P Y R C S , POIRIER.
pc.dantilne vient p.is bien indistinctement p.irtout, ct l'on doit surtout observer, cn
leplantant, s d est grcffcsnr franc ou sur Coign.,ssier. Danslcpremier cas, il réussira
bien dans une terre profonde , fertile, légère et médiocrement humide, taudis nii'il
jaunira, ne vivra pas long-tcms el ne portera qne tics fruits médiocres dans un sol
trop aride et surtout dans une terre argileuse ct trop aquatique. Snr Coignassicr, il
faudra de preference le mettre dans nu sol un peu humide, cl il ne sera pas nécessaire
que la terre soit aussi profonde, parce que les racines de Coignassicr sout traçantes
Quoique le Poirier soit un arbre indigène, il est ccpcndantsiisceptible d'etre attaque
par les gelées lorsqu'il commence U pousser .au printems ; ses ileurs surtout cn
sont souvent Itappécs, et c'est cc qui le plus ordinairement diminue, quelquefois
meme fait tont-à-fait manquer ses récoltes.
Les Poires ont besoin d'nne certaine température iKiur acquérir cette s.aveur qui
met plusieurs variétés au nombre des meilleurs fruils. Les printems froids ct humides
empcchcnt les fruits de nouer; les étés et les antomncs pluvieux les rendent tides et
les empcchent de rafirir ct de se conserver; daus les années très-sècbcs ct trèscbaiides,
an contraire, les Poires ne grossissent pas et sout sujettes i, devenir pierreuses.
Il fant donc un tems ni trop sec ni trop humide, et uue chaleur modérée,
!S puissent acquérir ces saveurs délicieuses qui sont propres il quclime
le Pommier ne porte ses fruits que sur des br.incbcs qui
aius lie trois ans il se former, ct qui quelquefois no sout propres
bout de quatre il cinq ans. Cette circonstance fait que la taille
pour que les Poil
ques-mies d'elles.
Lc Poirier co
ne sont jamais n
à fructifier qu'a
pbrcs est fort différente de cclle des arbres ii noyan qui ue portent
au contraire du fruil que sur les rameaux de l'année; mais elle iiermet d'ailleurs
dc les tailler a telle époque de l'hiver qu'on le désire, parce qn'on voit tonjou
quelles sont les brancbes qu'il faut conserver poi •r 'du frt - , non seule]'
l'année de la taille, mais encore les deux suiva
Le Poirier étant destiné par la nature h dcv,
r uu graud arbre, il don
ordinairement des pousses lougues et vigoureuses
c parait s'occuper qu'il s'élever
et diUëre long-tcms de donner des preuves ou même ; ui
des espérances de fécondité.
Il faut donc, règle générale, pendant ses premières années"iie pas tenir la taille
cmirte. de pcnrdalterer ses racines ou de ne lui faire produire que des brancbes
fortes et de laux-bois, et lui laisser toutes les petites branches qui pourront y
subsister sans coulusion. Lorsque l'emportement de sa jetmcsse sera modéré et
qnil se sera mis i, fruit, si l'on trouve qu'il ait pris Irop d'étendue, on ponrra
le réduire et 1
rapproeh
si cet arbre 3
•té bien
qu'on fait ensuite contre
réparables, pourvu qn'o
des Poiriers de dix il douze ans qi
onl toujours été taillés trop court ; au 1
ou cinquième année si on leur eût lais
propres îi donner du fruit.
îrs.ans danger, parce qu'il perce facilement; de sorte qno
conduit les trois ou quatre premières années, les fautes
les règles de la taille, par nécessité on par méprise, sont
• - le laisse pas vieillir dans ses défauts. On voit souvent
ut cucore porté aucun Iruit, parce qu'ils
n qu'ils auraient fructifié dès la quatrième
: suffisamment de petites branehes, seules
mtdtipher Icuis branches suivant la forme qu'ou veut leur donner , deles obliger
a pousser des bouquets a frnit on de les rendre plus féconds, et enfin de leur fab,.
oelle du Poiiicr. Ou doit commencer par nettoyer l'arbre de ses chicots de son
i o i s mort et de ses onglets , dc façon que la sève puisse cicatriser chaque plaie. On
P Y R U S .
