m
qu'il est creusé, à sou sommet, d'un enfoncement Ivcs-scnsiblc, et que sa peau esE
encore plus blanche.
Var. II. PftCIIJ- Madelfine ronge.
MADELEIIN'E rouge, Madeleine dc Coursoii. Arb. Fr. 2. pag. 1.4. pL y.
Perska foUorum glundulis nuîlis; ßore amplo ; fructu sribmagno, villoso, submamilialo,
ad solem rubente j carne tnolli, alba', nucleo non ailkoerenti.
Les feuilles ct les fleurs de cettc espèce sout eu tout .semblables k celles de la Madeleine
blanche, et les fruits n'eu difTercnt que parcc qu'ils sont bien colorés en
rouge du côté du soleil; il.s mûrissent un peu pins tar<l que ceux de la Madeleine
blanche, c'est-à-dire du premier au quinze septembre.
DüJt.vMEL parle d'une Madeleine rouge tardive à petite Qeur ( Arl)r. Fr. 2. p. i3 ) ,
qu'il regarde comme une variété de la Madeleine rouge. Son fruit est de médiocre
grosseur, trè.s-coloré, ct la cavité dans laquelle le pédoncule s'implante est .souvent
bordé de quehpies plis assez sensibles; il a un très-bon goût ct mûrit à la fin d'octobre.
Var. 12. PÈCHE JVIalte. -DCHAM. Arb. Fr. 2. pag. i5.
Persica foliorum glandulis jiuUis; flore amplo; fructu suhnagno, villoso, ad solem rubente,
apice umbilicato; carne molli, alba, nucleo non adluerenti.
Lcs fleurs de ce Pécher sont grandes, d'un rose pâle. Le fruit a vingt-deux
lignes dc liauteur, sur vingt-quatre de diamètre; il est divisé presqu'égalcment
sur les deux côtés par une gouttière longitudinale, plus profonde au sommet;
sa peau, qui se sépare facilement, est couverte de duvet, tl'un vert clair du côté
de l ouibre , ct teinte de rouge du côté du soleil ; sa chair est blanche , un peu
musquée et très-agréable; son noyait csL très-renllé <lu c(ké do la pointe, haut
de douze lignes , large de onze, et épais de neuf. La Pêche Malte a beaucoup
de rapports avec la Madeleine blanche ; mais elle mûrit un mois plus tard ,
c'est-à-dire vers le quinze septembre. '
Var. i3. PÈCIIK Pouprcc hàlive.
VÉRITABLE POUPRÉE hâtive à grande fleur. DCBK«. Arb. Fr. 2. pag. iß. pl. 8.
Persica ßore amplo; fructu submagno, villoso, apice umbilicato, feré undiqué ruhenle ;
carne molli, alba, nucleo non adluerenti.
Les fleurs de ce Pécher sont grandes , d'un rose vif. Son fruit a vingt-cinq
à ving-sept lignes de diamètre, sur vingt-trois à vingt-quatre lignes de hauteur;
il est partagé d u n côté, ct suivant sa hauteur, par une gouttière large ct assez
profonde qui se tcrniiiie a un cufuiicciiu'nt considerable sur le soiirniet Tjii peau
est d'un beau rouge Ibncé <Ut ctjté tlu soleil, tiriiietée, du côté oppose, de trèspetits
points d'un rouge vif, dc sorte (pie, lorsque ces points sout très-rapproclttis,
elle parait rouge partout ; elle est d'oillctirs eiitii-rcinciit couverte d'un duvet fui
et épais, ct elle se détache facilement do la chair. Celle-ci est IjlaucLe , excepté
autour (lu noyau oit clic a des velues rouges, clic est très-fondante, abondante
cn eau (l'un e.^icellcnt goût. I.e noyau est d'un nmgc. brun ; il n'a pas d'adhérence
avec h chair. Cette Pcchc uu'irit de bonne heure ; on la mange ordiuaifcmcut
daus les premiers jours d'aot'it ; c'est un très-bon fruit.
Var. I.'',. PÈCHE Ponrprée vineuse.
POUBPllÉE hâtive, vineuse. JJniAii. Arb. Fr. a. pag. ig. pl. , ,.
Fcrsicaßore amph; fruclu submagno, villoso, umliqul, suluralis rubente: carne molli.
ulbts, atl tiucleiint ttott aiUioereutent purpttrascetile.
