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T . ß . N ? 2.5.
. S A I A ' I A olllciiinlis. S A X ' G K o m c i i i a lo
SALVIA. SAUGE.
S A L V I A . LINN. Clas.se I I . Diandrie. Ordre I . Monogynie.
S A L V I A . Juss. Classe V I I L Dicotylédones monopé taies. Corolle hypogyne.
Ordre V f . L E S L A B I É E S . I. Deux ÉLainines fertiles, deux autres
avortées.
G E N R E .
CALICE. Monophylle, persistant, pre.s(jiic campannié, strié, partagé en
deux lèvres ; la supérieure à trois deuts, l'inférieure bifide.
COROLLE. Monopétale, tubulée dans sa partie inférieure, évasée dans la supérieure,
et divisée en deux levres, dont la supérieure est écbancrée
, le plus souvent formée cu votile, plus ou moins comprimée
sur les côtés et quelquefois recourbée cn faux, ct dont l'inférieure
est partagée en trois lobes inégaux, celui du milieu étant plus
grand, arrondi, ct les latéraux étroits.
ÉTAMINES. Au nombre de deux, à ûlaniens ne portaiit pas immédiatement les
anthères, mais un fdct qui est articidé en travers ct par le milieu,
ct à chaque extrémité du<[uel il y a une anthère h une loge ; dc
ccs deux anthères, portées par chaque filet, une .seule est fert
i l e , la seconde est stérile ct adhérente avcc la loge, également
stérile, dc l'étamine opposée.
Quatre ovaires surmontés (fun seid style filiforme, terminé par
uji stigmate bifide.
Nul : le calicc per.iistant cn tient lieu.
Au nombre de quatre; une partie avorte souvent, et il n'y en a
qu'une, deux ou trois qui viennent ii maturité.
PISTIL.
PERICARPE.
SEMENCES.
C-VR.VCTÈRE ESSENTIEL. Calicc monopbyllc, a deux lèvres. Corolle bilabiée; la lèvre
supérieure échancrée, l'inférieure à trois lobes, dont le moyen plus grand et
arrondi. Deux étamines, ayant les loges de leurs audicres séparées par un filet
porte transversalcmcnl sur le filament. Uu style filiforme, à stigmate bifide.
Quatre graines nues au fond du calice.
RAPPORTS NATURELS. Le genre Siilvia a de l'affinité avcc celui du Rosmarinus;
mais if cn diffère essentiellement par la forme de ses éumincs.
EIYMOLOGIE. Salvia dérive du verbe latin Salvare, sauver, à cause des grandes
vertus médicinales que les anciens avaient attribuées à l'espèce de ce genre, la
plus anciennement couuue.
E S P E C E S .
1, S A L V I A officinalis. Tab. SAUGE officinale. Pl. aS.
S. caulefrutescente ; foliis ovato-lanceolatis, S. à t i gr l r u te s ceii te ; à feu i 11 es o val es-lan céol ées,
crenulatis, rugosis ; ver tic Ulis paucißoi
calycibus acutissimis, bracteas superantihus.
réiiclées, ridées; à
à calices
bractées.
verticilles jiauciflores ;
plus grands que les
S.-\LVIA officinalis. T.rs, Sp. '^'^'ILLD. Sp. j
Knc. 6. pag. 584. Bl.^ckw. Hcrh. tab. lo.
29. L.VM. 111. tab. 20. F. I. POIR. Dict.
SALVIA major PUCHS. Hist. 2'|«. JLTTII. Valgr,
ß. SALMA minor. Eucus. Ilist. a'19. Don. Pempt.' ayo.
709. Don. Pempt. 290. C. BAUH. Pin. 287.
La Sauge officinale est un sous-arbrisscau dont la tige forme ime souche ligneuse,
Ö. ao
m