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font souvent attendre leur fruit pendant donze
d'abre'ger de moitié l'époque on l'on doit les coi:
quatrième année, lorsqu'on pont déjhpréjuger, pa
par la largeur ctla forme des feuilles, c'est, dis-j'
qui, par leur port, paraissent le plus sc
uues, ct de les porter sur Paradis. Oi
année, juger les variétés nouvelles qu'ou
la peine d'être conservées, on continue
multipliera par la grciTe ; si elles sont t
jeunes plants comme de sujets pour j;
POMMIER.
1 quinze ans, il est un moyen
laitre; c'est, dès la troisième ou
lanature du Lois et des rameaux,
, dc prendre des greffes sur ceux
ipproclier des bonnes variétés déjà conpourra,
par cc moyen, dès la sixième
ura obtenues par le semis. Si elles valent
a à soigner les arbres francs, et on les
une mauvaise qualité, on se servira des
îffer les bonnes variétés déjà connues.
Quant aux jeunes Ponuniers qui s'annoncent, par leurs rameaux épineux et par
leurs petites feuilles, comme paraissant remoulcr au type sauvage, ils doivent
tous être arrachés pour être replantés dans les pépinières ordinaires; ils ne seront
bons qu'à être grefl'és comnie il a été dit ci-dcssr
La distance à donner aux Pommiers, lorsqu'
qu'ils sont grefVés sur Paradis, sur Doncin ou
leur fait prendre. Les Pommiers nains ou su
, Les qui
1 dix
me seloi
ne qu'on
! les uus
ent être
on les plante à demeure,
sur franc, et selon la fo
r Paradis sout assez cloigr
ailles sur Doucin de
douze. Les arbres eu buisson, ei
! jiieds s'ils sont sur Doucin, et
; peut pas planter les pleins
:e pieds
l'ils Jt'au
à quatre pieds en tout i
h six ou huit pieds, et les pvramides à
vase, en contre-espalier seront bien à qui
vingt ou vingt-quatre s'ils sont sur franc. Kn . . . .
vents auxquels on donne une tète arrondie, à moins dc trente à qu,
si on les élevait en pyramide, commc je l'ai proposé plus haut, je crois qu
raient pas besoin d'être à plus de viugt-qnalrc pieds les tuis des autres, et que,
proportionnellement, il.s ne donneraient pas plus d'ombre que des Pommiers ordinaires
plantés à trente-six ou quarante pieds. Cette manière d'élever les Pommiers
eu pyramide présenterait ie double avantage de moins nuire aux végétaux herbacés
qu'on cultive au dessous <l'enx, et de donner le moyen de planter un tiers
ou moitié plus d'arbres sur le même terrain qu'on ne fait aujourd'hui. II serait
trop long de donner ici des pri^ceptes sur les différentes méthodes à suivre dans
la laille des Pommiers pour former ces arbres en quenouille, en bui.sson, en vase,
à ce sujet, aux traités particuliers sur la taille des arbres, chmnés
frages d'agriculture el de jardinage,
les Pépinières, les Pommiers de Doucin ct de Paradis
IX qu'ou appelle francs, mais de drageons. Lcs pieds qu'oi
etc. Je renverr
dans plusieurs
On élève, di
gr;
à douner ce_s drageons se nomment Mères; ce sont dc vieux pieds de cei
que l'on coupe sur la souche. Au primeras, ils sort de ces vieux pieds i
titude de rejets ; lorsqti'ils sont assez élevés, ou les butte avec de la ti
le dans le courant de l'été et dans le mois dc novembre,
les sépare de la souche pour les planter en pépinière. Chaque
prennent
de l'hive
, non de
a destine
5 variétés
rne niulerre,
ils
1 à la fin
ces 3Ières fournissent di
manière. Lorsque les drageon;
venable, c'est-à-dire vers la tri
greflc en écusson à oeil dorm
Les Pommiers sont en gène
fruitiers; ils sont même plus sc
lorsqu'on leur a coupé de gros
et de leurs principales bra
lesquelles les insectes trou'
drageons en les tr?
de Doucin et de Paradis
isième ou la quatrième a
al.
al !
