Cette P è c h e , qui est cultivée clans les départemens méridionaux, diflere de la
précédente parce {{u'clle est d'abord verte , ct que, même au soleil, elle ne se colore
q u ' e n jaune ; parce <pie sa chair est plus fondante , sucrée , mais un peu acidulée,
et q u e l l e adhère moins au noyau. Dans lo midi, ce fruit mûrit au mois dc
septembre.
Cui.'j U S A G E S E T P R O PR
L e Pè(
d i t e ; ve
dc tous nos arbres frnitiers , celui qui croît avec le plus de rapie
noyau, il a souvent deux à troispieds it la lin de l'autonme d e s a p r e -
et j'en ai même eu, dan.s des semis que j'avais faits, qui, à ccttc
epo<pre, avaient atteint
qui contiennent des gra:
après ([ii'ils sont séparés
rancit et ne germe pas ;
l ie lèvent pas au printems
la ]''rancc , les .•nltivateiir
leurs Pècbers auLrcmei
de greffer les arbres q
ces contrées une quantité
qualité tout à fait
qui porte des fru:
un autre (pii n'en
propage trèsest,
neme les seme-t-oii ]»o
ur l'Amandier et ipie
•ussi s e s e r v i r d c l'Abri
ses trois ou
en usage.
On doit i;
s u j e t s , p:nT<
d'une plus I.
in<( pieds <le haut. L c s noyaux du P ê c h e r , comme tous ceux
les huileuses, demandent à être mis en terre peu de tems
fie leur pidpe ; quand on tarde trop à le faire, leur amande
iais(ptaiid on les sème promptenient, il cn e s t b i e n ]-)cu qui
; suivant. Dans le midi, et même flans la partie movenne de
)ndés par la douceur du climat, ne niuiliplienL pas
t q t i e Jiar les n o y a i t i ; et comme ils ne sont point dans l'usage
p r o v i e n n e n t , cc mode de nudtiplication produit dans
nombrablc de variétés secondaires et souvent d'une
lifA-rentc , car il n'est pas rare de trouver h côté d'uu Pêcher
s (l'une belle grosseur, et qui sont bien parfamés et bien sucrés,
eu donne qne dc petits et d'amers. Dans les environs de Paris ou
.rement le Pêcher par ses n o j a u x .sans le g r e f f e r , a.ssez rarement
ir en élever des .'^ujets bons a être grcff.:s; c'est le plus souvent
(luefois sur le Prunier (pi'on greffe le Pêcher. On pourrait
otier comme sujet, mais cct arbre végètesi lentement pendant
• premières années, ipie cc moyen, qui serait très-long, n'est pas
•él'éi'cr rAman.le
qiu' les arbres q
iguc durée.; on dt
l . f . é p o u r ( p i c l q ue
la Rojah, ia grosse ct la peli.
servation de M. HLRVY, rtmss
raisons qui détei
est plus pro|;
coque dure ii relie à coque tendre p o u r former des
pr(i\ ienncnt de la première sont plus vigoureux et
aussi, en g('ii(=ral, préférer les Amandes douces aus
. ariéli^s, qui scnii la BourcUne, Ja Madeleine rouge,
J'iolette elVd f'iolelte tardive, qui, d'ajirès lobent
mieux sur les sujets venus des dernières. Les
•ndncnt k placer le Pécher sur le P r u n i e r , sont que ce dernier arbre
par ses racines lra(;antes, aux terrains frais, gras , argilleu
profonds, (pie 1 \maiidier qui .s accommodc mieux
ou pen
k cau.se de ses i ) ) ivolautes qui
profondeur. L ' e x p c n c u c e a prouvé (pi
Pécher réussit le mieux, sont le
petit Damas noir. C'est en écussoi
de greffe est la seule (jiii s(-it en jn-ati^
de Paris, j»arce (pi'elle est moin.s sujette
élève sout destinés être mis en e.spalier, (
]a g r e f f e , à quelques p o u c e s d e torre, sur m
à cinq ou six pieds et .sur de.s .sujets jih
])lein vent. C e l l e opération se pralifpie
m a i , .snr toutes les espèces dc sujets ei
l ' on g r e f f e k oeil poussant; ct si c'est i
sol sec, léger ou pierreux,
it chcrelicr leur noRrriture ii nne grande
les variél(-s tlii Prunier , sur lesquelles le
•L le pelil Saint Julien, et le g/w etle
(pi'on grefle le P ê c h e r , et ccttc .sorte
•fne dans les [u^pinières des environ.s
Quand les arbre.s (pi'on
plus ordinaire , on place
i.s.senr dti doigt ; on lanuit
veut faire un Pêcherk
111 au commencement de
u moin.
la gomme,
c l c'est le cas li
n sujet (le la gr(
forts (piand on
la fin d'avril <
P E R S I C A .
iûtsur les Pruniers et les vieux Amandiers ; un p
depuis la mi-aoùt jusqu
Amandiers.
