hrîusculis;ßorjbus axiUuribus, soliUiriis,
stibsessilibus ) calycibus curoUiïinajuribiis.
presqucglabres; à fleurs axillaires, solilaivcs,
presque sessiles ; a calices plus grands que
les corolles.
107. Pom. Dict. 5. pag. /pS.
Inst. Coo. DCHAM. Arli. i. pag.
PIUSPYEOS Lotus. LIS. Sp. i5io. WII.LD. Sp. pag.
C U A I A C A N A . J. BAUH. Hisr. . . 111,. a. pag. 288. TOUBSLF
pl. UI.
J-OTUS Africaua, latifolia. B.vuii. Piu. 447.
J^SEUDO-LOTliS. MATTH. Valg. C.M.ILH. Epit. I56.
/3, GUAIAC.\NA angustiore folio. ÏOURKEF. 1. c. |>ag. 600.
L(JTI Africauoe specics. ÏM.VTTH. Valg, 2J7.
Le Piaqueminier Faux-Loticr est un arbre qui s'élève ii la hauteur tie trentesis
a quarante j»ieds, dont les branches étalées se divisent en rameaux recouverts
d'une écorce jaunâtre , ct garnis dc feuilles alternes, courtement pétiolées, ovalesoljlongues,
très-entières, aiguës, glabres, luisantes et d'uu beau vert en dessus,
plus pâles en dessous et chargées sur leurs nervures, ainsi qu'en leur bord, de
<|uclques poils courls, écartés et seulement visibles à la loupe. Ses fleurs naissent
sur les jeunes pousses de l'année, ct sont solitaires, presque sessiles dans les
aisselles des feuilles ; lonr calice est profondément partagé en quatre divisions un
peu plus longues que la corolle qui est reuflée, divisée jusqu'il moitié en quatre
lobes roulés en dehors et de couleur nn peu ronssàtre, Il leur succède des baies
globuleuses, de la grosseur d'unc petite cerise, ct partagées inlérieurenieni en huit
loges contenant chacune une graine : il arrive souvent que deux, trois on quatre
des loges et des graines avortent. La variété ne différé que parce qu'elle a ses
feuilles plus étroites, plus allongées et plus acuminées.
Cct arbre fleurit à Paris, vers le milieu du mois de juin, et ses fruits sont
mûrs à la fin de l'été. Il passe pour être indigène de l'Afrique septeiUrionale ;
mais il n'a pas été trouvé en Barbarie par M. DESFOKTALXES, ni par M. POIRET.
Il est d'ailleurs constant qu'il croit spontanément daus le Levant, car TouBNEFonr
en parle dans sou voyage. Aujourd'hui il est naturalisé en Italie, en Provence
en Languedoc et dans plusieurs autres coulrécs dc l'Europe australe; il est même
acclimaté en pleine lerre à Paris ct aux environs, car j'en ai vu plusieurs beaux
arijres dans les jardins.
2. DIOSPYROS Virginiaua.
D. foliis ovato - lanceolatis, glabriu.Kiilis ;
ßoribus axillaribus, subglomeratis, sub sessilibus
; calycibus corolla multb brevioribus.
PLAf,)UEML\lER de Virginie.
P. à fenilles oval es-lancéolée s, presque glabre.? J
à fleurs axillaires, presque sessiles, souvent
plusieurs ensemble ; à ealices beaucoup plus
courts que les corolles.
DIOSPYBOS Virginiana. LIN. Sp. lâio. WILLD. Sp, 4. pag. 110-. Pmiî. Diet. Enc. 5.
pag. 428. >HCH. El. Boreal. Amer. 2. pag. ajS. MICH. Arb. Amer. a. pae. iq5. pl. 12.
GTTAIACANA. C.^TESB. Carol. 3. p.ig. 76. lab.
GUAIAC.\NA Loto urbori ajfmis Virginiana, Pishamin dicta. PLUK. Aim. 180 tab
244. fig.
GDAI.VCANA, sive Pishamin Virginianum. Du-ii.vm. Arh. i. pag. a84. pl. 113.
