Var. ..8. EOISSETTE, OCXOSET oc POMME-POIRE, frai, „ „ d e , r o a . , to.at
union cidre el ,pii dure iroi.i uns. P a j i d Auge, dans le Calv,„lo,.
Var. ,19. SAIKT-CILEES; Poiaiac vcric, douce, nijréable au goût, portée sur une
longue quenc, cl mùrissani <1, bonne Imnc. Son ciilre csl léger. Caltivée dan, k Coicuun
dcpartcmenidclaJIanclic, cl dan, k p«,, de noc.ge, di-p.rtcmcnt du Calvados,
«u on la noiiuuc Laiiguc-Queitc.
Var. lao. SAINT-PIIIIJBEIIT , BOSXE-.SORTE ou Gn,\M5E SOUTE ; fraii allongé,
mar([uc de rouge et de jaune, à cliair ferme et succulente , faisant un bon cidre, très-colorc
n dc longue darée. Celle espèce est fertile, mais , 1 , Ikur, sont irfs-sensibic. «u froid. Elle
laurii a la lin de septembre. Ciilnvée dans les dépariciuens de la Seiiic-Inférieure dc la
Mandie , du CaK ados cl de l'Eure.
V.r. I . , . SAPIN, l'OMMK DlC SAPLX; tir. nom de la forme de l'arbre qui e,t
presque pyramidal, et de eelle de son fruit qui est allongé comme une l>omme dc Pin Pile est
blanche, rouge du coté du soleil. Lc cidre qu'elle donne esl clair et se conserve deux ans
Manche, Seine-Inférieuro, Calvados, Eure.
Var i. SAUCER; fruit blanc, dou.v et tendre. Pays d'Auge, dan.s lo Calvados.
Var. 123. SAUVAGE; Po
coloré, excellent et dc longi
3 tardive, douce, trèvproductive, donnant un cidre très-
••••••i. 3Lmrhe, Calvados, Orne.
24. SVÜX; fruit oblong, verdûtre , relevé de eûtes, d
Donne un cidre ombré dure deux ans. Espèce tardive et peu fertile. Manche j
Calvados
Var. SONNETTE, MARIE-PIC.4RD; fruit allongé, de moyenne gro.sseur, jaune
et lisse, ayant la chair molle et douco. Espèce tardive, produi.sant un cidre sans qualité. Elle
tire .son jiom de ee que les pépins sonnent dans leurs loges lorsqu'on secoue le fruit à sa
mnturilé. Somme, Seine-Inférieure, Oise, Eure.
V.r. ,aG. SOUCI, POÎllIEDESOCCIipeiito, rougcàtrc, doucc. M4ri.àla„i-„c,„lire
Elle donne un evrdicnt cidre qui dure trois aus. Espèce proaueiive , cnliivcc dans le, dcparleiueiis
do la Manche , de la Seine-Inférieure, de l'Eure, de l'IlIe et Vilaine.
Var. . . . . POMME DE SLIE; appelée ainsi à cause de son „mertume. Elle est sèche,
visqueuse et donne un cidre épais qui ne s'éclaircit qu'à la iroisième année. E.spèce peu fertile
cnltK'ée dans le Pays d'Auge et dans le département de l'Eure. '
Var. 128. T.\RD-i-XEUm ; fruil tardif, moyen, arrondi, doux, donnmt un bon ridre
qm est clair ot beau. Le Pommier ne fleurit que dans les premiers jours de juin II v i
une auu-e variété de Tard-fleuri, dont la Poiinue est oblongue, jaune et douce Toutes
les deux sont des espèces fertiles. Manche, Seinednférieure, Calvados, Eure , Hle et Vilaine.
Var. 129. TURRET; Pomme petite, blanche, d'une saveur donce. Elle fournit un cidre
capiteux. Mùnt .i la fin de se].tenibre. Dans le Cotentin, le pays d'Auge, le déiiartemenl
de l'Oise et celui de l'Eure.
te douce. Miirit à la On d'octobn
. Dans ie Calvados, l'Eure , 1
Var. i3o. VARAMLLE; Pomme ovale, moyenne, -
Donne un cidre coloré, doux, fort et qui dure deu.x ;
Manche.
