destination est < r a!longor eelles-ci, il est essenliei, pour la formation Jes arbres,
(le ]ei
qu
donner toute l'extension dont ils sont suseeptibles, ct on ne doit les tailler
. dessus du troisième «-il ct jusqu'au septième, suivant leur force et leur
vigueur. Il est dc règle générale , dans toutes les t a i l l e s , <le couper les branches
immédiatement au dessus d'un oeil , que la coupe soit cn dedans ou qu'elle soit
en dehors, afin d'éviter les chicots et d'accélérer le recouvrement des plaies.
Si l ' un des côtés de l'arbre était plus vigoureux que l'autre , il faudrait bien se
garder de les tailler également ; il conviendrait au contraire d'allonger beaucoup la
taille du coté vigoureux et dc raccourcir celle du faible; si même l'équilibre paraissait
par trop rompu entre les deux parties dc l'arbi^e «t ([uc l'une parût menacer
r e x i s t e n c e de l ' a u t r e , il fau(b-ait avoir recours ii uu remède plus actif, mais en nu;mc
tcms plus dangereux , c'esl celui dc d é c o u v r i r , ii l'automuc suivant, les raciucs de
l'arbre pour couper (piehpies-mies de celles qui ré])ondenLau côté le plus vigoureux,
tandis qu'on recouvrirailcelle s du côté faible avcc de la terre neuve ct substantielle.
L'ébourgeonnemenl et le palissage à faire pendant l'été qui suit la seconde taille
ne different point, pour ia manière, de ceux de l'année a n t é r i e u r e , ils portent seulement
sur un |)lus grand nombre de rameaux.
Tous ccs principes sont applicables à toutes sortes d'arbres fruitiers élevés cn espalier
, cc qui va suivre aura particulièrement rapport au P é c h e r , ct je prendrai
pour guide M. RLTIIET , auquel on doit un b o n ouvrage sur la taille des arbres.
L c s branches ;t fruit du Pécher sonl fort distinelcs des branches à bois. Ces deret
uières acquièrent la même a
g u e u r , et la gr()s.seur du doi;
le v i e u x bois. Les branches ii l'i
deux pieds de long , e l l e u r gro.ssei
est rouge du coté du soleil ct vei
sortes : I". ccllcs dont les boutoi
entre deux boutons a f r u i t ; •2'.
du fruit et l'antre tlu b o i s ; 5°. t
4". enfin les brindilles d'ui
sieurs Ijoutons il f l e u r , au
aisément CCS difiërciis bout
ceux à fruit sont arromlis
selle d'une feuille qui esl le
plu
;elle.v
dei
L e fruit du Pécher ne vie
les jeunes arbres, trois h six pieds de loncllcs
bourgeon à bois qui sert h 1
cette chair qni le rend si dé
pas accompagné d'un liouUm à bois est
les autres , lombeuL sans nouer , ou si e
devienueiit promptemenl grises commc
contraire parviennent rarement \x plus de
:elle d ' un bon tuyau d e p l u m e ; leur coulcur
. côté dc l'ombre. On cn comple dc quatre
t triples, c'est-ii-dire offrent un adl à bois
:pn ont les yeux dotd)les , l'un donnant
t plus gros.
nt ordi
li f<mn
simples , le plus souvent h l l e u r;
, garnies à leur sotnmet de plaa
un a bois. On distingue fort
d'août; ceux k bois sont pointus,
!t les aulres sont silués dans Taistombe
lorsqu'ils sonl formés,
•jue lorsqu'il est accompagné d'un
.is ponces
eis il y Cl
dès la lil
I.CS uns
•ice, et qu
lent beau
r les sues abondans donl il a besoin pour acquérir
D'après cc principe, loul bouton k fleur qui n'est
ile. Ses fleurs , quoiqu'aussi belles que
n o u e n t , le fruit ne tarde pas a tomber
! uc doil donc se faire que loi-squ'on voit le
l o p p c r , afin dc la diriger sur les boutons a
et les branches î'cstent nues. La tail
b o u l o n à bois commencer h se dév
f l e u r , accompagnés dc boutons k bois.
Les branches du Pceher tpii ont une fois rapporté du fruit n'en donnent p l u s;
il est d'ailleurs nécc.ssaire de les renouveler tous les ans. Cette considération et la
précédente déterminent le mode dc l'opération de la taille. Les branches k bois
doivent porter les branches k f r u i t , cl doivent en être garnies dans toule leur longueur^
mais comme il faut renouveler tous les ans les branches a f r u i t , il est nécessaire
d'espacer les branches k bois dc manière k [louvoir placer les nouveaux rameaux
qui doivent porter les fruits l'aunée suivante , et d'étendre les branches k bois le
PERSICA.
plus qu'il est p o s s i b l e , afin d'à de beaux arbres et beaucoup de fruit. O n Iais.s"e
-.roîtrc ces branches k bois dc toute leur étendue, et ce n'est qu'à la taille
du priulems qu'on les ravale sur les branches inférieures.