La culture du Pêcher e
alors auriui soin parliculi
est bon h mettre en place
développement de la greffe
plus lard snr les Abricotiers ,
lu milieu de septembre sur les jeunes Pêchers
i pépiinère n'a rien d'extraordinaire; cet arbre n'exige
T , OU le irailc dc même qne tous les aulres arbres. U
il la lin dc l'automne et peiidaiil l'hiver (pu suivent le
! q u i , dès la première année , a souvcul poussé de quatre
à ciuq pieds. 11 n'y a pas d'autre pr('caulion ;i prendre en le plantant que celle dc
ménager les racines. DLIIAMF.!. recommande expres,s(-mcnl de ne les point mutiler ct
de les conserver le plus longues possible, parce (pie leurs plaies se cicatrisent
diflicilement k raison de la gomme (pd en transsude , et (pi'il est d'observation que
presque tous les arbres qui meurent la première ou la seconde année de la plantation
périssent par cclle cause.
Les Pêchers ne doiveut pas être plante's trop jirès les uns des autres, parce <pic,
lorsqu'ils sont trop rapprochés, il.s ne lardent pas a se gêner, et q u e , p o u r r e m p ê c h c r,
ou est foi'C(- (le ravaler très-près les nièrcs-branclies, cc qni fait qu'ils se dégaridssent
bientôt du centre et dépérissent promplemcnl. (Je n''esL pas t r o p , dans une
bonue terre, de juetli'e trente jiicds d'intervalle entre chaque arbre.
La meilleure exposition pour un espalier dc Pêchers est
celle di:
s; celle
l e v a n t ; celle du couclianl peut convenir k quelques espèce
mauvaise, les f r u i l s y mûrissent mal et n'acquièrent jamais cell
qui caractérisent une bonne Pêche. 11 liiut planter au mi(""
on veut se procurer le fi
ccllcs qtd sont Irès-tardivc!:
L'exposition du midi est p
d a n s l e dir
nncnt plus bc
se sont occupes
conduire les arb
point tout cc (p
les principes de
c e u u c s , méthod(
et qui est celle que 1'
direction
Après qi
de I;
dinf
trav
:li ct du
du nord est
• et ce p a r f um
; hâtives dont
l de bonne h e u r e , ct il est nécessaire d'y placer anssi
p i i onl b(\soiu d'une grande chaleur pour mûrir.
Il dc P a r i s , parce que les fruits y
.le meilleur goût; mais l'arbre se
lu lovant, parcc que le s(dcil, y étant moins
au nddi. Eu variant d'ailleurs la même
. jouit de ses fruits plus long-tems.
méthode de placer les arbres cn e.spalier;
puisqu'il ne remonte guère <pi'aux preel
que le célèbre DE L.AQUISTYNIE assure
e des espaliers est d'accéh'rer lu maturité
surtout Iors(pi"ils sont d'espèces originaires de pays plus chauds que
• instruits
lier et do
ipporterai
lairement
;s de V i n -
i e i l l e u r e ,
, sous la
.e il suit :
ni pins h.itifs ct (ieconserve
et dure pins long-tcms k celle •
f o r t , ne fait pas lever l'écorce conum
espèce aux différeulcs expositions, oi
Lcs anciens ne connaissaient pas la^
cet usage est même assez moderne ;
niières années du dix-septième siècle,
l'avoir vu naître. L c principal avaiitai
des fruits
notre d im
•reffi
i t , comme hîs Pêchers et les Abricotiers. Plusieurs cultivatei
avec plus ou nmiiis de succès, de la manière de foi
s , cl partieulièremcnt les Pêchers eu e.'.palier ; je ne r
a été dit k ce s u j e t , je me bornerai k exposer somi
lllc conduite d'après la méthode usitée k M o n t r c u i l , pi
;|uc l'experience d'un siècle a fait regarder comnie la
iuit maintenant au Jardin des Plantes de Pari
qui l'a expliquée à-peu-près coim
oupe sa tête h quatre ou cinq yeux au dessus
mouvement. Chacun de ces yeux pousse or-
(juehjues espèces d'arbres, il eu pousse 1
avait pas d'yeux. Quelques personnes sup.
: M. le Professeur ï i i o u i x,
irbrc (i) est p l a n t é , on
ivaiit ([ue la sève entre en
sou bourgeon, et, dan
e dans des places où il n'
(i) On géii^rall
ll dormant, depuis la mi-juillet jusqii'k la mi-
- paiûculiers,
coiuluile des arbre? en esp.ilier, (juoicjcic
p.ir ce moyen, des répétilions qu'il faudrait faite à chaque geur
ciili^rcmenl consacréau Pcthec , parce
lorsque le Pcctiec exigera des si
6