l o p counus ; mais je crois devoir parler
Saint-Denis el propriétaire d'nne des plus
de P a r i s , d'un niuvcn ([ui p a r a i t , non pas
. la prévenir. C c moyen consiste à employer
; de vaclic, pétri ct délayé en consistance de
e le tronc et les branches principales des
fruit à noyau , et «pii peut les
n mouvemenl. Elle consiste dansun
t entre le bois cl l'écorce, s o i t p l us
des arbres. Les effets de cette maatlaque
, et leur mort si ou laisse h.
t et on la :/uéril en auiimentant la
. 5 0 P E R S I C A.
qui cn sont la suite, ne sont pas
i c i , d'après M. DKSCLMKT, Maire D'
considérables pépinières des environ
devoir guérir la mahulic existante , mi
uu mélange de bonne terre ct de bon
pâle assejî nudie pour en faire endii
Pêchers qui sont les plus exposés.
La Gomme est une maladie propre aux arbres
attaquer dans toutes les saisons où leur sève est en i
dépôt dc suc priqire extravasé, qui se coagule .soit c
ordinairement sur le tronc ou sur les brancbe>
îadie sont le dépcrisscmcnl des branches <pi'clle
la gomme le lems de les altérer. On la prévie
vigueur de l'arbre , soil par des lailles plus courles , soit en snp[>rinuuit une parlie
des fruits quand ils sont trop n o m b r e u x , soit par des engrais ct njènie partie simples
arrosemens. 11 faut en nu"'me tcms eidever la gomme avant qu'elle uc soit d u r c i e,
rclrauchcr jusqu'au vif les endroits où elle a séjourné, ct mettre sur les plaies uu
appareil «le terre cl de bouze de vache.
La Cloque est, de tontes les maladies qui altaqtu-.nl le Pt^her , celle qui lui nuit
îe plus. E l l e se Juaniléste par la dégrailalion des feuilles c t des jeunes ratncaux qu'elle
recnupieville et contourne cn divers sens. Ses effets sont la chùlc des feuilles et des
fruits, la ruine des ycitx h f r u i l , et par conséquent de la l'écolle de l'année suivante.
O n a allrilnu- celle maladie h une allerualivc subite dc gran<le chaleur cl de froid
accompagné de veut qu'on crovail pouvoir crisper et paralyser les nervures des
f c u i l i e s , et désorganiser les canaux dc la sève ; mais il parait bien plus certaiu qu'on
(luit rccoumtilre pour sa catise les pucerons qui attaquent les arbres et qui, cn
quantité souvent inuondjrable, s'établi.s.sent sous le dessous de leurs feuilles, surtout
de celles de l ' e x t r é m i l é des ranu^aux , parce qu'elles sont plus lendres. Le mal est
encore augmenté par les fourmis qui s'v ])<)rlenL eu abondance, ct qui y sonl en
mouvemeut coulitiucl, suit poui
fieerous , soit peut-être aussi de
la portion de sève cxlravasée par suite de la piq
le ces derniers itiseclcs. Jusqu'il
présent on ne connaît aucun remède ni aitctin
moyen préservatif contre cette
maladie; le seul qu'on puisse emplover est aussi
datigereux que le mal, c'est la
suppression de toules les fctiilles et inêiue de tontes .les
branches affectées ; beaucoup
de cultivateurs aiment mieux abandonner le.s ehn
>scs à la nature, ct lorsque le
mal s'est borné ou esl pa<sé, ils emploient les
toycns conseillés par rexpérience
pour r(-parcr et refaire les arbres fatigués et é2)uisés.
Une Pêche cpii, à la beauté tie sa forme, a l't'elal dc sa vive c o u l c u r , réunit nne
cbair fontlaïUe , une saveur sucrée , un goi'il vineux extjuis et tin p a r f um délicieux ,
p e u t p a s s e r , it justes titres, pour nn des plus beaux ct des meilleurs fruits parmi
tous ceux que la nature protluit spontanément dans les différens c l i m a t s , ou parmi
ceux que TindiLstrie de rhonime a su arnt-liorer eL perfecLionner par une culture
soignée. L'arbre tpii donne cct excellent fruit, aujourtl'hui si répamlu dans toutes les
contrées tempérées de l'Europe, n'estpointindigèuc de ccttc partie du monde, mais il
y a trouvé une nouvelle patrie , il y est peut-êlre maintenauL jdns commun , et il y
a certainement acquis plus tie qualitc-s que dans ht Perse , son pays natal, où il parait
être resté un fruit prestpu
;u jugeons par le Pêchc
tpie Al. Oi.ivii:a
a vu dans les jardins d'Ispalisui , ct ([u'il
ippo Er
douze ans .
comme je f a i déjii dil plus haut. Si c'est là le l ) p e cle 1'
spècc
été modifiée et changée en bien tlcpuis d i x - n e u f siècles, date dc sa première
migration eu Europe , car il ne parait pas qu'il y ait davantage .[ue nous possédons
cet a r b r e , d'après ce que Pi-ixicent' ' '
L c s anciens préféraient lesPêchc;
livre i5 , chapitre i3 ( i).