Quant aux branches à frnit , la première et la seconde sortes doivent être taillées
de deux yeux jusqu'à quatre , selou leur force , cn observant <iuc ces yeux soient
toujours accompagnés d'un oeil k b o i s , absolument nécessaire, comme il a élé dit,
pour la nutrition du fruit. La troisième sorte de branches k f r u i l , n'ayant que
des boutons h l l e u r , ne peut être féconde, el elle doit être retranchée.
Quant à la quatrième sorte de branches h f r u i t , comme elle n'a tpie peu de
longueur , elle ne doit pas être taillée , le bourgeon à bois ([ui en sort étant suffisant
pour nourrir ses fruits , qui manquent rarement et deviennent même très-beaux.
L c s Pêchers sont plus sujets que les aulres arbres k pousser des gourmands (i)
qui , lorsqu'on ne s'oppose pas k leur crue , absorbent toute la sève el finissent ])ar
faire périr les branches qui sont au dessus d'eux. Il est cssenliel dc les retrancher
ou de les modérer , n'imporle à quelle époque de l'année ils se développent, k
inoins q u e , dans certains cas , on ne juge convenable de les conserver pour renouveler
l'arbre.
C'est la quatrième ou la cinquième année dc leur plantation que des Pêchers
conduits et formés d'après les principes qui viennent d'èlre rapportés , commencent
k dédommager le cultivateur de ses peines et de ses soins ; car avant ce tems , et
tant que leurs arbres ue sont pas bien formés , les !)ons jardiniers ne leur laissent
pas le peu de fruit qu'ils pourraient avoir. Mais un grave inconvénient, c'est que
les Pêchers craignent beaucoup les gelées, et que lorsqu'elles sonl f o r t e s , non
seulement elles peuvent détruire toute espérance de la récolle dc l'année, nuiis
cncorc celle <le la suivante, en désorganisant les boutons à bois. Pour prévenir cct
accident, on j i c u t , lorsque le icms est froid ct qu'on craint la g e l é e , garantir
les arbres de ses désastreux effets , en les couvrant dc paillassons ou dc toiles
qu'on suspend au devant par dil'férens moyens, et (pii doivent en êlre écartés dc
quelques pouces pour ne pas endommager les fleurs. Ces abris sont principalement
utiles pendant la nuit et le matin ; on les ôle pendanlle tems chaud et surtout lorsque
le soleil brille. A u reste , les gelées humides , (pioitiue peu intenses, sont plus a
craindre que des gelées plus fortes qui sontsèches. Une pluie long-tcms continuée,
un vent sec dc longue durée , cn cmpêcbant la fécondation , peuvent aussi détruire
l'espoir dc la récolte cn totalité ou en parlie. Les cultivateurs de M o n l r e u i l , près
de Paris, pour garantir des intempéries dc falmosphère leurs Pêchers et en
général les arbres «pii craignent le f r o i d , ont des paillassons «lisposés d'une manière
particulière qui leur permet de les étendre ou de les relever k volonté , selon qu'ils
craignent le mauvais lems ou qu'ils espèrent qu'il sera beau. Ils établissent ordinairement
ces abris dès la lin de f é v r i e r , ct ne les enlèvent qu'à la m i - m a i , quand
le prinlenrs est froid; et commc, par lama
y a plus d'un pied d'intervalle entre eux ct le?
de Ikire sous les paillassons, sans les relever ,
Lorsqu'il n'y a plus de danger ptuir les fn
acquis dix k douze pouces de l o n g , on pr
employé le moyen du sieur DIMOUIIKII poui
i l faut s'occuper du palissage ; c'est alors qu
lière <lont ces paillassons sont placés, il
arbres, il est facile, tel lems qu'il fasse,
tousles travaux nécessaires aux arbres,
i l s , el que les pousses de l'année ont
itiijue l'ébourgeonnage , si on n'a pas
s'en dispenser. Après cette opération ,
il c o n v i e n t , lorsque les fruils sont trop
(0 On is des bourgeons qui pcrrent sur le vi
ec une vigucui' reaianjiuible, el qui,
X bois et p, liscnl des rameaux qui poussent presque
toute k sève à eux, empèclieiil la (iioductiou