l i ^ r
sont
luisantes
MELIA. AZÉDARAC.
alternes, deux f(iis ailées et dont les folioles, ordinairement au nombjc dc ciiin
alcs-oLlongaes, dentées, aiguës, très-glabres en dessus et on <îcss(>us, unp'^
d'un verl agréable. Ses lleurs sont disposées snr des grappes droites, cjc, j
naissent dans les aisselles des feuilles cL sont ])lus courtes q u ' e l l e s , on sont éjiarsp
sur la partie inférieure des jeunes pousses de l'année : elles ont une odeur agréalile
leurs pétales sont d'nn rouge clair on lilas, et le tube <les étamines est d'uu violft
foncé ou noir.itre. Les fruits sont de petits drupes d'une couleur jaunâtre ct dt I
la grosseur d'un grain de raisin ordinaire : l e u r pulpe, peu abondanie, paraîld'abnrj •
avoir une saveur douceâtre, mais elle laisse ensuite dans la bouche une ain<Ttiiuic'
assez prononcée. Cet arbre, qui passe pour être indigène dc la Perse el de la Svrie
est maintenant naturalisé cn P o r t u g a l , en E s p a g n e , cn Italie et dans quelque i
parties de la Provence. Il a été ti'ansjiorté en Amérique , ct il est aujourd'hui assej '
réparnUi <lans les parlies méridionales des États-Unis. Les habilans de la Caroline, qui
le cullivent l>eauc(uip autour de leurs maisons de \illc et de cantpagne, le noimncui,
dans leur langue, l'Orgueil de Idnde. 11 ileurit à Paris en j u in et juillet.
a. M E L I A sempervirens. AZÉDARAC toujours verl.
M. foliis blpliiinrtis, perennanlibus; foliolis A. à fenilles deux fois ailées, persistautr;; ^
rugosiiisculis, .fubscptenis; fioribus race- folioles un peu rudes, ordinairemein « fc
"losis. nond)re de sept; à llenrs en Rrajqies. I'
Mi :rX\ sempervirens. Wn.i.n. .Sp. 2. pag. Säg. Swahtz , El. Ind. Occid. a. pag. 7,^. [
MELIA Azedaruch ß. Liv. Sp. 5:>o. LOT. Dici. L'nc. i. pag. ' ' P
AZKDAHACIl semper virens etfiorens. Tour.>jiF. bist. üiti. - '
Vulgairement Lilas des Indes, Margousicr.
Celle espèce dim-re de la prdc^deiile en co tru'elle s'élève moitié moins, et surtout pirce que ses fciilles sont -ty
Linles, u>ipeuriid«a.i toiiclier, et que lr tirs folLules, ordiur.iroment s» nombre de sppl, sont plus incisées e! d'un vertu,
ii^tre. Elle diffère e.icore, ea ce qut^ sm üßurs, dispast:^^ CH grappe, pl.is „n,nbre,is..s, plus fournies, sont plu..«.], ,
d-une couleur plus fuacée, d'ime odeur plus forte, et qu'elles se s.ictèdeiU le,'unes aus: ai.trBs peudiiot six u.oisde««' '
Cet arbre, onginaire desludes, a étô transporté aux Antilles, mi il s'est tellement nhturdis^ qu'il croît atijourdhui ipji. l
taiicmcn! d.ms quelciues-uiies de ces iles; il n'est pas si bieu acclimaté en France que l'.4zAi.irsc bipiiiné. '
Le» Botanistes lonnaissent deux aulres espèces de co genre, toutes deux originaires de Ilude; mais elles
.c sont^
eniote cultivées en France.
L'Azédar.ic bipinné est Wqiiemment cultivé d.ins les i-irdins, dont i! eil très-propre à faire l'ornement .lu
il épiinouilses fleurs, qui sont d'une jolie couleur et d'uue forme dlégimle. Il n'est pas délicat pour U cullure,
le dinial de Paris : M.\I. DESCBJIET et THUILMER l'ont lamé en pleine li.-rie peudinl des hivers trés-rudcs,
isqail«
il souffert. Eu le rullivanl .linsi, il devient bien plus grand ct bejitooup plus beau que lijrs({u"on le lient en ca.„ .
rentrer pendanl l'hiver clans
Orangeiie. Il se multiplie Irès-fa. ilenu-m par ses graines, qu'où tire (lu midi de la Fratie*
d'Italie, cap il esl tres-ra
e qu'elles mi'irisscnl bien ;i Paris ; ou les sème au printcms sui- couche el même eu pleine ie::t;
celle année qui ont pai failement réussi ain.i ; j'ai mas à l'abri, pcnilanl t'Iiivcr, le premitr seaiii
mais qviaiiJ le plant sera
nn peu fort, je compte le laisser ii l'air libre et ne plus le g.irantir ontre tc froid. Li pglf
des fruils île cet arbre esl -.mployée —,.—,
cu P. rse, au rapport d'André MionACx. pour gmîrir la gale et la teigne. D.vis;-»
Ètals-Uiiis, plusieurs médecins o
u des propridlés vermifuges très-marquées dans ses diverses parues, ct ik-
sont surtout seivi avec suceè? de l'écorce des racine?. Lcs peiile? amandes, qui sout coiilenncs dans les iioyaiii tics fra», |
renferment une huile qu'on brûle dans les lampes, dans le pays ou rel arbre est commun; ces noyaux sout assez dars ol ojci
l'ail des cbapeleH. Lr bois d'.lzédai-ac est d'uno couleur rougcàire peu foncée ; il se polit bien, ay.-uU le grain asseî fis..
assezdur; onromn.ence, cn Ciroline, «l'employer pour lesoiivr.isesdemenuiserie} il pavait croître mpidemenl, pniv]!», .
snr un tronc d'u.t (ned de lour, qui m'a élé envoyé de Provence par M. AUBILERT ainé, je n'ai complé que sept <oic/i
cODcentriques. Il s'étlale aisément par l'effet des gr.inds vents, ct ses brauches cassent uel.
