268
par deux pièces cartikPgln'eüses irrégulières; entre la lame externe et
métallique' etla lame noire de la ruischienne, est le corps glanduleux
et rouge, propre à cet ordre deïpoissons. La rüischieniie prçtduit-un
petit ligamfcnt pour l’attache du cristallin.
.. L’organe de l’o^qrat est celpi par lequel la bauétrpie
semble différer le plus des autres ppi^sQnSi Spit psseqx}
• soit cartilagineux.
Elle a bien deux orifices à sa narine; mais on ne lés trouvé que
quand on observe ce tube sur des individus bien entiers, ils sont
percés à l’extrémltë. du tube. Get prgane.s’éleye sur un pédicule mem-
brànèûx j et quand on ouvre au sommet la membrane de ce pédicule,
elle semble s’épanouir commè le calice d’une fleur. Le fond dé cé
calice est divisé en lamelles saillantes, et le nerf olfactif, après avoir
traversé.l’axe du pédicule, s.è divise et se rend dans toutes les lames.1
Le poisson dresse ces pédicules et les dirige vers les obje ts
dont il. vêut percevoir l’odeur, presque, cpmme le limaçon
dirige ses-eornes.
Nous avons vu que dans le commun des poisâons la
narine a bien généralement sarmembràhe pîtmitaire divisée
en lamellçs , mais elle est fixée dans le Fond d’une cavité
cernée par les os', et. immobile.
Nous avojgs signalé la grande différence qui- existe dans
le système* respiratoire du poisson, dont les trois laipes
branchiferes’ reçoivent des* branches de la huitième paire,
comme"i l’ordinaire. Quant au système, digestif et aux
différentes annexes du canal intestinal, nous y observons
les particularités suivantes. |
Lé foie est peu considérable, et composé d’un seul lobe: situé en
travers sous l’oesophage-, plus a gauche qu’à droite. La vésicule du”
b Scarpa, De auditu et olfactu, p. G8, $. i l ; pl. 4; %• i.
fiel est grande et suspendue à un -long canal cholédoque, dont le
diamètre esrassez gros, et qui la.ùent assez loin en arrière du foie.
Ce* canal monte sous< Ije foie., puis il se cqurbe pour descendre vers
le pylore-, afin'de s’ouvrir sur la partie supérieure dç l’intestin , dans,
l’espace moyen qui correspond aux deux cæcums. ,
~‘J Loesophafe'est très-large, mais fort^eburt; il se dilaté "eh un
vast5c:estomaci 'tr'èsLm'useuleux, et-qui n’a en dedans aucunes'rides.
-■ Le^pyloré s’ouvré ’à sa’pattiê latérale et antérieure près du cardia.
L’intestin,'qüi le suit,- est assez gros et peu.long; ses parois sont
■ charnues et. épaisses,;^!fait plutôt d^s, ondulations dans là partie
droite de là; cavité abdominale que de v é n t à b l f | . ^ !on or^
,gin,e il a deux çpecums- e.o.urts et obtus, attachés -vers sa face inferieure.
La rate est peu considérable ; sa formé est ov^le et aplatie.
Les sacs quiVcontiennent les ’ovaires,^sont énormes; ce sont dèüx
longs: et vastlts tubes ondulés, attachés dans la cavité abdominale
le long de l’épine. Dans un assez grand -individu des sacs soufflés
sont devenus presque aussi gros, que-le eOÏon *d un qheval. Ces
,germes d’oeufs, en assez» grand nombre^; inaif tres-petits,.nadhèrent
que sur 1^ tiejs supérieuiçde4éur pourtour; Iq^st^du s|icyst lisse,
mince et tra^spare^Il .estAg^hablq que dans le temps.,du fraj ces
oeufs grossissant et qu’ils remplissent alors le grand vidé. Il n’y a
pas de vessie natatoijre.
Les reins sôM groà, peu alongés, de formé ovale, plaçe's chacun
dans un petit enfoncement qui leur est propre. Ils ne se réunissent
pas en arrière, 'aibsèque-cela a lieu dans-un si grand^nombre d àcan-
thoptérygienklLeurs uretères sont fort long§;et, fort gros; ils abou-
' lissentfdans une vessie u r i n. ah^. si m pl e^ ,en ^ oval e ^ al o n gé^ d4un e assez
- grandnl^P^Ôôé, ..ses tuniques sont épaisses, membraneuses et trans-
lucides. i
Le péritoine esf hÇnc ^maiSirtou's ïe vm^ons d’un noir^profond
dans les incfîvidus çfui appartiennent a la variété dont la dorsale
' antérieure est Bââ'se. Les ’deux appendices céécoles qui accompagnent
le pylore me paraissent aussi un peu plus -longues dans la baudroie à
nageoires hautes ;.<l’ailleurs les viscères se.ressemblent pour le reste.