p o lis, donné'. par le/sr Greeà à<da ville-dé Sné ou Esné,
était3, en effets fonde sur; un cuit® qu’èllè ' aurait rendu à
ce poisson: tMalfeeureusemerit' on n’afiSurI ce>ïsufet^ que
cette seule »ligne dè^Stràbon y et les? b eaux temples dEsnéy
si JpemdéçRits* datis. lë grand- ouvrage sur l'Égypte-, n’ont
point offert de représentation qui pùtqep'nfîrmer »leVdire
de cé géographe1. Il ne* s’est pastjnon» ptes ' trouvéïrde1 keschr
pariqi les poissons momifiés (pie l?on à rapportés d’Égypte
dans c.es derniers temps. • •
.tTous.les_;naturalistes ont admis, sans examen, sur de
témoignage de Samuel-Géorgé Gméliü, l’exdâtence' du
keschr dans la meri^âSpienne^^eé'fqtfitierait sans douté
fort singulier.: il . aurait suffi; de'.lire* légèrementl sal description
9jsef* de .jeter un coup d’oeil{sutb&ffigiMçV-^our- voir-
que Gmelin nayait.soûs* lesiyfeux1 2 qu’uh^gobie^ais^beau-
coup trop. d’écrivainsf.aimCnt mieux cpplerde^^nonymes
que.de 1rs erérifién w
^E^kéàchr tient en partie du tarV’eh partie dp* lâ^perché- ?iffa
^dû-bar, dé moindres nombres d ^ ertèbrtM a l’épine'et déf^ayôAs
auxjdôfsalefe</lis ééallles plus’ ^Pxâlement-gtfeiillÉi'es 'süi-.sèsVplèéb‘s
nperculaires,, l’absence des denllkires* au*‘sub'opt;rctfle 'e r V l ’in-
i teropercule : mais détient dpfla'p&rpffe par, sa langue lfe§e, et sa&s
âpreté,. par r*épjne( unique,^ sop ppercule« et „pay les t dentelures
de s o n ^ u sT orbitaire. Celles-ci même sont'l>eauçoup plus'marquées
qua la perche, ét pourraient*lemr à ensepar|r% Wmipe
auquel le keschr appartient. Sa forme est à peu1 près celle d’unè
perche ^maisy sà 'tété ‘ëkt j^Epf longuè Êë àdÊ J^uséâu jpîtis* pointu;
sa mâchoire ihfériëure avance tin peu davantage*; il* ÿ a .plus de
renflement a sa nuque, et'son chanfrein• est plus uniformément
1. Champollion, l’Egypte sous les ■ Pbâraon$-y> t. I.“ , |)< '.i®a.V
2, Voyages 4e Samuel-George Gmelin, t. III, p. 244. — 3. Jb., pl.?a5, figÿ Ü
iconcaveu-Son museau; est .nu jusqu’au-dessus des yeux ; ses mâchoires
le, sonj; également; mais son crâne, ses jpues et toutes ses
pintes opeticulaires $pnt .écailleuses. Le premier et le second sous-
orbilairé^sdrit dch^ps ên.* sèie*|f-éjî qui forme une ligne longitu-
diù'ales,dèntâe^qui,'.lorsqu#4acboneh:e est fermée, couvre un peu le
bord supérieur .du maxillaire. Be:hprd montant dm préopercule
est ■ finement- dentelé; à*' s.àm aiiglei est, une grosse dent pointue
dirigée, em arrière; Ét à^sphéfiord inférieur, qui est rectiligne, il y
en a trois autres, égaleméhvtrès^fortes êk dirigées vers lé bas, mais
qui, dânsïieüppisson frais , ; sont en partie’ cachées dans là mem-
brâhe. On en aperçoit quelquefois une quatrième en avant: Üoper-
[ehle '"ossetés* se -ferminet'enj.*unéi forte épine yr sons: laquelle passe,
j'cpmme à l’ordinaire, son bord membraneux; elle est trbp ïnitquéë
Æmir qu’ij|.j|oi^ possible ‘ de -Msser ÎTcè poisson, pafrmi les centro-
pomesï, omjMï'de Lacépèdë*l’a«placfi> (Kgrog une très-fine dentelure
au bord.ànférieur de l’opeieplé^en avant; mais je n’en vois ni au
ni A l’interopercule :• au- contyaire., il y gn-à quatre
«;ou(Ginqiagsm fortes à l’os* surscapulaire,' et cinq plus fortes encore
^ l ’angle. de l’huméral- au-;d.ëss*é-rde.la pectorale, fi est cependant
i^scqtièl.jle^rein^fcjuer. .que éëst’dentfelures dans- le keschrconnue
,(dans;, tous/ les* autres, poissons qui deviennent très-grands, s’effacent
Ipeu ; à »peu; .avec-l’âge., etc cpi’op. aurait peine; à en voir des restes
dans les vieux individus; dansnèeux de trois pieds, par exemple,
Ules ont-sdéjà presque disparu.' fies épines dorsales ^sorit extrêmement
fortes, surtout la troisième, qui est la plus longue. La seconde
; n-a pas 1«; tiers de sa: longueur la première est très-courte ; les
cinq autres vont en diminuant graduellement, .cejqui forme une
nageoire triangulaire dont la membrane ne finit: en arrière qu’au
pied de l’épine de- la seconde dorsale, Celles de 1 anale sont aussi
"très-fortes, sans être très-longues. C’est la seconde qui est la plus
grosse, et elle égale la troisième en longueur; mais les plus remarquables
par leur grosseur, relativement aux autres epines, sont
celles des ventrales, nageoires qui elles-mêmes sont d une épaisseur
potable. Toutes ces épines .sont comprimées. La nageoire caudale
est arrondie ; elle a , ainsi que la seconde dorsale et 1 anale,