;ant toujours de la mèin
ni acquis la grosseur connée
au jilus lard, on les
ijets aux mêmes maladies que les aulres arbres
attaqués de la carie que les Poiriers, ct surtout
ranches. En vieillissant, l'écorce dc leur tronc
:hcs devient raboteuse et remplie dc crevasses dans
it uu asile; elle se couvre d'ailleurs dc mousses, de
É
MALUS. POMMIER. I83
lichens et autres plantes parasites. Je parlerai un peu plus bas du tort que les différens
insectes font aux Pommiers; quant aux plantes parasites, en obstruant les
pores de l'écorec, elles privent les arbres des émanations bienfaisantes de l'atmosphère
, et en vivant aux dépens d'une partie de la sève des arbres, elles diminuent
beaucoup la force dc leur propre végétation : aussi voit-on languir cl dépérir les
Pommiers donl le tronc ct les branches nourrissent beaucoup de ces espèces
cryptogames.
Lcs bons cnltiv.ilenrs, au moyen des soins qu'ils donnent à leurs arbres, saveut
les entretenir dans un état florissant ou remédier au mal qui est la suite dc la
aciers. Les uns débarra.sscnt leurs arbres des lichens et
lems que des vieilles écorces chancreu.ses el des insectes
négligonce de leurs dcva
mousses parasites, en mer
qu'elles recèlent, en les frottant, i
uenceii
trempé dans une eau de cha
épa
enlevant tout ce qui doit l'cti
on a usé le tranchant, afin qi
e la lai
dont le fer sera bien émoussé, pourra e
Les insectes qui vivent sur le Pouimie
plus connus. Un dc ceux qui fait le pl
verle , celle de la Teigne Padelle, qui s
à l'abri des injures de l'air el qui lui
oiseaux qni s'en uourrissent. Il arriv^
dans un canton toute la récolte de
suivante, en dépouiflaot de feuilles U
aucun moyeu pour sc débarrasser dc
eu graud nombre , plus ils espèrent on être à
lorsqu'elles sont si abondantes, elles ont conso
011 elles doivent êlre transformées en
faim, et ce n'est qu'au bout de plusicr
fahr
isez mnltijilié pour causer d
l du prinlems, a
3. Les aulres le
lil connu sous le nom é
ic soit pas du tout coupi
neorc servir au même
T sont nombrci
us di •avages .
ique um
la
: frcHp
i les i
fléau
vec un gros ]>inceau
:s font nclloycr eu
le plane, outil dont
mte. Une serpette,
usage,
je ne parlerai que des
me Irès-petite chenille
le sous laquelle elle vit
recherche des
mille annéaulit
.le l'espoir dc la
urs n'emploient
s chenilles sont
: effectivement,
•ver de 1;
• cette cll
:elles du
presi
ment qi
elle parait, et ii
•bres. Les culliv;
parce que plus
d)ri pour long-tei
mé toutes les feuilles avant l'époque
chrysalides, elles meurent presque toutes dc
s années que le petit nombre qui a échappé
nouveaux ravages. La chenille du Jhimbice
de la Plialèi : Bn
idii
l pc
ait plus <
Bombice conunun, de la Noctuelle P.sy <
i les feuilles des Ponuniers ct peuvent de i
ins la récolte des Poumies. Le Charancjou gris mauge les boutons
s'ouvrent, et le dommage causé par un seul dc ces insectes est
rlérable que celui que pourrait faire un millier de cbenilles
Lor.squc le Puceron du Pommier est abondant sur cct arbre,
i la qualité ct à la qnantilé des fruits. Les chenilles de la Teigne
Pomponelle, les larves d'une Tipulo, d'une Mouche ct d'un Charançon vivent daus
les Pommes; ce sont ces insectes désignés vulgairement sous le nom de cor.çqni, en
accélérant la maturité de ces fruits, en font tant tomber avant le tems de la récolte.
Les intempéries des saisons sont, autant que les in,sectcs, cause dc la disette
des fruits du Pommier. Quoique cel arbre soil indigène, il craint los grandes gelées
dc l'hiver, et surtout quand il est en fleur, les petiles gelées tardives qui, daus le
lord dc la Er; font si froqucnnnent senti. . . s ICi prem • • du
printems. Lcs broui llards froids cl . humides font an ssi assc. souve an avorter les
Lcs Pon unes sonl . des fruits sains cl agréables qu-B l'on mange ci •us ou cuits et
qui, au m loycn de h
;urs différentes v; iiriélcl, qui ne m tirissenl que su ccessivoment.
peuvent se
les tables peiidi mt loule l'année , Les propriéu 'S médicamente
uses des Pommes sont d'être logJ ;rcmonl rafraîchi ssanles el laxa livcs. Sous ce