Ce Pêcher a les fleurs grandes, d'un rouge vif. Son fruit est d'une belle
grosseur, partage, sur un de ses côtés, cn deux hémisphères par un sillon assez
profond; il est recouvert d'une peau fine qui se détache facilement, qui est
char''ée d'un duvet fauve très-fin , et qui est partout d'un rouge très-foncé, même
aux endroits qui ne sont pas exposés au soleil. La chair est succulente, abondante
en eau d'un goûl vineux , ayant quelquefois une saveur uu peu aigrelette; sa couleur
est blanche, esceplé sous la peau ct autour du noyau oii elle devient Irèsrouge.
Le noyau est d'uu rouge brun ; il se sépare facilement dc la chair. La
Pourprée vineuse a beaucoup de rapports avec la Grosse-Mignomte : elle s'en
distingue par la couleur de sa peau cl dc sa chair.
Var. i5, PÊCHE Poupréc tardive. Pl. 3. Fig. i.
POURPRÉE tardive. DUH.VM. Arh. Fr. 2. pag. 1;. pl. 9.
Persica foliorum glandulis rotundatis ; ßore medio; fruclu maximo, villoso, apice submamillato,
ad solem rubente; carne nwlli, alba, ad nucleum non adhoerenlem
purpurascente.
Les flenrs de ce Pèclier sont d'une grandeur moyenne,; elles ont dix à onze
bgnes de largeur, et leur coideur est rose. La Pèche est une des plus belles dc
ce genre; elle a souvent trente-une k trente-deux lignes dans son grand diamètre,
sur vingt-sept à vingt-huit lignes de hauteur; le sillon longitudinal <jui la partage
sur un de ses côtés n'est pas très-prononcé, et il se prolonge au delà du sommet
qui est chargé d'uu petit mamelon. La peau est couverte d'un duvet fin ; elle
est blanchâtre du côté de l'ombre et rougeâtre du côté du soleil, où ce rouge
est souvent distribue par lignes ou par stries ; elle se sépare facilement de la
cbair. Celle-ci csl blanche, excepté autour du noyau où cfle devient un peu rouge;
elle est fondante, Irès-succulente , abondante cn eau d'une saveur sucrée, parfumée,
vineuse, excellente. Le noyau , qui se sépare assez bien de la chair, est sujet
à se fendre ; il a quinze à seize lignes de hauteur , et onze à douze de largeur;
il est plus renflé du côté de la pointe et plus étroit a la base. Celte Pèche est
un excellent fruil ; elle mûrit à la fin dc septembre ou au coDimencemcnt d'octobre.
Var. 16. PÈCHE Ronrdine.
BOURDIN, Boiirdinc, ^'arbonne. DUHAM. Arh. Fr. 2. pag. so. pl. 12.
Persica ßore parvo ; fructu magno, villoso, saturate rubente, apice umbilicato; carne
molli, alba, ad nucleum purpurascente.
Les fleurs de cc Pêcher sont petites , ses pétales sont d'uu rose Lendre , bordés
d'un rouge plus foncé. La Pêche a communément vingt-six à vingt-sept lignes
de diamèlre, sur vingt-cpialre de hauteur ; elle est partagée sur un des côtés par
un sillon très-large, assez profond, el dont un des bords est souvent plus relevé
que l'autre ; le côté opposé au sillon est légèrement applati, ct le sommet du fruit
est un peu creux; sa [»eau, couverte d'un duvet très-fin, est teinte d'uu rouge
foncé ; elle se sépare facilement de la chair. Celle-ci est fondante, pleine d'une
eau vineuse d'un goût excellent ; sa coulcur est blanche, cxcepti' autour du noyau
où eile est leiiitc d'un rouge assez foncé qui pénètre plus ou moins avant : ic noyau
n'est pas gros comparativement au fruit. Ccttc Pèclie mûrit vers le milieu de
septembre. L'arbre porte beaucoup , quelquefois même une trop grande quantité
dc fruit pour pouvoir le donner beau, à moins qu'on n'ait la précaulion de l'en
débarrasser d'une partie ; il réussit très-bien en plein vent, où ses Pêches sont
meilleures qu'en espalier, mais plus petites.
6. 3