de ].i soinmité de l'arbre. Les b r a n d i e s du premier ordre étant taillées , on vient à
celles du second o r d r e , qui fondent l'espérance du culliv
:s rameaux qui
les brancbes des
a poussé le plus
qui ont pou,s.sé i
le-s b r i n d i l l e s , ai
ateiir. On leur supprime
•nt poussé en dedans de l a r l j r e , afin dc se ménager un espace entre
;ieux ordres. On taille h trois ou quatre yeux c d u i des rameaux qui
verlicalcment, ct ou taille à la moitié cle leur longueur tous ceux
lorizontalement. On conserve les rameaux h f r n i t , dc même (pie
i x q u e l l c s on supprime un ou deux yeux do leur cime ; ce sont les
punies fructifères du P ê c h e r , qui sont alors pre.sque toutes tournées à fruit.
La cinquième taille du Pêcher en buisson est subordonnée c
Les b r a n d i e s de cet arbre s't^pnisant souvent dans leur prend<
fruit qu'elles portent la nourriture (pi'il e x i g e , dies pou.sse
])ois, et lu plupart périssent a])rès avoir fructifié. Dans cet
ci; l 'arbr e avec c x a c l i t u d c , lui enl e v e r le boi s mo r t e l l e bc
a l e u r naissance , quelqucs branches du premier
peu trop rap p roc bees ; oa taille e n s u i t c , a deux <
lie I nmi t e , l aut du p r emi e r (pie d u second
branches latérales, pour lui faire pousser du 1:
forme régulière, et l'on rafraîchit un peu les bra
Les aimées .suivantes, la taille du Pêcher eu buiss(
des r è g l e s ; lo besoin de l'arbre et rintelligencc du.
l igcr ; mais , en gt^ntiral , cct arbre demande à être ]
déterminer la sève à pousser du bois nouveau cajiabl
obligé de lui enlever aux années de son grand r
Antoine DWID, les principes d'après les([uds
cn buisson o u , pour mieux dire, en vase.
L c Pêcher e.st, de tous nos arbres fruitiers , celui <p
ct <pn fructilic le plus promptetnenl ; venu de noy
quatrième année ; au.ssi, pur son
j ) r é n i a l i i r é e , épnise-t-il ses force;
d'années comparativement aux P()nuiiier.s, Po
sout d'ailleurs dans l'erreur eu croya'iil qu'il
l'état où il se trouve,
r âge pour donner au
it alors faiblement h
Hat dc choses, il faut
is épuisé, supprimer,
•dre , s'il y cn avait qui fussent un
)u trois y e u x , toules les branches
ordre , de même que quelques
. n o u v e a u , capable de r(:tablir sa
hes à fruit faibles et les brindilles,
sson ne peut plus être asservie à
as al
ipport.
1 pt)
aleiir dr,
" i!t concentré,
rcmj)lacer cclu
•ules la dii
l'on veut
(pi'on est
selon M.
X Pêchers
Tels sont,
lier de beai
croit avec le plus de rapidité'
il peut donner des fruits la
:leur excessive de croître , et par sa fécoudité
ai.ssantes et ne diire-t-il q u ' a n petit nombre
i e r s , etc. Lcs cullivalenrs do Paris
it moitié moins loii"-Lems en plein
p a l i e r , car il est con.stant (pu-, daus le Midi de la
trouver des Pêchers ii p l e i u - v c n t , venus de iioyi
pas rare de
aliaiidonnés
d'cxcellens fi
la nature
lits, tandis
parviennent h quarante
ayaut cinqttanle à .soixante ans, et i
que c'est beaucotij) dans le nord, que
uns.
Plusieurs maladies atta
Hisse, \ii Rouille, \cBla
it l'article du P r u n i e r , ipi
F r a n c e , il n'est
u et qui ont été
apportant encore
ceux eo espalier
[lient le Pêcher ;
IC,VA Srulure, 1;
Iques. Ots s
inutile d'entrer ici dans dc nouveaux (U
La Jaunisse est une maladie comtm
par la couleur jaune que prennent les feu
clia<pte espèce. Ses effets sont lu d i ù t e ri
des sommités des jeunes rameaux
et j)resque l'avortenient des
les auxquelles il est sujet sont la Jau-
'romnie et la Chnjua. Il a déjà élé d i t,
mal.idies en géïK-ral ; mais il m; sera pas
lils sur chacune d'dJes en particulier,
ne il tous les ar])res , elle se manilèste
IJes , en perdant le })eau vert propre ii
>s leuilles avant le lems, le dessèchement
la la langueur et k
pr i s ; in.s le
terre maigre , usee , san;
trop froid , trop humiil
i yc
dépé
Tapporte.