chair ferme (a) , que nous nommons Pavies,
ct que: les ProveiK^aus .appellent Pessegujs
durans , aux Pêches fondantes connues
cn Provence sous le nom'de Pesseguys monlans , cl il paraît que ce goût est encore
celui de tous les peuples du midi , qui cultivent beaucoup plus dc Pavies que <lc
Pèches proprement dite.s. Dans les départemcns <pii avoisinent P a r i s , ou qui sont
plus au nord , on plante , au contraire , beaucoup plus dc ces dcrutcrcs. C e l l e préférence
n'est point fondée sur le goût parliculicr .les peuples du mnli ou dc c c u x du
nord ; mais elle a pour motif la difft^rcnce du climat , i^m , en Provence , en Italie,
en Espagne, est plus favorable aux Pavies, .pii y acquièrent une grosseur considérable
ct un goût parliiil auquel le manque de grande chaleur , et surlotil de chaleurs continues,
ne leur permet pas <le parvenir dans le climat de Paris. Les Pêches fondantes,
a u c o n t r a i r e , parais.scnlcraindre l e s p a p t r o p chauds, et ce n'est que dans le nord
de la Erance, ou dans les pays qui jouisseuL de la i
prennent uu parfum délicieux ct une saveur ex([uisc.
température, qu'elles
et elles sont meilleures
Onmange plus<lc Pêches crues que de touteaiilre mauière
(pielques heures après avoir été cueillies, parcc que l e p r i n c i p c sucré s'y est développé.
Pour les manger cuites , ou les prépai^c cn compote , cn marmelade, tnais cette
confiture n'est pas aussi bonne cpi'on pourrait le croire, étant faite avec un si
excellent fruit. O u les fait aussi sécher au four, au s o l e i l , surtout les Pavies. O n les
confit à l'cau-tlc-vic avec du sucre. Il y a des personnes qui préparent les Pavies au
vinaigre , comme on fait les cornichons. On fait aussi avcc les Pêches une sorte de
vin dont on relire beaucoup d'caii-de-vie. A ce s u j e t , M. Bosc rapporte, dans le
Aom-euu Cours d-JgnculUu-e, que, tlans les l ' t a t s - L n i s . l ' A m é r i t i u e , la plupart
des colons qui ibrment de uouvclles habitations sonl dans l'usage <le planter plusieurs
acres de lerre eu novaux de Pêcher. L..rs.pie les arbres <pù eu sonl venus donnent
du f r u i t , on pile les Pêches dans mie auge de bois , et au bout de quelques j o u r s,
plus ou moins, selou lu chaleur de la saison, tpiand elles soutpassées à la fermentation
vineuse , on les distille pour en retirer l'eau-tle-vie. L e s Pêches employées de
c e l l e manière sont l'objet d'un produit annuel très-considérable, parce ciue cette
cau-dtï-vie, cjuoiqu'elle soit très - médiocre, étant géné
de boisson à toute la population de l'inlérieur des terres
n'a pas assez t l'argent pour se procurer de l'eau-dc-vie de
avoir v u , sur les derrières des Carolines, des iiabilatious do
défrichées élaient plantées en Pêchers.
•alcment mal faile, sert
, c'csl-aKlire à celle qui
in ; aussi M, Bosc dit-il
t les deux tiers des lerres
Lcs Pêches sonl humcelantcs, rafraichissautcs, relâchantes et saines (3) en général
mais elles ne conviennent pas à tous les estomacs, ct il est des personnes qui ut
(0 fn totiim iluiiem Persica p'rcp-ina etiam Asia! Ct
Miilgii re li«moign.ige, POIKSINEI, dars SI trsductii
la Gaule, et <|ue c'est même ta Gaule-Belgique, pavre qu
Perse ou Vene, mol critique qui .1 son êlyniologie dans le
celui-ci est s>'iionyme de <lépé>hpr, source du nom modem
se garder long-tems et qu'il faut presser el dépêclier
elle c s pour •1 bolaui.
u midi de ia France. Tous les arbi'es
e , er nomine ipso apparet, atque ex Perside advecta,
, prétend au conlreire q.ie le berceau du Péclicr eat
dit-il, le nom de la PécUe , en langue belge, est encore
verbe belgique prrscn , qui répond an verbe finançais presser :
î de Pédie , qui a élé donné à ce I'ruil pai«e qu'il ne peut
le. Celle opiuioii a pu ëli-e celle d'uu Lonime de lettres, mais
t pour tout cultivateur éclairé qui n seulement vu les Pêchers
général, placés dans leur pays nauil, y viennent sans peine
environs du Pans, à plus Toiles ruisous ne peut-il pas croître
et sans cullure ; ce r'esl pjs aiusi c[uc le Pêkber réussit
«poiitaïK'meni dans la Belgique, qudu-e-viugis lieues plus
(2) S^d Persicoiun paima durariiiis. PL. lib. l5, <ap. lï.
(â) On pouriail cioirc qu'il est iouliie <le parler nujuiird lmi d'une opinion
n'ait jamais eu aiicuu foiiduuituL cl que PLINE l'eût déjà taxée d'élie eutièi
a subsisté pen ntplusieurssièfles, quoiqu'elle
j'en lerai mcuUyu, parce j'ai