L'Azédarac toujours vc-rl est plus délicuE que le p.-écédenl, el il ue dure guère, dans notre climat, plus de lioisàq.ih
ansj mais on le multiplie facilement en éeUlanl ses racines, et mii.ux encore p.ir ses graines, qui ilemnndentii élres.;ii<-
ûu prmlems, sur couche. 31 est iii<Uspei.sable de l'élever en pot ou en coisse, parce qu'il craint beaucoup h- froid et epi
faut le rentrer soigneasemenl daus l'orangerie. I.i (erre <jiii lui convient est un inél ingu de tcrrs frnnclie cl de tcn' •
tien cotuommé. Il demande, en été, l'exposillon ao grand soleil el de liéqnens auuoeineua.
E X P L I C A T I O N D I:
c bipiimé.L A P L A . N C I I F , 11.
RUBUS. RONCE.
R U B U S . LINN. Classe X I I . Icosandrie. Ordre V. Polygynîe.
R U H U S . Juss. Classe XIV. Dicotylédones polypétales. Etamines périgynes.
Ordre X . LES ROSACÉES. I\^ Ovaire.s e u n o m b r e i n d c l i n i,
supérieurs, insérés sur itn receptacle commun, porlant chacun un
seul style. Auiaiit <le graines uues ou couleiiucs duns une baie. LES
P O T E N T I L L E S .
G E N R E .
C A L I C E . Monophylle, à cinq divisions ouvertes, persistantes.
C O R O L L l ' ^ De ciuq pétales ovales-arrondis, insérés sur le calice.
ÉTAMINES. Nombreuses, a lilamens plus courts que la eorolle, insérés sur
le calice ct terminés par des anlhères arrondies, comprimées.
P I S T I L . Ovaires nombreux, surmontés de styles courts, capillaires, insérés
latéralement sur l'embryon et terminés par des stigmates simples,
persistans.
P É R I C A R P E . Baie composée de grains arrondis, sncculens, insérés sur uu réceptacle
conique, réunis en une tête convexe extérieurement,
concave en dedans.
SEIMEN'CES. Une graine oblongue, solitaire dans chaque grain de la baie.
CAHACTÈRii i»sL>ni;L. C J i c c à cinq divisions ouvertes. Cinq pétales. Étamines
nombreuses, courtes, (iraines nombreuses, contenues une à une dans des
grains réunis sur un réceptacle commun, ct formant, par leur aggrégation, uue
baie composée.
RiproiiTs XATunnLs. Le genre Jîubus a des rapports avec les Coin arum ct les
Fragaria.
ÉTY-MOLOOIE. Ruhus esl dérivé de l'adjectif latin ruher, rouge J ce uom A été
donné aux plantes dc ce genre a cause de la coulcur rouge des fruits dc quelques
cspcccs.
E S P È C E S .
* Feuilles simples.
R O N C E Faux-Murier.
rampante ; à tiges lietbacécs, droites,
nillores, dépourvues d'épines; à feuilles
iinpk-s, lobées.
pag. io()o.PoiR. Dict. Enc. 6. pag. 236.
Stsmmilé d'un ramrau de l'Azédar.u bipinné,
nvcc plusieurs grappe,« do lleurs. Vig. t. Ta- Inbc formé de In réi
filamens de.s étamines, vu à I.i lunpe. Fij;. s. t,e même de giaiidcur naturelle. Fig. Un pét.ile vu de même
Lecatice es ie ptsiil de grandeur unturdle. FJ;;. 5. Partie dune gr-ippo du fiuils. Fjg, (;'. In noyau vusépaieu
T. RURUS Chamoemorus.
R. radice repente; cauUbus herbaceis, inermihus,
erectis, unifions; foliis simpli
cihus, lohulis.
RUBUS Cliamcemorus. LIN. Sp. 708. "VVILX
MICH. Fl. Boreal. Amer. i . pag. 298. FJor. D.in. tah.
RUBUS caule bifolio, unifloro ; foliis simplicibus. Lix. Fl. Lapp. 208. lab. 5. fig. 1.
REBUS palustris humilis. TocBsrF. Inst. Gi.'î.
CHAM.EMORUS .Anglicana. CLUS. Hist. i j 8.
La racine de cette Ronce est rampante, filiforme, ligneuse et vivace ; elle donne
naissance à des tiges herbacées, droites, simples, uniflores, hautes dc trois à s is
p o u c e s , dépourvues d'aiguillons, chargées de poils glanduleux. Les feuilles, au
nombre dc deux ou trois .scidement sur chaque tige , sont péliolées , en coeur à
m n
1,1,