v3 AVERT^IS SEMENT. . ............_
orbitaire donne en arrière une longue apophyse qui se porte
vers l’angle du préopercule et Je recouvre souvent. Les Iabrax
sont donc de vrais përcoïdes,à joues cuirassées , et qui doivent
être placés près des hémitriptères ou des hémilépidotes.
Nous,aurons donc à en parler dans un de qos prochains
suppïémens.
3’ai laissé à la suite de&..gobioïdes les eallionymes et les
genres voisins, ayant cru toutefois devoir mettre en appenr
dice a ce chapitre le genre si extraordinaire des cpméphores.
Enfin, je termine ce volume par Interne naturelle de£ acarjl-
thoptérygiensù pectorales pédiqulées, en établissant un nouveau
genre dans le groupe des baudroies et en cherchant à
démontrer les nombreuses affinités qui lient les batrachqidqs
à la famille dans laquelle M.Ænïvjer les ^ si justement réunis.
Après cet exposé, je®continuerai d’adresser nos remer-
cxmens aux naturalistes éclairés et zélés qui veulenj bien
contribuer à nous fournir des matériaux précieux pour la
continuation, de -nos travaux.
.M, Gaimard est de retour déjà seconde expédition en
Islande : dans ce voyage il a faitd’utiles et fructueuses recherches
pour Tichthyologie en particulier.; il a su. se procurer
les saumons des eaux douces de l’Islande, et i la j tp assez
heureux pour rapporter deux: exemplaires, du bogma^ ou
vagmaer : l’un d’eux est un poisson de près de huit, pieds , et
quoique un peu mutilé ( il l’a ramassé échoué sur lp çqtej,
il montre que les conjectures df;M. Çtuyiej:,sur jCQfW^sqp*
étaient très-fondées,, et que, ainsi que nous l’avuns^h yoir
tome X, page 3 4 6 , cette espèce est du, genre trachyptère.
avertissement. V1J
r;M. Heudelot, qui: parcourt avec tant de zèle les .contrées
arrosées par le Sénégal, nous a procuré plusieurs poissons
intéressans de ce fleuve.
M. Dussumier n’a pas négligé, dans ?on dernier voyage
à la côte malàbare, et dans sa traversée, de faire de nouvelles
observations sur Fes poissons ; une des plus intéressantes sera
la série de recherches faijtes sur-les coryphenes, d ou il resuite
que la crête i n ter-pariétale du mâle est beaucoup plus elevee
que celle de la femelle, et que cette disposition donne une
configuration toute différente à la tête des individus des deux
sexes d’une même espèce decoryphène. Ces nouvelles observations
nous obligeront à faire un jour une revue de ce
genre; mais pour quelle porte fruit, il est nécessaire d’attendre
encore de nouveaux doeumens^ que, les voyageurs s empresseront
saps douté de recueillir.
Nous dévotes tes attendre avec d’autant plus de confiance ,
que les travaux des naturalistes sur l’histoire naturelle
des poissons €é poursuivent avec activité.
Les nouvelles recherches de mon ,> ami, M. Agassis, sur
les poissons de la Suisse,etparticulierement des cyprins du
lac de Neufchâtel; celles de 31, Heckel, sur les poissons du
même genre, et la belle monographie que ce savant vient
de publier en commun avec M. Fitzinger, sur les esturgeons,
sont la preuve de ce^ que j’avance.
En Angleterre, M. Yarell vient dé terminer, a la satisfaction
générale, le second volume de son Ichthyologie. Pourquoi
faut - il que nous ayons à déplorer la perte d un des
hommes laborieux et savans de ce pays, M. Ed. Bennett,