LIVRE TROISIÈME. EERGOÏfipi^
©fe poisson est plus brun isBi’ le corps que le sandre, plus sem-
blable à cet égard à la perche commune, et a environ six bandes
transversales poires alternativement, interrompîtes. SeL écailles- sont
• assez grandes et âpres.
Sa taille *ëst d’énviron deux pieds.
: On j)rend abondamment ce berschik daps les fleuves qui
se rendent dans la mer Caspienne, le Palus-Méotidë;et le
Pont-Euxin ; mais principalement dans le Volga <ét: dans le
Don.
Il meurt, comme le sandre, en sortant de feau. —■
Z e S a n d r e d e m e r . •'r '
- .(Lueiaperea marina , nobt^r .
M. Pallas a décrit, dans sa Zoagraphie' d ^ l’e^^ire de
Russie Vumautre poisson que le& Rmses^di@s vCÛtes -de la
mer- Noire nomment morfkoi sudak^c€st-à-direhandre
de m er/éi qu’ils regardent mal à propos comme un
échapp^ de la mer d’Azof, dont lés y'etïx,] qui’ •
demi^opaques, auraient*été rendus tels j)ar®es*eaux pluk
salées de la mer...Noire. ,
-■ Les caractères que lui dqnneJ:çe savânt naturaliste prouvent,
en effet, que ce n’est pas le sandre -ordinaire ;<>mais
ils prouvent aussi que cej. n’est pas le bar, ainsi qm|ikle
soupçonne; et autant qu’on ën ’petit-juger par les dents,
ce doit encore'être une troisième e sp ^ê ;de séndre : mats
comme nous ne l’avons1 pas-vu, nous ne le -plaçons ici
qu’avec doute.
1. Zoogr. ross. t. IH, p. 2^3.
V.K llîeiRES^ 8 9
Vféiei là traduction de l’arlicle qui le concerne :
Par la p3rHât®rme %t'pâr dâdîôufeurffll ressemble au
sandre ; neuf gu^ k p r les ilah’csf rondes sur
la queue, lui Saversent cfiaijuc^-Até■ .fm’ çqr'jSs*. Sa tête^e^t/iin peu
Xiomtiprimée,gs<m njuseau^n tÿme .dijujiaé^aiSfs jnâchoiresl sont
/^egtles, la superaâare ontiisé ^enlæëîemerft‘ ëcnaiîcrée au bout ;*sès
dents-sur une steulié'ràngête,;4éca?trees5 lêsTcltérâlès fortes/ cofaiqufes-,
^3rnoi^tmfisi les.:p) ( m l , , j . i chaquej mâchoire, for-
,panines.j;les antérieures %pnt„mennes,’ La. languôfest
^îÿbjEe, jplqqe,,, très Jâsse ;,_les /Kega^ont grands*- à !ri | .Æ ÿ l jaune
Wi9r§fSî& <qjarquéj,de b f u n . e n , p u p i l l e glarmue-des oper-
peu^aigiis^jet li^a^s* La mÆS&br-ane>-brancliiale a sept
?gfr.ayign4^j|lfcs .j^ggqi^g^ant,^qpûxs «4te fâches. qTOair^sanqBg; les jaec-
, _ torales..sqn,tjjqn p^uuaigaè&ë^ pnl dqu/e lapons j « ra l'jhw'&jj entrai es
^ soi\t;robusteSç^éM|Su;, lq?priemie^,^^éMneu%iet.nlu^_cqiD.rt.t Les
dorS^fes sont conügùè^: dans la .première hmcompte treize, rayons
n et un petit.en avant : dans,îâ ^Mondb il'Y'-'en ;neip,uze nranchus;
(§i‘tqatefôii'ëe nombre douze1 nest pâs Im^fôute^d’iîqpressioîî au
lieu’1 de;jvntgfedeux-),; l’anabe .en a uu"très-{peçit en av^ant,* ' puis, deux
;à peu près.cartilagineux et 'onze branchusfÆ»|pkieidu -Iras. et. ses
aù'ojthyses sont jUes-Ëobifejl^^nafeâ^ les < oles|t>oi]l> loit grêles, en
sorte qu’il y a à peine des ,a!r êtes." dans un. si. grand poisson.
B. % D. 14 —12?'A. 3/11;. P. 12 « V. 1/5.-
Sa chair est ferme, Manche , lamellëuse et d’un goût
délicieux, et bien sûpérièû|l''arcelle du sandré^on eu
prend beaucoup., à. la fin de fafitomûét
1. Ici M. Pallas ne donne aucun détail sur les épines ou. les dentelures dès
pièces ogerculaires:.