Les petitteside^ts flexifeïes sont: si déliées, que celles d’en bas ont
échappé aus:deuxi«ièlè^r«s iQ&mplij Quant
aux'fôrtes dèntâ dgda m â ch é e infêrïeuréy il y en /a^abordjdeux
•grandes crochues ,etf avant, pui^quatre qn^inq petites. d.e chaque
èôté, do^jles dernières reprennent quel quefo is urf peu de’&vce.
’Ses écailles en avanfwdùdosét sousl^e ventre Sont ausScgrandès
■ ô que les autres, ce quide distinfue sensiblement et de l’espèce de
Premier -rtic^e^lÙteS' que' tout-àfait
près la nuque.
Dans là lÿqumrâlg pâmait d’un gns^brun^phssatre, souvent àvee
de‘ "grà^dS'?n^ÿs p tfrhrBns^môîfsur le dos^tantptîlçj-longfdes
flancs, Ses/nagg|£^esjsm t brunâft^, e^qepté la ventouse, qui est
jblançh%trev a in^ ^ ^ ^ 'yen jre . La deuxièrne dorsale a quatre ou
cinq points bruns immédiatement derrière chaque rayon. L’anale a
un liseré àîoirâtre ej, ensuite'' un blanc. La caudale est inégalement
noirâtrJ^ayéè' ün bord blanchâtre 'feu/ dès-süs ét èn des'sôûS, plus
î ■ S lâr'^ÿersdSîb^it-'*’ *
La taillé de nos individus ne pfessé-pas’ trôî# pbuces?,'ët
demi. '
Ge pdisson^fSt toes-cémmun dans les riviel^s-pt les étangs
des lies de Franchet de Bourbon, Mi Dussumièr nëds a
appris qu-on le, connaît sous lés: noms de bissique, bichiqüe
ott bû&iquê, qui dans_"ces^colona^ontfcommuùfs!'à jJlû±
siëurs gobiies^'
Il ipteintï'rarement quatre ‘pouces5 de longùeùpf-etrfon
le dif -très-agréâMé' à manger I&rsqu il' ë lf frit.
Gn1 àssure !que l’adulte5 he^a^fa'maiS a la mëîj'rùâis" il
paraît‘que0|es ceiifs y sont entraînés par les côurans, et
que ce|t^là seulement quils eclqsepfe; cgr il remqnte en
quantités innombrables dans jes ^viçres, surtout à l’époque
des nouvelles lunes, dè très-petits individus^ qui ont tous
les caractères, dç l’e§pèce, et qui, au dire,.de plusieurs
pêcheurs^ en sont la nouvelle progéniture.
-C’est une sorte de npnimt, analogue à celui des gobies
de la Méditerranée. Ils se glissent à travers les gaieté et pâr
toutes les plus petites ôuvertuïës. qui peuvent les rànaener
à l’eau douce : des "paniersM'oser placés à* cei effet,^Cn
sqnt-prompfemen t rephplis.'Les négàesses s’y rendent en
foule :tcreiKenL|le petites^ narres grès du rivage voù il leur
suffit du moindre morqèau.. ^étoffe pour en prendre* des
‘milliers'. M. Dussumler ndés certifie q.ua l’embouchure de
la petite rivière,,de Saint-Djenis, il "y, a ^les -jcgirs oiipette
pêche fournit la charge^ de «pîùsièura chevaux. Les colons
font grand cas d’un p la té e c^s'petits bfehiques préparés
au, easy.
Le^SicYDiniM a large xète.
(Skydiipn lS ^ ce^ xmpb,L
Les eaux douces de l’île de Bourbon possèdent un
autre sièÿâium, .
qui a fetête d’,up tiers plus large que hauta* renflée en avant des
yeux ; lés dents internes de la mâchoire inféimire à peu près égales,
ét .au'nombre de six de chaque côté:• .le,troisième rayon de lapre-
miere ^r^^p'çolongé en un filet de moitié.plus elevé qugfe corps;
lê quatrième l’égglant*presque; toutes les écailles à peu près égales,
même cellesKde la uI ^ hH
", D. 6 —>1/11, le'dernier dp$blé$5 A. 1/10, la dernier ddnblè.
Tout ce poisson paraît noirâtre et sans taches; le,dessous de la
gorge et du ventre est un peu plus gris; la caudale a une teinte blanchâtre
dans son contour.
Nos individus sont longs de quatre pouces : nous les
devons , à M. Leschenault.