C H A P IT R E V I I I .
D es nimbasses.
Commerson a. donné ee nom (qui, dans le sens qù’il y
attache;.signifierait deux sbus\ à un pfetit pOfëson,fdê''ille
de Bourbon, devenu pour nrbus le type!d’un,genre dont
les caractères doivent se R en d re dans la double arête
dentelée du bord/inférieur du préopercule, dans la dentelure
du sous-orbitaire, dans la protractiiitp de. la. bouche,
dans la petite épine .couchée en avant de la première^ dorsale
; peut-être même dans la longueur de Tépiné ‘de la
deuxième dorsale, et dans quelques autres détails de' sds*
proportions.
Hamilton Buchanan, dans son Histoire'des jmisso!ps
du Bengale, a décrit plusieurs poisspns‘'congéneres„ ’de
celui-là ; mais il les comp^erid dans ison gemrç, chandaf en
tête duquel il place deux equula (ses chanda setifer et
rüconius) : ce n’est qu’à commencer de sa troisième espèce,
que son genre coïncide avec le nêtre:
X ’A mbâsse d e C ommerson.
(Ambassis Commersonii, noh) r
L ’espèce que nous décrivons la première , celle de. Çom-
merson, est une des plus grandes. Elle est communo a lxle
1. Centropomus ambassis, Lacep. , t, IV, p, 2j3 ; Lutjanus gymnocephalus, id* ,
t. IV, p. 216, et t. m , pl."23, fig. 3 j Chanda nalua, Buchan., Poiss. du Gange,
p. l o f> pl. 6, fig. 36. ' -
de*B ourbon',ÉÉ|%Jpfe^d pour donnër un très-bon goût à
la sëupemt'de ^ l u ^ ^ y confit dklfâ une sàumure • à'|>1eû
prnnn.e nbus ffsjllf lfes*J b o rds de
la ^gpelé
D u g o lJj?e pvimçi)p^irtfde'ril4#qm’bn la pêebêMàsàe# abon-
Tdkrh*Enent pour donnçrKeu4p un^ ^ g o i lucratif :^ ^ § el'lé;,
n^Pfpfo'mt partitùMèfe4 <|k'e -de Bolrb'on. ÎÉ^raMeàault
^rand’ npmbrfe a fex^ohcliurg^Ma it\
/i^n^.Vro^ffi^at^fes^a nommgMv^^ ~
b'eau^ih Itêam. lV^j^Pnea! vqlqnt^fe*
récemment il n(||§ en, a individu éeMah^é*
s^llliçô te vdè'ldaîih^phr M. Béîenger?- fbnnohattsûr'cétte
.©^îtfe lest m'puïïéè ehoudiim. Elle habite 'à’ussrd^B^e^lj^T!'
l’île de Java.'MM: Ruhl et Vian Hasseït en onfj-^Mo^é de
B a t a S au Musée royal des Pays-jÉfès,. d è ^ dm dm . que
noûyl ^ ïpblûVons d^stméuer èn nerf J l l ceiix, de Bourbon
lljt defilirr^ v f ?
. M. d S a o lp è d e , qui n’a connmcè b|3i|sbn que ;par Comm
e t on pen’a fait son cèntropome ambasse ^limMs^sesideux
nageoires étant réellement eontiguès^ou- péu.
réunie^ bien que la membrané en||m)ït p%fèhd^î^eht
échancrée, il n é^ ëû d demeurer dans lès^Mi^bp'trae^ni
même dhdills vhrî^ïès ,\qûoîqui|'tëssemble d’ailleurs beauc
o u p , mais en très-petit, ï la variple ;d Égypte,,
îbu ne Iɧit point douter que^^ne^qit un .dessip de
ç.ette espèce $ la^.ép^r.l^mmersbn sans nQtÿ qui en. rappelât
la correspondance avec sa^description, qui a donné
lieu à?M. de Laicépède d’établir sbn lu tjan gymnocephale*;
1. Lacép., t. IV, p.-’ayS.1—:V. Id tm , t. IV, p. a | l i ett, m , pl. a3, % 2L