oblongis, suhdentulis;coiyn,bismultiJlovis, ùtes; à feuilles ovales-oblongues, un peu
axillaribus. dcnlécs; à corymbes mulliflures , axillaires,
CELASTRUS imdlljlorns. LAM, Dict. Eue. i, pag. Glii.
Cet arbrisseau, dont la tige s"éli.'vc à six pieds et plus, est remarquable par
les fortes épines dout les anciens rameaux sont armés. Ces épines ont depuis dixhuit
jusqu'à trente lignes de lougucur, ot de leur aisselle sort ordinairement un
jeune rameau sur lequel les épines n'ont que quatre à six lignes de long et prennent
naissance dans l'aissolle des feuilles. Celles-ci sout ovales-oblonguos, persistantes,
parfaitement glabres, d'nn vert clair en dessus et cjidessous, obtusosà leur sommet,
bordées de quelques petites deuts écartées , et réirécics à leur base en ini jiotiole
très-court. Los fleurs sont petites, de couleur blaïu'he, disposées, douze à quinze
eusCTuble, sur un pédoncule rameux, presque toujours plus long (jue la leuille
de l'aisselle dc laquelle il sort, et étalé on corynïbe. Lc Célastre multitlore est
indigène du Cap de Bonnc-Espérauce ; il lleurit, au Jardin des Plantes dc Paris,
en juin ct juillet.
I.es lleurs des Célastrcs sont petites, mais connue elles sont disposées plusieurs
ensemble par petits bon(iuets, et que ccs boucpiot^ sont presque toujours a.ssez
nombreux le long de leurs rameaux, ccs arbris-scaux font un effet ftut agréable
lors dc la Ilcuraison. Leurs fruits, qui sout d'uu rouge plus ou moins éclatant,
les rendent encore, après que les fleurs sont pa.ssocs, assez agréables à voir,
surtout les espèces dont lc feuillage sc conserve toujours v e r t , comme la première,
la quatrième ctlcs denx dernières. Ces qualre espèces, étant originaires do l'Afrique,
ne peuvent être cultivées en pleine lerre que dans les p.arties les plus méridionales
de la France; partout ailleurs dans le reste dc cct Euqjirc, il faut les planter
en caisse pour le-, rentrer ilaûsl'orangerie ou <lans la serre tempérée. Ellesdemandenl
uni! bonne terre, l'exposition au nùdi el dos arrosemens onhnaircs. Ou les multiplie
<le griiinos , leurs fruits mûrissant facilement, morne dans le climat de Paris.
Le Célastre de Virginie et le Célastre grinqiaut sont très-rustiques et peuvent
s'accommoder de lous los terrains etde toutes les expositious , (juoiqu'un sol frais
ct un peu ond)rago leur convienne mieux que lout autre. Ces deux arbrisseaux sont
très-propresà fc^ruu-r dos berceaux cl des palissades; mais comme le dernier surtout
sc roule aulour de lous les corps qui sont dans son voisinage , il faut avoir soiu de
l'éloigner des arbres faibles ct dclic;'ts qu'il ferait infaiiliblcuient périr s'il venait
à se contourner autour d'eux; car ses tige.->ct ses rameaux, ens'entortillaiit ainsi autour
des arbres, même les plus vigoureux, flnissent toujours par les faire périr, soit
en comprimant el on resserrant les vaisseaux nourriciers par lesquels la sève sc
distribue, soit en étouffant leurs brauche.-i qui se Ironveul ensevelies sous un feuillage
étranger qui les cnqiêchc de développer .le leur cl de jouir des influences
bienfaisantes de l'air et de la lumière. Cotto propriété (pie le Célastre grimpant
a d'étrangler en quelque sorte los arbres sur lesquels il s'atUuhc , l'a fait nommer le
Bourreau des arbres.
E X P L I C A T I O N D E LA P L A N C HE
Un rameau du Célaslro grlmpam, en fleur. — Fig, I, X'.i piilale vu séparément. - Fi^. 2. I.e calkc el K'S .^uiiuin«.
— Fig. 3. L'ovaire seul. - Fig. 4, Un Truil enlier. — Fi^. 5. U.ie graine daus U luui.|ue cliMnue qm Icnveloppe.
Fi|. 6. Une graine nue ; celle gr.iiuo ca une jielile noix ilenii-osK'uso , conlrnanl iin pL^rispcmie ibniiiu , nu aiiliou
duquel est un embij-on di-oil, à cotylédons pUincs et â raditiile inférieure. — F^j. L'vuibryon vu sdliaréineul.