C H A P IT R E IX .
Des A p ron s. \A sp ro , nob.)
Nous réunissons! sous ce genre“deux poissons fortsem-
blablès'Mtré éüx, quoique distingués par l’dsp^éi et qui
ne diffèrent des perphes propremenÿ dites, d’une mâiîiere
un peu essentielle, que^p'ar leur museau bombé en avant
de la b o u c h o t le grand écartement de leurs deux dorsales.
U A pron proprement D m ^
: {Aspro vulgarîs, nob.- Perçu asper, L .) * 1 *
Le Rhône produitT«/?ro», surtout entre Lyon et Vienne.
Il remonte aussi dans - les .affluens du Rhône. Nous nous
sommes assuré que l’on en prend dans la Saône,-dans le
Doubs et dans lÀlainej mais on, ne le connaît pas fd&us nos
rivières de l’ouest de la France.
'C’fest un petilTpmssort'que jes'Ëyonnais, au rapport'de
Rondelet, nommaieni^ains^ la rudesse
de ses écaillés; mais aujourd’hui les pécheurs du RhmSIue
le connaissent pins sous | | nom, et ils l’appellent sorcier. *
museau bombé, plus saillant que sa Î5oucÉ|f et
?L fig ’ %*1 W Ê Wpitrodon apron, tacep., t.'lV, p/i'-P.
•h ne Pr011Te mieux l’insufïisance de ces .noms populaires qui varient d’uü
■nllage à l’autre, et souvent se perdent après quelques-générations, quand l’obiet
n en est pas très-commun ou très-importanf. C’est M. Bredin, directeur de l’école
velerinaire de étions adressé pour avoir Y apron, et qui à
mis la p • g^nde complaisance à nous le procurer, qui nous a appris soi! nouveau
nom. - ; "■ -
par les ns caverneux»)et ^enflés de, sa tête, il semblerait
a|ptarlteninlâda famille deîMciènes ; maisr,s<?i#dents palac
e ® , l’armure de^s^pièi^sj^perculaires^fes écaiRes rudes
g i f e - d o r s a l e s , bien^é^^^^^l’une de, Lautre, le
ramènent ùééçssah'emonl dans, celle des perches.1 h
( liMQnd&et B fe d -a i !# 8 'lui
lesial^es'auteurs^ en ont parlé jusqü’a Willughhy^:;cefei-ci
paraît l’ayoir vu à Ratisbppne ;. mais il en^di^peu jf c c|iQ$e,
ÿ fp g ^ e s t pas sûr qu’il ne l’ait p ^ QÇ^^^du a \ ^ le zingle.4 *
jÇjegl jiytarsigli qui le q>reîuier»!a,,n^,is I es dé-W paissons, en
R e g a rd ,® les a bipn^caraetémsés% enfin^.lai dmcription
minutieuse que Schæffex; ©hnén6Vdf^ 1 un et de 1 autre
n’à plus rien laissé à “désirèû7 ;
4 L ’apron, en effet,'habite le DanuW^t^es afflu'efis^ comme
le RHone',fét peut-MrMKplus grand
É.a'vMfefÆen.Autriche ’ou é K ;n(m 'que
'^pn de^.e de, &tr{eben ( faire e ^ ^ ^ mais^dgjût on n,ex-
.piique^asîpourquoi on l ’a spécialement,appliqué à l’apron.
Il paraît qu’il se,trôuve aussi-dans le Rhin; Mi Hartmann
assuré qtfon le nomme Kutz* à Bâlé, et p fijfe r l en divers
ÊndiToîts-d’AllemagneP^
, J 1. ’’Nous-mêrne^avionsiplacq l’àpron et le-zinglcparpii leSi-sciènps, tant; quçj-pouà'
nq les amops pas examinés directement. M. Lacépede m<&T|P,rpi^et le zingle dans
‘ses 'diptiro'dôns, genre '^ÙMie^pit avoir ni dentelures air préopercule, ni piquans
a $q>ercûle^mais‘i;es deik'poîssmïs ântTüri'èt l’autre caïifctèie.'
•t 2ï De aspero pùciculô\vPuc: fluriat.,'p. -tÿo'fY— 3. Gesner, pl. 4&,
Aldrov.> p. Si5> et JonsJ/,,t.XXVI',p. r8. ^ 4;.Will.ughbj, p. 2.9^— 5. Danub.,
t. tV, pl. Q, fig. 2 et 3, et p. ? 7 et 28. — 6. Piscium bawrico-ratisbonmsium pentas,
p.^08 et 69, etpl. 5. t . k > '* 1 , «j, v
1. Il règne ’cependanf ehcoré quelque confusion dans leur sfnbnjtnie.- Klein,
Miss., t. Vj p. 28?, confond le streber ou l’apron avèc le zingle; Gronovius/Zooptyl.)
p. 92 , n.° ,3o3, en fait^eulement une variété. Bloch, en citant ces deux au*
teurs, ne fait pas remarquer cette circonstance,
8. lchtyol, hehet., p. 68.