de la ventrale, sont blanchâtres ; la face supérieiire de la ventrale
est grise, pointillé»' de blanc y c’vest anssi l'apparence des pectorales
et de; la caudale,. be qui résulte des points îbrtms disposés par paires
sur leurs rayons. Lês bâ^supéidenp et inférieur) de la.caudale spnt
blanchâtres. Là premièf éflorsaleest d?un brun fdncé ët'a des points
blancs vers le bas et barrière,. principalement sifc ses 'rayons] sbn
bord êSffonfepé par; un large Tuban^tifc et un hàéré blànc; La
seconde esï brune, semée dé pôints'blancs plus nombreux, et a
sa moitié Supérieure occupée longitudinalement par un ruban noir
entré deux raieg blanches, dont celle du*.bord est plus large. ;
Dans le frais.» d’après un dessin de MM. Lessön et Garàot, le
corps est gris %neé sqr le dos, teint -de jaune sur les^flancs f i e
fond des dorsales est rougeâtre, et le bord dé la .seconde, au-dessus
die sa rsie,noire, est rouge; la .caudale a unpeu de jaunatre.
Le foie, d#, ce poisson est très-volumineux, Wobe unique qui le
■i compose remplit toute la cavité abdominale, ëf sur sa face supérieure,
Creusée en gouttière,’ repose l’intestin, quïiest court,;simple,
et ne fait que deux replis avant de:se ?rendrè àrd’anus.
Dans le squelette le crâne est pl^t ;comme celui des gobies, la
crête mitoyenne est presque nulle. Il y a onze vertèbrfc abdominales
et.qnm?e> caudd.es»;
Nos individus sont longs de six pouces, ê tT e s j^ ^ e
passe guère cette mesure.'
Ce pdiSsôn es't commun aux S éghelles, où? on le nomme
cahot-sauteur, pour le distinguer denotre salarias vermi-
culé, qui s?y nomme simplement cô&oé oia oabeawp:mais
ce nom efecelui de cabas, emprunté évidemment de notre
chabot ou eofïê'd’Europè ,^èst doriùé; dansfôùïêsdes Indes
à'unè müliittïdë dù gobidïflés et dedîïënnioïdes de genres!
diffërens.Âî
CèluiTci» r dit M. Dussuinier, }vit dans' gs~ ruisseaux, et
va quelquefois, à leur embouç]iurç,;daus; l’eau saumâtre. Il
peut viyye JEoçt long-temps hors de l’eau, il court assez vite
en skidant d f f es pectofeales et de sa qfieue, qu’il avance à
droite et à gauche. On les voit souvent se poursuivre sur le
sable en redressant leur première, dorsale ^ lorsqu’on les
menace; ils entrent dans les interstices deï rochers et dans
les trolis des c|abes.;j ils Se fixent-aussi fréquemment aux
parois;verticales des jetées ou "des rochers,.»au moyen de
leur, ventrale. u
La ressemblance; de leur tête avec scelle de certains
reptiles, lorsqu’elle paraît hors de l’eau et la manière dont:
ils rampent sür la vase, inspire de la répugnance, aü point
que les- esclaves même refusent de s?en nourrir. .
Il y en a dânsïle Recueil dè Vlaming, n.° 2fi, une assez
bonne figure,! copiée, mais a*vee uné- ,enluminure fausse,
dans Renard (part. 1,-iol; 1.0'; .fîgqjSfi;) et dans. Yalentyn
(n.° 14©)* Selon ce,s auteurs, son nom malais est ikan-
lazakev, qui pourrait indiquer les mouvemens ; continuels
de ces poissons (de las ah ou lessah, inquiet, remuant ). Les
indigènesj de. Waigiou l’appellent kalolo. .
On pourrait rapporter à ce tteespèce la mauvaise figure
de Seba (t. III, pl. 29, si les dorsales n’y étaient
paS'Si mal expriméès;. ':^
f Je soupfpiine qu’onAjdoit regarde* comme une variété
de 4è vpériophthaknebKoelreuter;K.ou au moins: comme
une espèce; très-voisine, Yapocryptës cantonémis d’Osheeik
(p. 13 iytrad.ail.' 1:71 »)y.ou des:Chinois <^ie Canton,
qui, au dire 4$ 4e,ypyaglÇUr suédpis^y^it la caudale pointue,
da première. dorsale carrée,la seconde plus basse et plus
Mngué; la bouche petite, presque ronde; la tête grosse,
sèinée de petltS ppHtf blancs ;|lê cbrps blanchâtre et gris
noirâtre ; la deuxième dorsale transparente avec des lignes
poires.