ç’estde là que lui vient ce nom à Pensance ; mais je crains
qu’il n’y ait ici quelque confusion » avec certains petits
lépadogasters, quoique cependant M. Jenyns attribue la
même habitude au gobie. Ce nom se transformerait aux
Orcades, selon M. Low, eu rockfîshick. Les pêcheurs de
la Baltique lui donnent le nom de küeling; les Danois le
changent en kutling; mais ilslenomment aussi smôv-buting
selon jytülleiî, et smôr~ butling selonS. A. R. le Prince
Christian de Danemarck, qui croit aussi que les.Norïwégiens
désignent ce poisson sOus le nom de aat. Seloii M. Mlsson,
les’pécheurs suédois le nommeraient smôr-bult.
Nous ne croyons pas que les ichthyologistes qui nous
ont fait connaître les poissons dé la Méditerranée aient
déterminé convenablement l’espèce à laquelle ils ont appliq
u é le nom de gobius niger. G est ainsi que M. Ris$® a
donné sous ce nom une description dont les nombres sè
rapprochent assèz de notre eSpècé, mais dont des caractères
rie sont pas suffisamment précisés. •
Le G obie a d e ux teintes.
%X G °b iu s MtâÉSfj G m .) ? 1;’
Avec ces gobies communs de couleur olivâtre en est venu
un de La Rochelle que l’on n’en avait, pas distingué et qui
mériterait mieux l’épithète de niger.
Il est un peu plus alongë, a un rayon de plus à la deuxième dorsale.
D. 6 — 1/15 ; A. 1/13,, etc. j j l
_OEtte espèce est uniformément brune, et a toutes les nageoires
brunes ou noirâtres sans raies. La première dorsale a un large bord
blanc, et au-dessous une nébulosité plus noire que le fond; la
seconde a un fin liséré blanc.
C’est probablement celui que Brünnich a désigne par
cette phrase : fuscus pinnisomnibus nigris»
b. 6 — 16? 1. Pp||
Girielîn lui a impbse l’épithète de bïàolor, mais il né
nous* paraît pày très-sûr que le gobie auquel M. Risso l’a
appliqué, soit de notre espèée, il pourrait bien n être qu’une
vàriété de notre gobius niger.
Le Gobie paganel.
W%( Gôb/us'pàgdnèUüs,
I La . Méditerranée a un gôbié très-semblable à notre première
espèce ' *
pour les formes, siyjce, riest que son tronc parait un peu plus gros,
plus bémbé à sa paérie antérieure, où ,s.a hauteur est le cinquième
de^sa longueur, et'qui a aussi les filamens de ses pectorales un peu
plus longs. Il est brun, nuage de .brun plus foncé, quelquefois d’un
brun roussâtre, Ses nageoires verticales sont brunes ou noirâtres,
•. quèlqùëfois avec de petites taclies plus pâles; mais le bord de la pre^
tnière/ dorsàlç..a toujours une large bande orangée. Le ventre est
pâle ou jaunâtre; il yfa desTacb.es palés aux côtés de la mâchoire
inférieure,-et très?souYent une série de points nç>ïrs le long de la
/ lignée latérale. La ventrale est tantôt blanchâtre, tantôt grise. Les
pectorales ont souvent leurs rayons teints d’ôrangé ou de roux. '
D. 6 — 1/13; A. 1/12, etc. 1
Nous en avons des individus de cinq pouces.
C’est manifestement le deuxième gobie de Willughby,
p. 267, qu’il dit se nommer paganello à Venise, et par
conséquent cestle gobius paganeîlus cTArtedi et de Linné,
dont le caraçfère, linea lutea transversa in summo pinnæ
dorsalis primoe, lui -convient très-bien; mais.çe nom de
paganello est apparemment ou a été générique, et il uest