Var. i,3i. VINET; Pomme j.etite, ronde, jaune et rouge, lendre ot aigrelette. L'arbre
d?ia S e k e ' - l a f i l ? r ' ' ' ' ' Jq-artement
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C U L T U R E , U S A G E S E T P R O P R I É T I!
Les Pommiers sont des arbres propres aux climats temporcs. De toulcs les e.spèccs,
de l'ancien comme du nouveau continent, aucune ne croît sous le ciel bridant de
la zone torride, et elles cessent toutes de prospérer dans les régions glacées qui avoisinent
le cercle polaire. La culture du Pommier commun est fort ancienne en
Europe; elle doit remonter, ainsi que cclle du Poirier, au commencement des
sociétés agricoles.
Une lerre profonde, gra.sse et un peu humide est celle qui convient ie mieux
au Pommier ; il ne peut vivre dans un sol argilleux ou crayeux. Dans les terrains
humides, froids et dans les vallées, ses frtiiis sont gros, mais ils ont peu dc saveur
et ne se gardent guère ; dans ceux qtu sont tm peu secs et sur les hauteurs, ils sont
plus pcdts, mais ils ont plus de goût ct se conservent bien.
Les Pommiers cn général sc multiplient par les graines ; mais la graine ne multiplie
que l'espèce, elle ne propage poinl les variétés que la culture a obtenues
daus l'espèce commune ou domestique; cc n'est que par la greffe qu'ou peut conserver
ces nombreuses variétés dc fruils que les différentes gonéralions ont vu n.iîtrc
depuis l'origine de la cultiire des arbres fruitiers. Quelques variétés, comme le
Douoin ct le Paradis , peuvent se multiplier de drageons et de marcottes : cxoeplé
pour ces deux arbres, on n'esl poiut dans l'usage de se servir dc co mode de
mulliplicalion, on lui proféré gcnéralemcnt les semences.
Lc moyen que les cidlivateurs cnq^loient ordinairement pour former des pépinières
de Pommiers consiste tout simplement à sc procurer, dans les pressoirs
oil l'on fuit le cidre, le marc des Pommes pilées. Ayant préparé convenablement
le terrain par uu bon labour, ils répandent à .sa surface ce marc dans lequel sc
trouvent les pépins, et ils le recouvrent d'un peu de terre légère. Cette manière
de faire est bonne pour se procurer des arbres propres à servir dc sujets pour
être greffés; mais si l'on voulait chcrchcr ii obtenir de nouvollos variétés, ce qu'on
fait cn gt'néral trop rarement, il conviendrait de prendre des graines dos meilleurs
fruits déjà connus, et, parmi ceux-ci, de choisir ccllcs ties plus beaux. Dans ce
cas, on doit attendre que les Pommes dont on veut prendre les pépins soient
parfailement mûres, et les semer tout de suite. Si par une circonstance quelconque
on ne peut le faire au.ssilot, d faut avoir soin de les garder dans du sable frais
jusqu'au moment où l'on pourra faire son semis. On peut semer des pépins de
Pommes depuis le momcnl où les Pommes hâtives commencent à mûrir jusqu'à
la fm de l'hiver, et au commencement du printems lors de la maturité des plus
tardives. Eu quelque tems que le semis ait été fait, pourvu qu'il l'ait été avec les
soins ordinaires, les pépins germeront dans les premiers jours du printems. Lor.squ'on
a semé du marc de Pommes, on voit sortir dc terre une multitude dc petits
plants qui .sont scmvent si pressés qu'on est obligé dc les cclaircir cn en arrachant
une grande partie, parce (pte si on les laissait lous, ils se nuiraient les uns aux
autres et ne profiteraient pas. Quand on a .semé des pépins de choix, comme on
en a ordinairement répandu une bien moins grande quantité, ils lèvent aussi
plus écarU's les uns des autres, de manière qu'il n'ost pas besoin d'en arracher.
Quelle (pie soit d'ailleurs la nature du semis, il faut, lorsque le jeune plant
est sorti dc terre, avoir le soiu de le débarrasser des mauvaises herbes et de lui
donner des arrosemens suffisaus toutes les fois que des pluies naturelles n'auront
pas mouillé la terre.