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munément cultivées ct qui peuvent le mieux servir à rornement des jardins,
sont la Clématite bleue, l'odorante et l'orientale. I.a variété à Ileurs doubles dc
!a Clématite bleue orne bien un rideau dc verdure ou une palissade; on peut
la greffer en fente sur l'espèce simple.
La Clématite odorante a le double avantage dc parfumer ct de décorer, par ses
nombreuses panicides de fleurs blanches, les berceaux sur lesquels on l'a placée.
Les fleurs jaunâtres et les feuilles glauques dc la Clématite orientale contrastent
agréablement avec les espèccs déjà, citées, et font un très-joli effet. La Clématite
des haies est vésicante, rubéfiante ct escarotique. Ses leuilles récentes, écrasées
ct appliquées sur la peau, enQamment la partie sur laquelle on les a mises, y
produisent des vessies et par suite des ulcères superficiels; c'cst ce qui a fait donner
à cette plante le nom d'flerbe aux gueux, parce qu'il y a des mcndians qui s'en
servent pour se faire venir des ulcères anx bras ou aux jambes, afin d'exciter la
commisération. Ces ulcères sont larges h volonté, ont peu de profondeur et sc
guérissent facilement. Il suffit d'y appliquer des feuilles de Poirée et d'empêcher
le contact de l'air sur la partie. On a trouvé le moyeu de faire d'assez beau papier
avec les aigrettes dont ses ^jraiues sont surmontées.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E 29.
Un rameau de la Clématite bleue, avec des fleurs.
Fig. 1. La fleur dérouillée des pétales, et à laquelle il ne reste que les éi
Fig. 3. Une étamine vue séparément.
Fig. 3. Les ovaires et les styles.
Fig. 4. "Uu ovaire et un style vus séparément.