'te la taille par
eolnmci
graduellement. Pou
II les palis
P O I R I E R . 2^9
•bre, et OQ la continue en s'élevant
on espace les branches avcc égalité
le bas de 1'
pas laisser de vide, c
mesure, cn atUichant cliaqi
l'osier, soit au mur même avec la loque. Comme la taille du Pu
poque on l'on distingue facilement les bourgeons h fruit dc ceux
donner (jue des feu
on ne conseri
des prc
e la
Il faut tailler court les b
nches à fru
^st-à-dir
dcpui
suivant leur force.
Lcs cullivateurs disdngue
gourmands et les faux-bois -,
branches taillées annuelleim
avec de
se fait il
qui ne doivent
ntité su(fi,sante.
IX jusqu'à huit,
t dans les Poiriers cinq sortes de
i". les branches à bois qui provien
nt ; 3». les lambourdes qui sort«
ic; 4°. les bi
idilles q
iches folles.
IC conserve ordi
es latérales; on cc
méthode d'enlcvei
, qui dépérit et
dc laisser pous;
mieux qu'il est possibl
e yeux, ou au bourgci
ou bra " " ""
On
branci,
La
l'arbre
férable
sant le
ou quai
leura laissés,s'ouvrent, et il en
dont les yeux ont le tems di
chaque branche ai
au printems suiv;
gourmands qne I.
que l'arbre est v
d'autant plus de m
i croissent sur les lambourdes
branches, i».
lent des yeux
lit partout, m
5°. les chiffoi
les
lairement dans la taille des Poiriers cn espalier que les
ipe toujours en bec dc flûte et à peu de distance d'un oeil.
les gourmands est vicieuse ; elle dérange l'économie de
ne jette plus que des branches fluettes. Il est bien pré-
;r les gourmands jusqu'à la fm de juillet, en les palisctde
les rabattre, à ceUe époque, à deux, trois
latéral le plus bas. Parce moyen, ccs yeux, qu'ou
ît plusieurs branches fructueuses appelées crochets,
former pour faire produire l'aimée suivante, à
grande quantité de fruits. On taille ces branches
Il ne faut donc supprimer les
Is absorbent trop de sève, ou
des gourmands qu'il importe
ir un espalier vide et nu.
si arrêtée, une
it, à un, deu
•sqn'ils sont mal placés, ou i
ux et faible. II y a d'ailleu
înager qu'ils peuvent servir à i
On casse seulement les lambourdes par le bout
tomne , on les taille à un ou deux yeux.
Les brindilles ne donnent de fruit qu'à la tro
mes arbres, on doil les enlever sur les vieux, ali
uses ou des gourmands qu'on taille longs pour si
isine, ce qui fournit un moyen facile de rajeu
ct l'année SUI
d'obtenir de.-
1 même en
;splusvigouprimcr
ia grosse branche la plus
r par degrés les arbres devenus
Qu; Poirier, qu'<m a jugé de son effet en le regardant de
îre main, d e.st à propos de le serfouir, d'enlever les
eilles écorces et de
d on a fini dc tailler
loin , ct qu'on y a mis la dci
gourmands qui poussent au pied, de nettoyer la tige d<
remédier aux plaies.
Si des arbres ne donnent pas de frnit, il est quelquefois bon de les déchaus.ser
pour leur donner de bonne terre, ou de leur enlc
poussent avec trop de vivacité.
En juin on ébourgeonne les arbres ; c'est un moy(
pousse embarrassée de branches jetées daus un manva
à enlever proprement avec les doigts les boi
On pali.sse les arbres à deux époques :
Pommier ne saurait être trop rapproché du
mieux. De toutes les ligatures celle qui est préférable est la loque, que l'on fixe au
mur avec un clou : elle est plus forte que le jonc et elle ne comprime pas les brancbes
conimc l'osier.
r quelques racines ]or.squ'ils
excellent pour prévenir une
ordre : il consiste à pincer ct
mal plac
été. Lc Poirier comme le
n est plus beau et mûi
(i. 63
m