, Ja maigreur et
Tinsipidile de:
isscmeut de I',u])
1,1 fragilité du boii
f r u i t s , Tallératic
•e , ct enfin sa ii
, la pelitesse
"énérale (ie
remède ai
'ond, trop sèdic
, ou encore l'ar
tal. Ses prit
'iipéiKilrable
i ct le Ulfe
cipalcs cause;
l u s p l u i e s , 01
:ontigtts aux J
i les bail
P Ê C H E R .
'tons, les fournus et autres
bres. La cause étant connue , le rei
lié par la nature des choses ; ainsi.
2 9
insectes
lède est
suivant
n i e r les
arrosemens ,
P E R S I C A .
peut encore en trouver la cause dan:
qui éUiblissent leur séjour au pied de;
facile , et celui à employer sera détei
les cas , il faudra avoir recours aux
tranchées pour tirer et faire
des terres dc bonne qualité. Si le m
e n s o r t e de les détruire. Si ccs moyci
contagion soit parvenue jusqu'aux racit
ct leur vigueur naturelles.
:ux labours , aux
eaiiY, on pour regarnir les racines avec
!il est causé j)ar des iiisecles, il faudra faire
is ont été employés à tems et avant que la
les, bientôt les arbres reprendront leur beauté
La Rouille consiste en des tadics rousses , saillantes et graveleuses sur les jeunes
iusses , saillantes et gravclci
rameaux ct les feuilles. Ses effets .sont l'érosion du parenchyme des feuilles , qui
lai.sse nues leurs fibres ct leurs nervures; le d.^vdoppcmcnt prématuré des yeux
privés de la nourriture que les feuilles leur préparaieul et leur fournissaient, et
par conséquent la stérilité de l'arbre l'année suivante. O n a cru que ses causes étaient
quelquefois les mêmes que cdics de la jauni.ssc ; mais il parait bieu plut.',t qu'il
faut attribuer ce mal aux pluies qui surviennent ii la fin du printems ou pendant
l'été, et a u x q u d l e s succèdent promptemeul un soleil vif et brîilant. Lcs feuilles étant
alors couvertes dc gouttes de pluie qui concentrent les rayons du soleil h la manière
des verres lenticulaires, elles se trouvent bridées par la suite de la trop grande
dialeur qu'elles éprouvent. Il arrive aussi souvent (pie les insctMes q u i , ordinaireuient
pendant la n u i t , r.mgent le parcndiymc des feuilles produisent à-peu-près
les mêmes effets jiar les plaies qu'ils font et (pii se trouvent < '
oppo
lite fraj>pe'es des
idc par la
n remède à la première cau.sc , c'est
vigilance qu'il doit mettre k d i e r d i er
il les synonymes d'tme maladie à laquelle
mire cspèce d'arbres, et qui couvre les
nême les fruits d'une sorte do duvet farineux. Ses
des Aniilics , la ruine des yeux privés de nourla
maladie ; souvent la perle de l'extrémité des
si le mal est opiniâtre et qu'il se mailadie
ne sont pas bien
croit avoir rerayons
du soleil. On ne peut
au jardinier k combattre la sei
et k détruire h^s insectes.
Le nianc, la Lèpre cl jreunier
les Pcdiers sont plus sujets .pie toute
f e u i l l e s , les jeunes rameaux ct
effets sont lu chîitc prématurée
riture et atiaqués eux-mêmes d
jeunes rameaux, ct enfin la mort de l'arbi
nifeste pendant plusieurs années. Lcs causes de cette
c o n n u e s , et par conséquent les remèdes sont fort incertains. Oi
martpié qu'elle est plus commune .lans les années pluvieuses que dans c d l e s qui
sont s è d i e s , et que les arbres en sont plus fréquemment attaqués dans les lieux
humides que dans les terrains socs. Quelques naturalistes regardent, comme une
végétation parasite de la famille des champignons, cette sorte dc duvet farineux
qm caractérise la maladie ; mais cela n'éclaircit pas la eausc qui la fait naître.
Les cultivaleurs ont ol>scrvc que les Pêdiers dont les feuilles étaient dépourvues
de glandes, y étaient beaucoup plus sujets que ceux qui cn étaient nnmies; il eu
est même qui assurent que le blanc ne prend jamais spontanément naissance sur
uu P ê d i e r pourvu de glandes, et que lorsqu'un de ces arbres eu est attaqué cc n'est
que secondairement par la contagion des Pêchers non glanduleux qui sont dans
son voisinage.
La Brûlure est u n e maladie qui a pour cause la trop grande chaleur des rayons
solaires; elle se manil'(>ste particulièrement sur les arbres en espalier à l'exposition
du midi, où la dilatation de la sève fbrce l'(<corcc k se fendre; aussi les Pêchers qu'on
place , cil généra] , dans les expositions les plus chaudes , sont-ils très-sujets k la
brûlure. Lcs remèdes à apporter contre la désorganisation ct la cliùle de l'écorce
G. s