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populaires des p osons n’étaient ?pas moins' confuses chez
les anciens Grecs cfue parmi nous;^'
Celle des Grecs modernes ne nous est d’aucun secours
en* cette occasion. 'C’est le gymn'etre qu’ils nomment aujourd’hui
an tilias; suivant Bélon1, et4e gymnètre ne peut
pas être lé poisson pour la pêche duquel- on se donnait
tant de peine1 et on s’exposait à tant de dangers.
•. Pour moi', si j’étais: obligé de me .prononcer1 sur. le poisson
qui a porté cé; nom autrefois, je dirais :au moins de
l’anthias d’OÉlién que. c’est le germdn {seômber alalongà).
Il est un peu moindre que le thon,: qu’il; accompagne souvent
ji lv a en grandeStrjoupes. Son dos est bleu^son ventre
blaneVîOnS’Vîoit sur SesJflanes une ligne argentées’Gn ne pleut
pas dire qu’il manque de dents; mais 1 1 .les a plus^. faibles
même que le thon. On en „prend en Abondance près fetes
côtes ide> Sardaigne, ét l’on y. en prendrait eneor&^a ventage,
>si l’orn faisaitlês. mailles des madragues* un peu plus
petites ljue pôut iébthon.
Certainementlpen des poissons: déeritnpar^e'Ss|aB^éq^
et que Ibiéliolt a«ôir reconnus, felBnt'pas étjôsui^autant
de caractères.* «
A la ÿlitté', il n’y a pointée germons, ni d’espÉjMsv^oi-r
sines, cpxi soient ! Idancs; tjaunes s o r rohge-noir^comme
Gppien le dit dëïdésianthias;.mais nous .sommes siîàc^K^-
tumés à voil4 le même nom appliqudchez les ancigps; aux
êtres les plus différens* que nous ne devons pas mOüs
étohnèr;qiiOppien' ait entendu celui d’anthias autrement
qu’Èlien. Peut-être a-t-il vpulu parler du m.éfôu , d.u cer-
nier oit K de tel au tre.. très - grand acanthoptéjygien : touî,
Aquatil., p. i36.
jours est-il certain qu’il n’a point désigné, par l’épithète
de- peyuKtflsK, l‘ê barbier, petit poisson qui passe à peine
cinq ou six pouces.^
Des SerraM^é$rcmgers les plus 'Voisins du Barbier.
Parmi les poissons étrangers qui „réunissent les caractères
généraux des serrans avgc un maxillaire fortement écailleux,
il en, est qui ont aussi une caudale^ourçhue,, et même
nous en|ê|jnnaissQns deux, espaces, qui ont/encqrje ,, copime
la nôtre, un rayon dorsal prolongé.
L e B a r b ie r d u B r é s il . &
ÇSerranus Tonsor, nob.) ..
L ’une d’elles vient des^cotés de f Amérique méridionale
sur l’Atlantique.QS’est M. Delalande qui l’a rapportée du
Brésil. Elle ressemble tellement au barbi^fede notre Méditerranée;
qu’il faut la plus grande attention pour l’en distinguée.
_Ses caractères consistent à avoir des dentelures un peu plus fortes
au préopercülé, des-ventrales(plus longues, trois rayons/moüs de
moins à laShôrsale, et un de moins a l’anale, en sorte que les nombres
y sont :
, D. 10/12'}, A. 3/6, etc.
. Ceux des autres nageoires sont les mêmes qu’au barbier de la
Méditerranée.