i o 8 CASSIA.
oclojugis; foliolis ovnto-ohhngis, suit us
tomentosis ;
•illarihus; legumitomentosis.
nibus depressiv
C A S S E .
(le sÏK ù huit jiaircs de folioles ovalcs-oblougiies,
cotoiineases cn dessous; à grappes
axillaires ; u légumes applatis, cotonneux.
CASSIA totnentosfi. Lis. 1'.Siippl. 23i. LAM. Dict.Enc. püg.G47.^VILLD. Sp. 2. pag.522.
Cette espèce s'élève aussi hatit que la précédonle; elle s'en distingue facilement par
le duvet cot<ameux ct blanchâtre dont sonl revêtus ses jeunes rameaux, ses pétioles,
SCS pédoncides, le dessous des feuilles et les folioles du calice. Ses Ocurs
sont jaunes, disposées, an uombre dc plus dc vingt, cn grappes axillaires ct portées
sur cles pédoncules fort longs. Cct arbrisseau croît naturellement dans le Brésil ; il
llcurit, à Paris, en juillet, août et septembre.
CASSE biflore.
C. à tige ligneuse; à feuilles ailées, composées
de .six p.iire.sdc folioles ovale.s, un peu velues
en dessous ; à pédoncules portant de deux à
quatre llcurs; àlégnmes comprimés, glabres.
3. CASSIA biflora.
C. caule frutescente; foliis pinnatis,
jugis ; foliolis ovatis, subtùs vdlosiusculis ;
pedunculis bi-tri-quadrifîorisve ; leguminibus
depressis, glabris.
CASSI-\. bi/lora. Lis. Sp. 5,',o. WII.LU, Sp. 2. pag. 521. Lsvi. Dirt. Enc. i. pag. 6'i6,
G\SS1A minor arborescens, siliipiis planis articulatis. PLUM. Spec. i8. Ic. 78. lig. i.
('elte Casse est un petit arbrisseau dont les jeunes rameaux sont h'gèremcntvelus,
ainsi que les pétioles et le dessous des fouilles ; elle croit uaturellement dans les
Antilles, et fleurit, cn France, en juillel ct août.
Lc genre Casse est nombreux ; les Botanistes cu connaissent aujourd'hui
soixantc-dis espèces, toutes exoliques à l'Europe, ct dout plusieurs sont herbacées.
I;cs Casses, étant originaires des pays chauds de l'ancien et du nouveau continent,
ne peuvent se cultiver en pleine terre dans le nord dc la France, ce n'est ipie
dans les départcmens les plus méridionaux de cct Empire qu'on peut les planter ainsi,
cl cncorc cat-il prudent de les garantir des gelées lorsqu'un hiver, plus rigoureux
qu'il l'ordinaire, vient à se faire sentir dans ces climats. A Paris, on ne cultive
les Casses qu'en caisse, afin de pouvoir les rentrer l'hiver dans la serre tempérée ;
on leur donne une terre substantielle ct un peu légère ; ou les arrose souvent, ct
on les place à une bonne exposition au soleil. Lcs Casses se multiplient de marcottes
ct surtout de graines.
Lcs Casses Ibmnissent à la médecine de bons purgatifs; les fcuilies dcSéné,
dont l'usage est si général et qu'on connaît dans le commerce sous les noms de
Séné du Levant et dc Séné d'Alexandrie, sont les feuilles du Cassia Senna,
L I \ . , et du Cassia lanceolata, LIM. , plantes herbacées, indigènes de l'Égyptc
et dc l'Arabie, et dont la première est, depuis assez long-tems, cidtivée en
Italie. Ces plantes fournissent encore ii la médecine leurs fruits, qui sont des
gousses oblongues, membraneuses et applaties , connues sous le nom dc follicules
de Se'ue'. La Casse proprement dite, ou Casse des boniiijlies, est le fruit du
Cassia fistula, Liv., grand arbre qui croit en Egypte et dans les Indes Orientales.
La pulpe qu'on retire de ce fruit est uu purgadf très-doux.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E 52.
Un rameau de la Casse à lleur.s ei rymbt!.
Fig. I. Un pétale.
Fig. 2. Les étamines ct le pistil.
Fig. 3. Lc calice et le pistil.
CELASTRUS. CÉLASTRE.
C E L A S T R U S . liiNN. Classe V. Pentandrie. Ordre L Monogynie.
C E L A S T R U S . JDS.S. Classe X I V . DicolYlédones poly-pélales. Ktamines
insérées autour de l'ovaire. Oi'dro XI11. LI;s NEIIPKCNS. §. I. Etamiues
alternes avcc les pétales^ fruit capsulairc.
CALICE.
COROLLE.
ÉTAHIiNES.
PISTIL.
partage jusqu a moiUo
1 disqu
nq
i rcccp-
; par
G E N R E .
Monophylle, Irès-pctit, jilanc,
divisions obtuses , inégales.
De cinq pétales ovales, ouverts, sessiles, égaux, réfléchis eu
leurs bords.
Au nombre de ciuq, à filamens subulés, de la longueur des
pétales, portant dc très-petites anthères.
Un ovaire très-petit, à moitié enfoncé dans \
tacle charnu, inarqué de dix stries; cet
d'nn style subulé, plus court que les étam
un sdgniale obtus, trifide.
PÉRICARPE. Une capsule charnue, ovoide, colorée, ii trois angles obtus, divisée
en trois loges et .s'ouvrant en trois valves.
SEMENCES. Ovoïdes, au nondu-e de deux ou trois, enveloppées d'une pulpe
charnue, colorée.
CARACTI^RE ESSENTIEL. (]alicc monophylle, ii cinq lobes. Cinq pétales. Cinq i^amiucs.
Ovaire porté sur un disque charuu. Capsule à trois loges et à ti-ois
valves, renfermant deux ou trois graiues recouvertes d'tme pulpe colorée.
RAPPORTS NATCREI.S. Le gcure Celastrus est très-voisin, pour les caractères, de
ceux de VEvonjmus et du Polycardia.
ÉTYMOLOGIE. Les Grecs donnaient le nom de KeAarrfoç a un arbrisseau dont le
feuillage était toujours vert.
E S P E C E S .
' Rameaux dépourvus d'épines.
1. C E L A S T R U S lucidns.
C. ramis inermibus i foliis ovatis, integerrimis,
acutis, nitidis; pedunculis simplicibus,
axillaribus.
C É L A S T R E luisant.
C. a rameaux dépourvus d'épines ; à ienillcs
ovales, trèi - entières, algues, luisantes;
à pédoncules simples, axillaires.
CELASTRUS lucidus. Li\. Mant. 49. WILLD. Sp. i. pag. iiaS. L'HiiRir. Stirp. 1. pag.
tab. 25.
G\SS1NE concava. L.ut, Dict. Eue. 1. pag. 652.
EVONYMUS j^thiopicus, Alaterni foliis rotundioribus, diiris et non crenaiis. PtUK.
Alm, 139. tab. 380. iig. 4.
Le Célastrc luisant, connu sous le nom vulgaire de Petit-Cerisier des Ilottentols,
est un .irbrissD.au de cinq il six pieds de haut, rameux, toujours vert, dont
la tige, uu peu lortucusc, est recouverte d'une écorcc brunâtre. Ses fcuilies sont
6. 38
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