presses ct en Irop grand nombre , don supprimer une partie en détachant ceux qui
sont doubles ou triples , et même les uniques quand ils sont mal placés. I.es soins
qui restent après ccla à donner aux Pêchers sont peu dc chose; il n'j a jikis dc travaux
iuïportans ; on découvre seulement les Pêches quinze jours ou trois semaines avant
leur maturité , pour leur donner un beau coloris et toule la saveur dont elles sont
susceptibles, t n faisant cette opération, on doit se garder d'arracher les feuilles qui
ombragent les fruits; il faut toujours employer la scrpelle ou des ciseaux. Les
Pèches tardives doivent être découvertes plus long-tems avant leur maturité, à raison
dc la diminution dc la chaleur des rayons du soleil en automne.
11 est facile de tracer un chiffre ou un nom sur la peau d'uno Pêche, eu la couvrant,
avant qu'elle ait pris dc la couleur, d'un linge dans hMpicl cc chiffre ou ce nom se
trouve décoii2>écn blanc ; le linge, cn interceptant l'action dc la lumière, empêchera
la peau dc se colorer , tandis que la parlic qui sera à jour prendra seule une belle
teinte vermeille. On peut tracer le chiffre en blauc en faisant au contraire l'application
des lellres découpées sur le fruit.
Lorsque les Pèches sout arrivées h leur maturité , ccla sc reconnaît h une certaine
teinte jaune qui perce a travers leur coloris. On doit se garder, quand on eu fait
la cueillette , de les tàter avec le poucc , ainsi que le prati<picnt beaucoup de gens ;
il faut les empoigner avcc les cinq doigts, les tirer doucement sans les presser,
nt uu peu la main ; par cc moyen elles sc détachent facilement de
I'l rbre.
Les (
operation essen
branches a fruit
de l'ébourgeonn
le reste de la sa
fruils que si on
L'usage i
irs de Monlreuil pratiquent, aussitôt après la cueillette, une
ielh- qu'ils appellent le remplacement, ctqui consiste h ravaler les
sur les deux ou sur l'uu des deux rameaux inférieurs conservés lors
igc. Par cette opéi alion , ccs raumaux acquièrent des forces pendant
son, ct fourni.ssenl, l'année suivante, une plus grande quantité de
eut altendu le moment de la taille piiur faire cc rctranchcmcnt.
il est dc domier, chaque hiver, un labour aux plattes-bandes dans
lesquelles fcs Pêchers sonl plantés eu espalier, ct de les biner deux à trois fois dans
le courant dc l'été ; mais, comme le plus souvent ces plattes-bandes sont cultivées
c n légumes, on ue donne que les fâchons nécessaires h ceux-ci. Il en estde même pour
le bcsoiu que les arbres ont d'être fumés ; (piand on cultive des légumes dans le
même terrain, le fumier qui leur est nécessaire doit aussi servir pour les Pêchers;
mais lorsqu'on supprime les labours et les cullurcs, comme h Monlreuil, où l'on se
contente de ralisscr les plattes-bnn<lcs quand on voit de riierbe, il faut, tous les trois,
quaire, cinq ou six ans, selon la nature plus ou moins fertile du sol, couvrir, en
automne, la platle-bande dc trois à quatre pouces de bon fumier , ct l'enterrer
tout dc suite , sans attendre après la taillo.
Tout ce qui a clé dit jusqu'il présent n'a dc rapport qu'avec la culture du Pêcher
en espalier et dans les partie^ septentrionales <le la France ; nuiis dans le midi, la manière
de planter el dc cultiver cct arbre est fort différente. Les espaliers sont plus
rares en Languedoc et cn Provence qu'un Pêcher à plein vont à Paris. En Provence,
la chaleur du climat s'oppose au mode dc culture qui réussit le mieux {lans le nord,
et l'on n'élèA-c dc pêchers qu'en plein vent, ou en buisson, ou plutôt cn vase. Dans
ccs contrées les champs et les -vignes sont remplis dc ces arbres <[uc le cultivateur
n'a pas pris la peine de planter, encore moins de greffer, cl qui, quoique venus
.sans aucun soin, de noyaux échappés dc la main des consommateurs, produisent
des fruits exccllens et cn abondance. Cependant, malgré la fertilité naturelle au
Pêcher en Provence et dans les pays méridionaux , des cullivateurs instruits ont
cherché îi améliorer ses prodiiils par une culture régulière. C'est cc qu'a fait feu
M. AntoineD.n-in, membre distingué de la Société d'Agriculture d'Aix, (\m a donn.:,
cn 1-83 un Traité sur la culture du Pêcher cn buisson, donl je vais extraire tout
ce qui a'rapport h la manière do former cet arbre cn vase ou en enloinioir.
