2 4 LIVRE XIV. G0BI01DES.
Son oeil est un peu plus grand ; il a plus du quart de la longueur
de la tête, qui, elle-même, a pVès du quart de belle du corps. Sa
joue a sept ou huit lignes,
ne lui en voit ni à l’opercule, ni à la tempe, ni à.la nuque, et c’est
•à peine si deux- ou trois rayons se détachent de s,es. pectorales. -
ü! 6 — 1/13 ou 14; A. 1/13 ou 14 , etc. -
Il paraît d’uEn jaune d’ocre plus Ou moins doré,’avec quelques
nùàges Brunâtres et une tache .d’un brun foncé ou d’un noir violet
sur le haut de la base dé la pectorale.
Nos individus rie pàsse'nt pas deuxpoiiceà et deïriî : selo®
M. Risso l’espèce en atteint un de plus.
Elle est commune dans la mer de N ic e Ou on la nomnie
gobou jaune; se tient dans lies rochets profonds'}, se prend
én Février, Juillet et Septembrejét est fort bonne à manger.
’ L e G ob^ ;^ . :joüe po’reüse/
(Gobius ■ geniporus, nob.)
Cette espèce, envoyéë 'de Naples par M. Sâ'vïgiiÿ, dé1
Sicile par M. Bibron, et de Malte par M. le docteur Lea’eh,
a les écailles., un! peu plus fortes que la plupart des précédentes »,
on en compte cinquaiite-trois sur une hgnè fongitudinale. §es pro-
portionS|ff nt aussi un peu plus alongqes. Sa hautéir aux pectorales,
',qurest aiïsii égâle ’à^so'û ’diamètre transveése'mésùr$ràu même endroit^
est sept fois et jusqu’à sept fois et demie dans sa longueur
totale ; la longueur jd,e‘sa tête" n’y est guère plus» de quatre fois,jet;
elle n’a en hauteur que impiliéi de sa longueur-, et gqère plus -en
largeur. L’fiçil. ppciipe le deuxième quart -de la longueur de la tête..
Il n’y a pas plus d’un demi-diamèjtre d’un oeiLà l’autrp. La mâchoire
hifàricure avance un peu. Les dents sont très-fines. Il n’y a point
de véritable'ëflSTé â' la pectorale. La Ventrale , aussi longue que les“
^•pectorales, n’a en aVant aucûne menibrane pour cofèpifeer lètour
CHAP. IX. GOBIES. 2 5
dé sa concavité. L’espâceçhtrela caudale eéfles deux autres nageoires
verticales est de plus du septième de la longueur du corps.
I d . 6 fp
Cinq ou six lignes de pores sont très-marquées sous l’oeil; les
antérieures sont irrégulières : il y en a quatre obscurès sut la nuque
et deux peu marquées devant la dorsale. Quatre ou cinq grost pores
. se .voient le long du bord du preopercule , àCommencer près deToeil.
Ce poisson est brun, tïnê suite de marbrures irrégulières d’un
brun-noir règne mut le long,du flanc. La membrane des .nageoires
est noirâtre, aveè des bandes nuageuses plus pâles. Le bout des
rPi^^ns idë la;dbrSalé et de Iknale :;tsÿ blanc, fl y a dé^pointè^juns
. ;Y^U #qirs .sur Jes râ^ewas de la caudale.
. D’autres individus sont beaucoup, plus clairs, variés de blanc et
de roux, avec les marbrures de la ligne .latérale; brunes.
"•Le blanc, qui donne a la tête ses teintes pariées, est quelquefois
lacté^ souvent il est distribué en gouttelettes, g
Nôtre glus grand individu ma cinq,potreès et quelques
lignés.#
L e G o b ie -Xésûëür. ,
Cett^e jq lje^ g^ e a dgeou^erte par M. Risso, qui
lui,a donné£?.e éd.,p. 284) le nom d’un natürajiste çoura.-
geux, dpntle talent a été d’un grand, secours pour Thistoire
nuturqlle.
Elle est>àlongée et un peu coinprmiée ; sa : hauteur est sept’fois
dans sa longueur; sa tête y .est près de cinq fois; d’un .tiers moins
haute .que longue, et d’un quart1 moins large que haute : il n’y â pas
1 ; p un demi* diamètre entre lèse ÿe^teLe ,müseaU tombe. rapidement
etda-üiâchoire inférieureproémin'e doe^>èiii£sLes;éGàâlleS iSont plus
grandes? qu’à aucune; autre espèce; de l’ouïe à la caudale, je n’en
~ compte que vingt-six ou .vingt^s^)t, et il n’y. en a que quatre ou
cinq en ligne verticale.