CHAPITRE PREMIER.
Des Baudroies (^Lophius, Art.).
Çe genre, créé et nommé.par Artedi, d’après. .1,es données
que lui fournissaient Bélon, Rondelet, Salviani, est un de
peux que les naturalistedg^eptxg^rder,comme un des
plus naturels., et qui cependant a été le plus mal caractérisé
déjà par ;s.on créateur Artedi, en meme temps que
ses ^apports paturels ont été long-temps méconnus. \
Artedi1 comrnencepar donner ce poisson comme n’ayant
pas de, membrane Itr^nphio|t^eJ^n^hrana branchip-
stega nulla). Or, c’est de tous lespeksons.çelm dnnt çprfo
membrane,est la plu? grimde.ptvf ijju s .^ & ^ ^ TMW puisqu’elle
forme le grand sac qui embrasse le cou, la
des pectprale^...e^^mne nu .qoçps SÈÊÊÊÊ^. remarquable.
D’ailleurs Artedi place la baudroie .parmi $es, hranchiostpgi,
^st-àrfdire parmi ses poissons à squelette fibreux., ,gt il
léenlait pas un? cartilagineux. En pela il est plus judicieux
que Linné, qui, dans son Système, regar.de jes brapchio-
stegi d’Artedi comme devant forpipr av^çles raies et les
squalejs/ypajs cartilagineux, un., qj^A.^’ariimaux qu’il Ae
place pas dans |a classe des poissons, mais dont ilcpumos^
son groupe des umphibia riantes. ■
|^^f^retii;^tde; îa.eî^sse^^pois-
Sons, et paraissant dabord dans la dixième édjtipni caractérisé
par MQ%^$piw£ula sq/itqriïà ppne bfançhia ;
1. Artedi, Gen.} t. XLI, p. 6a.
pinnce.pectorales branclùis msidentesràevmy&e partie du
caractère: fort juste, et exprimée d’une manière fdPi’t heureuse
J mais dans. L'idée de Linné l’expression de spiracula
ne convient pa^ à un poisson respirant comme la baudroie.
Linné ajoute à ce caractère : branchioe très tantum,
caracüère fort jnste pour la baudroie, et unique dans la
classe des- poissons.
Le professeur d’Upsal ajoute aussi : dent es pkirimi
minutie caractère que-Gmelin gâte, en ajoutant a cette
pbraèe : tingua hàaj dentiéus armata; car la langue n’est
pas très-laigepet suftout n’a aucunes dents, ainsi que nous
le ferons voir dans la description de la baudroie.
Le genre d’Artedi -se’ compose de deux espèces, le
lophiuspiscatorius et le loplùus vespertilio, auquel Linné
ajoute le loplùus histrio, sans rien changer à la formation
de ce genre jusque dans la douzième édition.
Gmelin a fait plusieurs doubles emplois d’espèces douteuses,
mais n’y a pas introduit d’animaux étrangers.
Les trois-espèces de Linné sont devenues les types des
trois genres dans lesquels M. Cuvier a diviséla famille.
Lacépède a tout aussi mal encore présenté les caractères
du ^nréy puisqu’il # suppose composé de poissons
cartilagineux ayânt une membrane des branchies, sans
opercule. Or, kbandroie et les autres poissons de cette
famille ont ï i pièces opercukires ‘:c©.mine à l’ordinaire.
D’ailleurs les espèces qu’il réunit dans son genre lopbie
appartiennent, comme celles de Linné, aux trois genres
de Cuvier.
Le .genre. fo^7u!«.A>..réd.njt par les. travaux, dujce grand
zoologiste^, et rpppr^c|5é;,i^| place, ne comprend'.
plus que les espèces à tete excessivement grande