7. TEUCRIUM Massilicnsc.
T, foUis lanceolatis, rugosis, cineraccis;
ßoribus axillaribus, in raccmum secundum
dinpositis; calf cis denle superiori lalis-
GERMANDRÉE ilc :\Iarsci]lc.
G. il feuilles lanoéolccb, rugueuses, cenilrées^
àllcurs aNillaires, disposées en grappe tournee
du niérae côlé; à calice ayant k dent
superieure beaucoup plus large que les
TEUCRIUM Massiliense. Li>-. Sp. 789. "WILLD. Sp. 3. pag. 2C. L.^u. Diet. Enc. 2. pag.
Gy'I. JACQ. Ilort. t. <)'I.
TEUCRIL .M Creticum. CLUS. Ili^t. 34«.
TEUCRIUM foiiis ovatis crenatis, floribus racemosis, caljcis labio superiore cordato,
staminibus corolla brevioribus. GLR. I'l. Prov. •x--. tab. 11.
CIIAM.r.DBYS fruticosa insularuni Sloechadum, Melissa; folio minori, Poimmi redolens.
TOVIIM:F. Inst. 20J.
La Germaiidrco de Marseille est remarquable par la forme de ses feuilles ovales,
uu peu eu ca-ur h leur base, souvent allongées el comme lancéolées, ayant la
forme de cclle des yepeta. Ses tiges, seulement ligneuses iiil'érieureinenl el souveut
couchées 'a leur base, s'élcvciit a peine i» un pied. Ses fleurs , dc couleur rougeâtre,
soiU. disposées en grappe dc meme que dans l'cspècc précédouLe, mais
elles sonl retnanjuables jiar la dent supérieure <le leur calice qui est fort large,
formant un lobe arrondi, lerminé par une petite pointe parlicidière, tandis (jne
les quatre aulres deuts sont étroites, égales et très-aigucs. Cette plante croit aus
îles d'IIicres; elle fleurit en juin et juillet; toutes ses parties exhalent uue odeur
de Pomme dc Reinette lorsqu'on les froisse entre les tloigts.
Les Gcrniandrécs ligneuses sont en général de pelits arbustes qui ne font pas
beaucoup d'effet et qu'on ne cullive gutTC ([ue dans les jardins dc botaniipie.
ToiUcs les e.speces indigèues des parties méridionales demandent une terre légère
([ui uc soit point humide, et il faut les planter en pot, afm de les rentrer l'hiver,
parce tpi"elles pourraient souffrir des forles gelées. La Iroisième et la qualrièmc e.spèccs
pciivcnl rester en pleine terre dans loules k^s saisons. Toulcs se multiplient
de drageons, de graines et quelques-unes tic boutures. Les chats aiment beaucoup
l'odem- dc la Germatulrée maritime ; ils se plaisent à se rouler sur celle plante
c t à la mâcher; il faut, quaud on la culli\e daus uu jardin, avoir soiu de la
garantir des ravages de cos animaux eu la couvrant d'une cage cn grillage." Cette
(iermandréc est lonitiue el cuuuénagogue. Quehpics personnes sujettes aux maux
de lète mêlent dans leur tabac l.i poudre dc ses feuilles de.sséchecs ct prétendent
en éprouver du soulagement. Elle contient deux sortes d'huiles qu'on oblicnt par
la distillation, l'une est volatile ct l'autre plus pesanle que l'eau. La Gcrmandréc
Chamédrys sc jilante quelquefois daus les jardius pour faircdes bordures; il faut
alors avoir le soiu de la roupor très-court après (pi'clle a fleuri, afin de l'empêcher
de s'étaler. L'infusion théiforme <lc ses sommités fleuries est d'usage cn médecine
à titre dc fébriftige ; c'est un amer arouiati<iuc qui mérite d'être etnployé.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C I I L .^I
Uu ramfau dc U Gevrnainlr(<e morilitne, ei
Fig. I. Une fl«ir enlierc vue i lo loupe.
Fig. s. La corolle ouverte vie de même , aï
Fig. 3. Le calice el le siylu grossis.
MALUS. POMMIER.
P V R U S . I.iKxX. Classe X I L Icosandne. Ordre IV. Pentagyme.
MALUS. Juss. Classe X I V . Dicotylédones polypétales. Étamines péri^
gynes. Ordre X. LES ROSACÉES. î. Ovaire s i m p l e , i n f é r i e u r , À
plusieurs s t y l e s , se changeant en un fruit c h a r n u , ombiliqué par le
limbe du calicc, ct dont l'intérieur est partagé en plusieurs loges.
L e s Pomacées.
C A L I C E ,
C O R O L L E .
G E N R E .
Monophylle, concave, peiïistant, à cinq divisions ouvertes.
Composée de cinq pélalcs arrondis ou ovales-arrondis, concaves,
insérés sur le calicc. '
ÉTAMINES. Au nombre de vingt, quelquefois davantage , à filamens subulés ,
redressés , formant un faisceau autour des styles.
PISTIL. Un ovaire inférieur ou mieux adhérent au calicc, surmonlé de
cinq styles velus, réunis à leur base, terminés chacuu par un
stigmate simple.
PERICARPE. Une Pomme arrondie, glabre, ombiliquée à sa base en la parlie
oit s'implante le pédoncule, marquée à son sommet d'un second
ombilic formé par le calice, et divisée intérieurement en cinq
loges cartilagineuses, contenant ohacunc deux graines.
SEMENCES. Cartilagineuses, ovales, convexes d'im coté, planes dc l'atUre,
arrondies par uu bout, aiguës par celui de leur attache aux
parois des loges.
CA1Î.4CTKHE ESSESTIEL. Calicc monopliylle, à cinq divisions. Corollc de cinq pétales.
Vingt étamines redressées en faisceau. Cinq .styles réunis à leur base.
Une Pomme arrondie, ombiliquée à sa base et à sou sommet, divisee intérieurement
cn cinq loges cartilagineuses, contenant chacune deux graines.
RAPPORTS NATURELS. LC genre Malus a la plus grande affinité avcc le genre Pyrus
auquel LIXSK l'avait réuni; mais les différences qu'ou observe enlre les deux
genres étant bien constantes, les Botanistes moderues, l'exemple de TOCRXEFORT
et de ccux qtii l'avaient précédé, ont pris le jiaru de les séparer. La
différence qui existe entre les fleurs du Ponunicr et celles du Poirier consisle
dans la situation des étamines et dans la manière d'être des slvles. Les elamines,
dans les Pommiers, ont leurs lilamens reilrcssés, serrés los uns contre les autic.s
à leur base et formant un faisceau autour des styles dont ils c.Tclicnt la base.
Dans les Poiriers, au coiUrairc, tons les fdamens'des étamines sont divergons,
ils s'écartent presque commc les rayons d'uuc roue, leur inscrlion sur le calicc
est distincte, sép.arée, et ils lai.s.scnt entièrement à nu la base des stvies. Quant
à ceux-ci, ils sont, dans les Pommiers, réunis à leur base en un seul corps, ot
ordinairement velus dans la parlie où ils sont adherens les uns aux autres.
Dans les Poiriers, au conlrairo, les styles sont libres, à découvert au milieu
do la fleur, ct entièrement séparés jusqu'à leur base. Les Pommes ct les
Poires ofi'rcnt aussi uue différence assez remanpiable dans lour forme; los
premières ont toujours leur base creusée d'une cavité plus ou mr)iiis largo, dans