s
< l i ï - n a i f à trcnlc-uiie folioles l i n é a i r c s - l a i i c o l é c s , pM-sislaiiles , poi,nues un peu
d e u t e e s , parfaitement Hsses et luisantes, d'nn vert s.nubre, presque aussi foneé
en dessous qu en dessus. Ces folioles sonl presque opposées les unes aux autres
sessiles sur leur pétiole eonaumi ; elles l o n t en diminuant dc .randenr dennis li
W jusqu'au somntet de la fouille, de manii-rc qne les inférieures on, sLven't
trente l.gues de long, et les dernières n'ont guère <pt'un pouee ; leur largeur est
en proporuon de s,x lignes it t r o i s , mais la foliole terminale est souvetit pins
graude <p,e ses voisines, e, elle est quelquefois réunie avee les tleux dernières'
de uianiere a loruier une feuille i, trois lobes. Les lleurs sont petites d'un bl nié
sale on verdâtre , portées sur de eourts pétlieelles, et disposées en pauieules Melies ,
s u p é r i e ' , r e i ' " "ti daus les aisselles des feuilles
Cet a,-bre est originaire du l>é,-ou et du Mexique, oi, il croit le long des v,allécs ct
dans les plaines ; d fleurit en France dans les mois de juin et de juillet. Le M, IW
peut vivre en pleine terre dans le n,i,li de la F r a n c e , il v porte né,ne des I ni '
mais dans le climat dc Paris, il faut l e p r é s c r v c r du froid pendant l ' b i v e " O. ^
mninp le de niareottes et dc graines qu',1 faul semer snr couche. Ou le mniti I Ô
a i . s . de boutures qui prennent assez facilement racines, cn les faisant au mois
d a v i i l , .snr couche chaude, sons cloche et ii l'ombre
t ' r : • • "l'I'«' ''^ .••»uon.iques cet ailn-e
mente eneo C quelque consideration. La pulpe de ses fruits, selon F F ™ . , É e,t
douce et agréable au goiit. Les Indiens , en la faisant iufn.,er c bouillir la s |''e.u
c en l e x p r n n a n t ensuite daus la même e a u , cn composent „ne boisson t éliVi ê
et rafraîchis.,ante d'une couleur ct d'nne saveur viiicuie. Par nue autre V p t
ion , ces fruits fournissent une sorte de vinaigre. Ou relire des fouilles une .^ibstaiice
blanche ct odorante, qui a de la ressemi,lance avee la gomme élémi - en h
faisant dissoudre dau. ,ln l a i t , on l'emploie souvent contre fos n,alad.es dcL yeux
11 suinte a travers les crevasses dc l'écorcc nn sue résineux ou g o n „ n o - r é s i „ ~ u x très'
odorant, qui devient concret i, l'air. O n dit que l'éeorcc, sèche ct réduite en po'ndre
es bonne pour ralferniir les gencives et les dents, et qne l'eau dans laqtîelle on
la lait bouillir est p r o p r e , employée en lotion, pour gué,-ir les ulcères. Les petits
rameaux servent a laire des cure-<lents. Les fouilles et les jeunes ranniaux rendent
quand on les ca.sse el lorsqu'on les froisse cuire les doigts, nu suc l a i t e u x , résineux'
visqueux, qui a une odeur d't^picc et de poivre. Si l'on déchire une fouille cn deux
ou trois morceaux ct qu'on cu jette les fragmens snr une eau limpide ct tranquille'
on les voit se mouvoir par .secousses et glisser ii sa surface avec a.s.,cz de rapidité'
Ces monvemeus, qui ont une assez longue durée, sont produits par ce snc ré.Jincux
dont d vient d etre question, dont les gouttelettes, en s'échappaul, par un mou
venrent vif et instantanée, de l'ouvcrliire des vaisseaux rompus, communiquent
a chaque fois une Inipnl.sion d a n s l e sens opposé, par la résistance que le suc résineux
éprouvé dc la part de l'eau aveelaquellc il ne pent se mêler quediffieileinent.
Les Kolani.tes connaissent une seconde espèce de Mollé ( Schinns A,-ai,-a. Ln
hp. 1467. ) , mais elle n'est j)as cultivée eu France.
E X l ' L I C A ' l l O N D E L A P L A N C H E ,0.
Ln r a ^ a n avee .les f i e , , , , , de grandeur natur,.lie. Lig, ,. ( „ 11„„ ^ ,
cahce et les élaraiiies. Fig. 3. L'ovaire snro.oiité de trois stigniato.