25O PYRUS. POIRIER.
Dans une lettre sur les Poiriers, oh fou Antoine Divin, Membre distingué de
laocienne Société d'Agriculture d'Aix, donne d'exccllens précopies sur la culture dc
CCS arbres en Provence , il parle d'un moyen pour convertir cn Poirier franc celui
qui est greffé snr Coiguassier. On sait que cc dernier ne réussit que dans un sol un
peu humide, et qu'en le plantant on place ordinaircTnent la greflc à fleur de terre , et
que si on le met dans un terrain scc il y languit d'abord t
un élat d'épuisement. M. DWID, .ayant observé que les Po
siers poussaient aient des racines du franc par le cnlict de la ;grefll
suflisamn
înt recouverte dc terre, conscifle, quand '
d'arbres <
qu'on est obligé dc les placer dans un terrain
au moins de trois pouccs de terre,, pour pou.
favoriser l'étahlissci—
qui seules peuvent y rendre les Poiriers durables. Dès qu'
«les racines du franc par le collet dc la greffe, il végète avec fo
lui fournissent beaucoupplus, et ce changement s'aimoncc p
ctpar les drageons que les racines <lu franc poussent à son entoui
Le Poirier est le plus estimé des arbres fruitiers à pépins, pai
ses variétés ct par les différentes époques dc leur maturité, qui
" tcrruption depuis le commencement de l'été juscju-à la fin du p
tarde pas à périr dans
•s greffés sur Coignasquand
ccllc-ci était
'a que de cette .sorte
de recouvrir la greffe
it des racines du franc,
in tel Poirier a poussé
ce, ses racines propres
ria igucur de l'arbre
jusqu !à l'étc
l r u i t s , e t dp
tous tems.
La maturit
nl. Il n'est pas d'époque dc l'a
lie le
dans les anué
vementsur l
les Poires d'autoni
d'hiver à la fin du
c oil l'o I ne pui
lultiplicité
ccèdcnt s;
ms et mè
langer de
p-émcnt que s'il était récllenieut chargé de fruits
;les premières P
hâtives et dans 1
arbres, sans iut
qui ne pei
ne mois oi
s provinces me
•ruption, jusqi
•ont acquérir si
i plus tard da
ires d'autoini
en juillet et même à la fin île juin
idionales; elles mûrissent successiau
mois d'octobre ; on cueille alors
r les arbres leur maturité, et celles
s le
C'est dans la fruiterie que les Poires d'automne et d'hiv
lionucr; on les y voit iuscDsiblement changer dc co
d'entre elles s'entretenir sans .se gâter jusiju'aux noi
conserver d'ailleurs les Poires d'automoe ct d'iiive
delà de leur terme ordinaire, il faut, après les ave
table de'la fruiterie ct les y laisser jusqu'à ce qu'elles s^
ou, comme on dit vulgairement, jusqu'à
plus ou moins dc tems, quelquefois cn vi
de l'air. Alors on les essuie bien avcc un li
à un air sec. I.orscju'elles sont très-sèches
on les place, assez éloignées les unes des
dans des tiroirs ou sur des jdanches dans des
gelée et dc l'humidité, et on les y enferme. A'
m ce ment de
achèvent de
nûrir ct que
l'année suiv
eillie
, les entas
Il bien chargées d'humidité,
rit ressné, ce qui arrive en
rcs, suivant la température
•range l'une ii coté de l'autre
ippe séparément de papier,
l'cl les ne se touchent point,
loveinbrt
se perfec
ques-uue
inte. Pou
mois au
;r sur uni
fiidité,
des Poires de Saint-Gern
tardives à proportion.
Les Poires se mangent c
dernières, qu'on nomme v
on cueille les Poires, qu'on
de ne pas leur ôter la queu
l'eau bouillante, où on les
Les Poires retirées de l'eau
ju'elles aicr
•juatre heui
a on les an
les cnvelo]
très pour qu
[noires q
ces altei
iient bien k l'abri dc la
on prolonge la durée
3 jusque vers la fm d'avril, et celle d.
res Poi
séch écs. Ces
1 peu moi
, après qu.
