Les espèces précédentes- n’ent point <ifécailles, et portent
au sourcil un lambeau. cutané; celles qui v<mtsuivre
sont garnies lur toùt le corps ;de petites féçai'Ues ; les lambeaux
? ciliés de 'leurs mâchoires et de leurs joues sont
nombreux, mais elles n’en ont. aucun au & dessus de Teeil.
Le Batrachoïde: de Surinam.
( Batrachus stmnàmensis, Bl.:, Sÿst:j écfit: Sclm., pi 7 ; Batrachoïde ; ta«, Lâcép., t. Il,’ pl. m7)ï '*
Nous décrirons^il’abord f t‘spècé: dont Bloch a g donné
une figure dans spn Systema [ pî. j ),souS le nom de batrachus
surinamensis. '■
Nous po^^o^s, Bpr^nal de cet^te figure, qui était
desséchée dansée Cabinet de feu Levaillant, si „connu par
*ses voyages et ses trà’vâux eu ornithologie. Ainsi nous
Sommes bien, assurés de l’espèce, mais nous sommes',certains
en même temps que ,c’est. pour'n’avoir vu- que: cet
individu desstiché, que Bloch lui refuse des barbillons,
et donne neuf rayons- à :sçs ventrales : -deux carapt^res
entièrement faux, qui ne pourraient qu’induire les naturalistes
en erreurÉ et qu’il nôüs auraifrl ^éï impossible de
rectifier avec certitude1, sans le hasard heureux qui nbus
a fait obtenir.la preuve du contraire en vérifiant les caractères
sur le poisson même de Bloch.
Nous avons eu des., échantillons plus frais de. cette
espèce, qui venaient tous de Surinam, en sorte que
nous croyons devoir Odoubl|ment nJtur laisser; l’épitfiète
quelle a reçue de Bloch. Les habitâns de „cettç colonie
lui donnent le nom de motto.
Loin d’être imberbe, c’est celle qui a les lambeaux les plus
nombreux; pis s®n®îcuta®®sj!wurts,'dai’ge> ieti divisés; en uriè mul-
’Aitudeudet-petifs eiteipUï-fiJkmens pr^-défié&j^iluy en a‘ ónze ou
douze en pa,rtiie 'Sur&dBUxr;r-aiigs ;s©W>chaque branche dei la 'inâ-
choire intérieure^ âi'ygeri^,.'a; autant- deuïhaiqne ;cèt§,9le£ long: du
bord iiifiïîëiir .dekiat joue, du pl&éjöpe®euli et de : l’opercule. Le
dévantedumuseau eniaiÉussiqoelqùes>pétits^ mais il ri’yîen a: point
sur l’j®eiâ‘.A mm
Du' resté | cëtt# ëëpëèë, (juànV? ¥ générale, reéé^tfïble assez
au batrachoïde tau-eta?u ^Mrâ&husiffmAnïens^Siitëpé n’ëst ni moins
large, ni moins plate; mais ses -yeux sont beaucoup plus petits et
'écartés l’un de l’autre de huit on dix. fois lerlr^ diamètre. À côté de
ï ’eeil coteménceuMS^s^ÉïëNlëîÿén^èôn d ë^éèpli dë la~pëâu, qa| règne
surlehautd'êlajô#êiLè%r0ùAederrièrëla'c€teMni9sui^ êxiètéeomnfte
dans fes batfachiüdès; â p eau nnëJù1
Les dents palatihes .et lësdatéfales de la; îUachôire infériëùre sont
, SiÿréeS^:ôô|iStjufelü|é!1Môuslfe^LèôfprëMfëî€Si^n[t mêmè^iiîi d'eux
rangs. Le devaofde la mâcüovre xxîfétieure ’en a eti càrdëA;'-dont le
rang antprieurnst^jdns'^forf; Aux int^maxilfeiijéà eUeë Aôïit én fort
VélrMffsrll' épMes^ a ; Fopèrculte dlfe- 3â#»sôns -Ôpëéénle ;
tfeff & supérieure du sous - opercule qui est la pluslongue. Les
trois ‘épineâ5 dôrsâlës1 sont'fiortës,ë t bîeti qhe;èoü«és ,?-êllé$ së!montrent
au dèhèrsp^ëëpèntôrâles sont rôitdès : le tbihë’qnijlëëporte
J ^ i biéniprBUl^ÿê. Ëës ^vëntrslës solit- un .peu plùs;côai?ïîg%uè d§ns
les préeédens ; elles ont trois rày&Uè •Hfommë - a ^oidlhàirë; M si
Bloch leur en dohnéhrëuf, c’est ^ù’it^ai-^pilÆéidënra branches et
non lènrs: facinëSï;> :
.B.6;D. S^M,oul.9j A. % 1 0 3
Le: front, les -joues, les maebeir.es:; là membiianei branéhiQ^ge
et les nageôiëés, nJont pas diécajllesç mais $^ir tout le corps, dans
la gorge et sur la nuque, il y eh à : die; fcrèsepetkes^ rond es, molles,
nuUement. âpre's ,.et qui, paraissèntÿ-à; lailoupei finement striées en
rayons. Les deux lignes latérales ! se rharquent .par.de petites éleyures
-contiguës ; mais elles- disparaissent'd’une et l autre à peu près vers
le milieu de la longueur -du trône.