de diptérodon hexacanthe, (tome n'yp.aô'j,; et-tome III,
pl. IY, fig. aj^a quoi il faut ajQuter ;que la description de
Commersou1 *, sur laquelle M. de Lacépèdje a établi son
centropome dorétÇfimne IV, p. 273 ), se rappôrte.très-pro-
bablemént au même poisson que le dessin sur lequel repose
Vostorinque-I'leurieu,
Pour compléter‘cettejsuite de bizarreries de> nomenclature,
M. Maximil. Spinola, de Gènes, dans les Annales du
Muséum d’histoire natur.;Çt X ,,p . ïj**f*et
fi§* 2), reproduit 1 apogon de la Méditerranée-'comme un
être nouveau, et: lui.impose: le nom de centropomus ru -
bens, qui, dans M. de-Lacépède,'ainsi que noàs le verrons
par la suites est celui d’un m gripristis. On n’a qu’kÿÉtiSfafe
la figure que nous venons de citer à culé dexelle.de Yamia
de GronQiâièj, pour juger à rinstant queï^fe^ la même
chose; M> de JLa lloche, rapportant ce même apogon d’Iviça
(Abm du Mu§qt. X I I I , p. 3 i 8^ a cru yTetrouverle perça
pu silla de Brünnich {Ichtyol. M ass., p. 6 2), lésa perseque
Brunnich de Lacepede, qui, ce que p ers o nnig*jnfa'? encore
remarqué, n’esLaiître' chose.que l& capros de M. de La-
cépède"ou zeus a p e r ^ . Enfin, M. Rafinesque [Caratteri
d ia lcu n . nuovi'gen., etc., p. 47;.n.? qzfy décrit,enfe^e^e
poisson^comme-nouveau, et l’appelle diptérodon ru ber,
tout en plaçant quelques lignes plus loin,,dans:son In d ice,
p.-aô et 27 ,Y apogon, qu’évidemment il ne cite que d’après
les autres,
M. Risso me paraît le seul des naturalistes postérieurs
à Willughby, qui ait reconnu:le: véritable mulle imberbe
Ù dorso dipterfgio,pinnis rttbris, dorsâli priori
et basi caüdce nigris»
de cet autexir, ou 1Vàpégon de* M. de Lacépède, et qui
l’ail donné pour^ee?‘qu’il est’ réellement.
Espérons que, cette* discuâsidn étalés détails où nous
aUons entrer, ' empêcheront què tant de méprisé^'ne. se
renouvêllent.1 ;-
L’apogoü-de 5lâvî Méditerranée est un petit poisson qui passe
rarement quatre et jamais six'pouces "de Iongüéùr.> Son corps est
••ebùrt, médiocrement cJÔmprimé et nolàMément ventru dÉis;sa
partie moyenne;, dont la hauteur est? trois; fois;’dans lai longueur
totale. Sa<rtêtei estt courte* du tiers deda longueur:du poisson „■ un
v peu obtuse,!et n’a rien des proportions de celle desîmullesjicar
-lecaractère de-céllerci, consiste ; dans le prolongement tantôt; vertical,
tantôt oblique, de l’espace entre la bouche et: les yeux-, * pro-
: longement qui tient à celui deMlethmoïde, et des sous-orbitaires.
. D a n s * , ' r a u contraire, cet‘ intervalle est extrêmement court.
La houché est médiocrement fendue et peu protractile.oLes deux
‘ 'HîâfchoirVs*'s<M. armées d’une bande-étroite de dents en velours,
très-fines: et très-serBé'es. Un fchevron : de pareilles dents occupe l’ex-
*trémité ‘antérieure du vt)iù.er, et il y én~’a une pedte bande à chaque
palatin. Les .pharyngiens enî-ont de plus fortes ; ’mais on n’en* voit
v aucune sur la langue,.qui’ est libre, obtuse et molle :au.bout. La
membraneibranehiostège a sept rayons,1*comme dans! les perches,
“ et’nén pas trois seulement', eômme dans les mulles. L’oeil ést grand.
Le pré5p#culè a son bord finement dentelé pômrhe'daàisbeaucoup
d’àütrës^p^is'sons 'de' cette famille ; mais uh ' caràpt|*èipartiGUlier à
l’apo^ëm, jj dont - notts* h’aVons vu qu’un commencement dans-le
centropome Ke!est que«* ée prébpèrcôle a une crête saillante, qui
: forme un double rebord en: avant du- bord ordinaire. L’opercule
. porte une petite épine a son*bord postérieur-,* ou plutôt sa partie
osseuse finit par un angle obtus,'mais ferme. Du reste, la joue et
toutes les pièces dè l’opercule sont garnies, comme’le corps, de
i. Le fonÜ de'cet* article a déjà parti eïi i8-i15,; dans le tome 1.“ des Mémoires du
Muséum, p. 236.