I
I , III
>
HYDRANGEA. HYDRANGÉE,
IIYDEANGEA nuliaN,. \V,LT. Carol. aSi. WiLio. Sp. a.' p. 63,',.
Cetto espèce a lc même port qtre la précédente, mais elle en dilTere il'une manière
positive, paree qne le dessons de ses fenilles est nîvètn d',m dnvct conrt, serre et
blanc, et parce qne les llcnrs extérieures des corymbes sont ster.lcs, et pins,enrs fois
pins gran.les qne eelles dn centre. L'Hydrangée blanche est indigene des Etats - Un,s
d'Ai,,ériqne; on la cnltivc c n F r a n c e dans plnsienrs jardins, oi, elle flenr,t en |nillct
ct UOllt.
5 HYDRANGEA Qocreifolia. Tah. 78. HYDRANGÉE'a fenilles de Chêne. P i . 78.
Il foliis lolmlo-angulalis, suUhs puhescon- II. à fcoilles lobée, et anguleuses, pubescentes
tiba, ; ßoribus paniculatis ; terminalibus ca dessous ; i fleurs en panrc.ale ; les ternwrimis,
stcräil,us icmrisnmkômino- min.lcs très-grandes, stériles ; les autres
ribus, Jigrni, trig.rnisfe. be.ecoup plus petites, àd.axou t,o,s p,snls.
HYDRANGEA .ptercifolia. B.air.x». S,in. ed. Germ. p. 360. t. 7. ex Wieen. Sp. a. p. 63',-
CcHT. Bot. Mag. t. 975.
Cctte espèce forme nn arbrisseau donl lo lige, décidément ligneuse, s'élève a
qualre ou einq pieds, en se divisant en plusieurs rameaux verdâtres dans la jeunesse,
ct reeouverls dans l'Crgc a.lnitc d'unc éeorce j.anne-brunâtrc. Ses feuilles sont opposées,
péliolées, d'on'vert foncé eu dessus, d'uu vert blanchâtre, M pubescentes en
dessons , fort grandes et fort larges : l es plus grandes ont un pied et demi ou plus de
loneucnr; elles sont augulcuscs, il cinq ou sept lobes aigus et chargés do peines dents
éloignées. Lcs fleurs, disposées à r c i l r é m i t é des taureaux en uue panicule trèSTgarnre,
sont'de denx sortes; les unes gi-andos, et les aulres dix fois pins petites. Les promrèrcs,
en polit nombre, il n'y en a qn'mie, tout au plus deux au sommet do chaque rameau
dc la panicule, sont blanches, la,.ges de quinze lignes ct même p l u s , composées d'rai
calice pétaliformc dc quatre grandes folioles arrondies, on presque réniformes , opposées
en croix ; dc quatre petits pétales blanchâtres, creusés en cuiller, ayant environ
une demi-ligne , connive,is el recouvrant quelques él.amines avortées, sans
aucune apparence d'organe femelle. Les secondes, quinze'a vingt fois pins nombreuses,
sont composées d'on petit calice à cinq on six dents tort courtes; do einq
pétales ovales, creusés en cuiller, blanchâtres, longs d'une ligne on un peu davantage;
de dix étamiues 'a filamens cylindriques, blanchâtres, plus longs que les pétales;
d'un ovaire globuleux adhérent au calice, surmonté par deux ou trois styles trèscourts,
CL terminé par autant dc stigmates 'a tète arrondie.
Cette plante est originaire de l'Au.ériqnc Septentrionale ; c'est M. MrcIIAUX fils qm
en a enrichi nos jardins depuis quclcpies années ; elle n'est pas encore très-répandue,
mais la be.auté de son feuillage et de ses fleurs concourront probablement à la faire
devenir plus commune. Elle présente un agrément, c'est de donner ses fleurs pendant
tout l'été.
Les Ilvdrangées sc multiplient de marcottes et dc boutures. On les plante dans
line bonne terre nn peu hu,nide, et de préférence dans celle de bruyère : jl ne faut
pas les mettre dans un lien trop exposé a"i soleil soldi -; elles réussissent mieux mil
un peu à
l'ombre.
E X P L I C A T I O N DE L A P L A N C HE
Somiiiité lleuric d'un rameau de fllydrangce à feuilles dc Chêne.
Eig. ,. Un pétale va separement et grossi.
Elg. a. L'ne llrur entière vue séparément.
Fig. 3- La même fleur sans les étamines.
I l Y D I i A . M G K A O u C T i H i I i i , l i Y l J I Î A N t t K K A M e s tk- f l i r a e .