C'est plutôt il basse tige qu'il plein-vent qu'on donne cette forme aux arbres ;
mais une chose essentielle pour la taille, c'est «lue, dans le cliinalde Provcnco, c'est
depuis le quinze de novembre jusqu'il la mi-décembre qu'il faut la jiraliqucr ; la
sève a encore assez dc mouvement pour cicatriser los plaies cpi'on fait ii l arbrc,
et le bourrelet qui commence h sc former autour de la eoupc pour la recouvrir ,
la garantit contre les gelées. C'est aussi à peu piès dans le même tenjs qu'il
faut planter les Pêchers quand on ne les élève pas dc noyau sur place. La pousse de
la première année delà plaulation des arbres est l'ouvrage de la nature; le cultivateur
ne commcnce 'a concourir avcc clic (pic lors d e l à première taille. C e l l e - c i est
uniquement préparatoire; la figure dc l'arbre est tout son objet; lorsqu'im la pratifpie
on donne au Pèchcr trois ou quatre branches disposées en rond , autant qu'on le
, et on les coupe à trois ou quatre yeux , plus ou moins.
peut
c'est-'a-dire couries si elles sonl faibles, ct
Lors de la taille de la seconde année,
l'arbre doit cn avoir produit deux ou Iroi
figure dc l'arbre, abaltre toutes les autre
bois, c'csl-a-dire courlc, afin dcdouiier h 1
A la iroi.sièmc année, on comiuencc par
qu'il a poussées, tant cn dedans <iu'eu t
croisent. On taille court les ramca
moilic de leur longueur les braiicl:
i( fruil. Riais au printems suivaiil,
en abaltre une partie dans le cour
)rter-les Pêches restantes tlans le
m pei
2\im leur force ,
plus longues si elles sont vigoureuses.
DC des branches qu'on avait laissées à
,. Il faut conserver celles qui assortissent la
), cl celte taille doit être faite uniquement ii
ubre une forme régulière ct<|iii soit durable,
décharger l'arbre desbrauchcssurnuméraircs
(diors, cl on supprime les branches qui se
u raccourcit environ à la
i loutcs il
poi
IX des soni
islaléralcs _
;i Ic fruil nouc cn trop gr
lil dc mai, afin dc donnei
.Icgré de maturilé eonven,
t alors être lonniécs
idc quantité , i! faut
i l'arbre le
nouveau bois pour entretenir sa forme,
Dans les deux premières tailles, la figure de Tari,
il ne s'occupe que des branches a bois du p
e pc
1 de
;• du
Lor s dc la troisièi upe .
minent la forme ; on
avaient poussé latéral
à fleur, et ccux de la sommité ont douné de
La qualrièmc taille devient plus coinpliqui
de deux espèces; sur celles du premier ordi
q u i , prenant plus d'évascmenl, fctnncnt un
celles du second ordre, inférieures aux pre
ordre doit avoir produil trois ouqualre branch
de ces branches qui sc présentent le mi
renversé que l'arbre a déjii reçue ; ou le
les autres. Lc premier coup de serpette
discernement ; c'est lui q u i , fixant son
cslTunique objet du cultivateur;
dre, qui doivcnl former l'édifice,
l les branches du premier ordre qui déterecoiirci
il la moitié dc leur longueur les rameaux qui
t ; les yeux les plus bas de ces rameaux se sont tournés
branches ii bois latérales.
:lle doit porter
sur les branch^
onde file de I
Chaquc hrz
ir des branches
laterales a bois
nches, qui sont
•he du premier
rvcune ou <leux
uvellcs. O n conserve
ux disposoes a continuer la foi
laille a cinq ou six ycux , el I
lu cone
ipprime
:[ue l'arbre reçoit doit lui être do
élévation , doit le ramener h uue égalité
approchante dc la hauleur des Pêchers de la file. Pour celle dernière raison . il
convient de commencer par le premier arbre d'une file ; après l'avoir examiné dans
toutes ses parties, on ie décharge des branches surnuméraires, dcccllcs ipii se croisent
ou qui occasionnent de la confusion , et l o n taille le reste des rameaux en faisant le
tour de l'arbre dc gauchc à droite ct cn établissant le niveau parmi les branches