
répondre aux propt»rtioü| de 'cèMe • figure : onze fois sa
haùteCtr dans sa’longueur; et-sept €ois ’©elle de' sa tête, et qui
a dix-sept pOueeS de long. Ses nombrés’ sont ;
a- 1/15 ;
le dernier double dans l’une ét-dans l’àutre.
Sa tête ressemblé à celle du gobie lancette; ses écailles
vont de même eï?1 grandissant vers l’arrière ; sa première
dorsale n*a que des rayons grêles, qui ne s’élèvent pas plus
que ceux d.e la ‘secoqde. La caudale lest cassée .dans notre
individu, comme elle paraît l’avoir été dans celui de la
figure, en sorte que nous ne pouvons assigner sa forme avec
précision; et eet individu est en général trop mal conservé
pour que nous puissions donner son rapprochement avec
celui du prince pour- plus qu’une conjecture; mais^comme
cet individu est bien certainement d’une espèce différente
de toutes celles que nous décrivons dans ee chapitre, il était
de notre devoir d’appeler sur lui l’attention des voyageurs
qui trouveront l’occasion d’en compléter la description et
l’histoire.
Nous avons encore à parler de trois espèces, qui ont toutes