Lc Piaqueminier de Virginie ou d'Amérique, nommé anssi vulgairement Pishamin,
forme un arbre qui s'élève autant et même plus que le précédent, auquel
il ressemble beaucoup quant au port. 11 en difTcre par ses fouilles plus allongées
et surtout par ses fleurs réunies souvent plusieurs ensemble dans les aisselles dos
feuilles, ct n'ayant qu'un petit calice quatre fois plus conrt que la corolle. Ses
fruits sont beaucoup plus gros, à - p e u - p r è s du volume d'une prune, bons
k manger lorsqu'ils sont bien mûrs; il faut même qu'ils aient supporté deux ou
trois petiles gelées qui les amolisscnt, pour que leur pulpe soit donce ct agréable,
car auparavant elle est très-dure et d'une âpreté extrême. Le Pla.pieminier d'Amérique
fleurit et fructifie eu même tems que l'espèce précédente. 11 croît spontanément
daus les lieux humides de la Virginie et de plusieurs autres des Élats-
L n i s , ainsi que dans la Louisiane.
3. DIOSPYROS Kaki.
D. foliis ovatis, utrinque acuminatis, subtiis
pubescentibus ; ßoribus pedunculatis! calycibus
corolla multi) brevioribus; ramis
tomentosis.
PLAQUEMINIER Kaki.
P. à feuillesovales, acumiiiées des deux bouts,
puljebceutes en dessous; à fleurs pédonculées;
àealicesbeaucoupplds courts que la
corolle ;
DIOSPYROS Kaki LIN. Suppl. pag, 439. TUUNB. El. Jap. IS;. LOUR,EU. Fl. COCHIN, 3,8.
WILLD. Sp. 4. pag. 1110. Pom, Dict. Enc, 5. pag. 4^9,
Ki seu Kaki KOEMPF. Amoen. pag. 85. tab. 86.
Le Piaqueminier Kaki ressemble beaucoup aux deux espèces précédentes par
le port; mais ses jeunes rameaux sout revêtus d'un léger duvet, el ses feuilles
sont plus grandes, ovales, acuminées, coriaces, glabres et luisantes en dessus,
d'un vert pâle, el pubescentes on dessous. Ses fleurs axillaires, portées une oti
deux ensemble sur un pédoncule recourbé et velu, sont composées d'un calice
très-court, partagé en qualre divisions éva.sées; d'une corolle renflée, à quatre
divisions courtes ; de huit étamines, dont les anthères sont doubles; et d'un ovaire
ovale, obtus, surmonté d'un style quadrifidc , droit et velu. II leur succède des
fruits d'iui rouge cerise et de la grosseur d'une prune, contenant quatre à huit
graiues. Cct arbre croît nalurellenient au Japon.
Le genre Piaqueminier paraît assez nombreux en espèces, puisque, outre les
trois espèces décrites ci-dessus , M. VVILLDESOW en rapporte quinze autres , et que,
parmi les vingt-deux espèces mentionnées par M. POIRET dans le Dictionnaire
lie l'Encyclopédie méthodique, il y en a dix ou douze qui paraissent dilYérer de
celles de M. WILLDENW. La plupart de ces espèces sont indigènes des Indes
orientales et quelques-unes de l'Amérique méridionale. Un petil nombre d'entre
elles seraient susceptibles de s'acclimater dans les parties méridionales de l'Europe.
La plupart forment des arbres dont le bois dur, compacte, susceptible de
recevoir un beau poh, est employé, dans les différens pays où elles crois.sent, k
divers usages économiques. Quelques-unes rapportent des fruits bons à man-'er.
On sait aujourd'hui que c'est nue espèce de ce genre, Diospjros Ebenum, Ln-.
qui fournit le véritable bois d'Iibène dn coniincrce, c'est-à-dire l'Ébène'noire '
si employé par les tahletiers ct les ébénisles pour les ouvrages de marqueterie
et de mosaïque, el qui a d'autant plus de valeur (ju'il est plus dur, plus pesant
et plus noir. Cet arbre croît dans les grandes forets à ^Madagascar et dans les
Indes; il nc pourrait réussir en pleine terre daus nos climats.
Lc Piaqueminier Faux-Lotier et celui dc Virginie uc .sont pas difficiles sur la
cullin-e ; on les mnlliplie facilement de graines qn'on peut semer eu pleine terre
où elles réussissent bien, sans qu'il soit nécessaire de le faire sur couclie. Il sera
seulement prudent de couvrir les jeunes semis pendant les gelées et pendant les
deux premières années; après cela, le plaut supportera bien les plus grands
G.
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