•ues ou cuites, en compotes, kl'cau-de-vie .
ilgaireiiient Poires tapées, se font de la mau
/eut i>réjiarcr, un peu avant leur maturité, ct on a le soin
i ; on les pèle en conservant les pelures; on les passe dans
aisso bouillir .juchpies minutes, après quoi on les retire,
ct égoulées sont rangées sur des claics et portées dans un
s échauffé ijue pour cuire du pain; on les y laisse pendant douze
on les en retire pour les y remettre successivement trois jours dc
PYRUS. POIRIER.
suite, et le quatrième jour, avant de les mettre de nouveau dans le four on les anplatit
entre les doigts ct on les trempe, ainsi applaties ct celte fois seulement, dans
un sirop qu'on a préjiaré dès le premier jour cu faisant cuire, dans l'eau bouillanle
qui a d'abord servi k mettre les Poires, les pelures de ces mêmes Poires jusqu'à cc
qu'on puisse cn exprimer le jus, en les pr.;ssant dans une i)assoirc ou dans un lin''e
clair et blanc, et eu reiuettant bouillir ce jus exprimé jusqu'il ce qu'il soit réduit en
.sirop épais. La deruière fois .ju'on expose les Poires à la chaleur du four, on finit par
les laisser jusqu'à cc qu'elles soient suffisamment sèches, ce qu'on reconnaît k leur
coulcur d'un brun rougeâtre, k leur chair ferme et denii-transparcnte. Lorsqu'elles
sont rcurées du four on les conserve dans des boîtes garnies de jiapi.
ment dans des tonneaux
bonnes pendant deux ou
. Déposées dans
trois ans; elles
1 lieu sec, elles
•nt cependant me
leur fabrication. Les variétés qi
tl doit préférer pour faire les Pol
Rousselet, le Beurré d'Angleie.
, le Doyeuûé, le Beurré ordinal
ct le Martin-Scc.
Il y a uue manière plus simple de dessécher les Poires au f.
a les y mettre après qu'on cn a retiré le pain, ou sur l'àtre mên
nettoyé, ou sur des claies. Ou les y remet une secon.le, une troisi.
une tjualrièrae, selon leur grosseur et le degré de chaleui
four, jusqu'à ce qu'elles soient convenablement sèches. O.
fermées dans des sacs, et mieux dans des tonneaux qu'il h
plus sec de l'habitation. Les meilleures variétés à préparei
mêmes que celles dont on fait des Poires tapées. Il est des
les cultivateurs se procurent par cc moyen un supplémei
ment sain et agréable pour l'hiver ct le priutems (i). (
sont tapéesse mangent comme elles sont, ou cuites en
ou simplement avec de l'eau.
Depuis quelques années, les épiciers di
de Pommes séchées au four, qui ne diffè
ont été coupés par tranches pour eu opéi
infuser ces fruits dans de l'eau jusiju'à c
une sorte de petit cidre qui n'est pas désagréable. A Paris, où le
cher, cette boisson pourrait être uue ressource pour la classe in.ligente.
ijile.
t se garder fort
dans l'année de
lapées sonl : le
le Messirc-Jeau
; elle con
préalable!
iste
• qu'elles iroi
1 les conserv
ut placer dai
de cette mar
s cantons oii
ent de subsls
•s Poires sècl:
oinjiote avec
ent dans cc
ensuite enns
rendr.)it le
nièrc, sont les
tous les .ms,
mce extrcnie-
:s Cl celles qui
m peu de vin,
c Paris vendent
ont des précédé
îrpJus facileniei
; que la ferment
une autre sorte de Poires et
lies que parce qne ccs fruits
It la dessication. En mettant
obtient
oiijours
C'est avec les Poires et le vin doux qn'on fait le'raisiné, sorte de confiture économique
où il n'entre pas de sucre; mais on peul faire, sans vin ni sucre, une confiture
de Poires encore plus économique et jdus douce que le raisiné ordinaire. Toutes
sortes de Poires d'hiver ou Poires cassantes peuventy entrer; mais celle qu'on fait
avcc le Messirc-Jean et le Martin-Sec, séjjarémenl l'un de l'autre ou réunis ensemble
est la meilleure. Pour cela, après avoir pelé ses poires, on fait, avec leurs pelure.s'
bouillies dans l'eau, une sorle de sirop, comme il a été dit en parlant des Poires
tapées; lorsque ce sirop esl au point convenable, on y jolie les Poires coupées par
quartiers, et on les y fait cuire jusqu'à ce que le tout soit suffisamment réduit.
La pâte de Poire ne diffère des confitures que parce qu'on a fait évaporer la plus
gran.le jiartie de l'eau que contenaient ces dernières, de sorle .pi'elle prend jilus de
consistance et peut se conserver en morceaux
un eudroit très-sec les boîtes dans lesquelles o
aplatis, e
. la rcnfer
nt soi
' P''
.le pla. dans
>11 lo Poirier sauv.ige e
de ro<re lapée
ul siuiplïmcat atelier uu soleil.
1 dans les bois ct où il porle le o
>nipagae. Ces Poires »
I f t f j i i i I t e i î i i i i l i Ml î l l u i i i ^ y i M I i , â